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07/11/2022

Visiteur & voyageur.

314366210_10210149657495238_7225577752385435273_n.jpegSanson, samedi, au Corum de Montpellier, c'était d'abord l'occasion de vérifier sa résurrection vocale entendue à Agde il y a deux ans. Profiter de sa légende, aussi, de ses adorateurs parfois un peu barrés, entendre toutes ces chansons qui, mine de rien, ont rythmé la vie de chacun d'entre nous. Voir des musiciens extraordinaires, aussi, du gros son comme elle l'adore - paradoxalement - un guitariste qui peine à se mouvoir, perclus d'arthrite et d'arthrose, mais qui envoie des notes uniques, une session rythmique dingue, cuivres itou, un bassiste hors-pair à la fretless cinq cordes, etc. Bon, ça tape beaucoup dans les mains, et mal, dans le public, ça chante faux mais dans ton oreille à toi, ça ne contrôle pas les flashes des p.... d'appareils photo, mais ça fait le job, à fond. Sans trop de surprises, pour moi, et une forme de lassitude qui commençait à gagner, malgré la magie d'un "Toi & moi" plus entendu depuis 1998, à Fourvière. Des tubes partout, tout le temps, et une forme retrouvée, physiquement, vocalement. Son public est un public d'idolâtres, elle pourrait jouer le bottin qu'il y en aurait pour se lever et, les premiers, hurler leur amour, créer un lien qu'ils jugent privilégié avec elle. Au bout d'un moment, je m'aperçois que je les regarde eux plutôt qu'elle et ses dix compagnons de scène, ça n'est jamais très bon signe. Pas de problème, on va voir "Véro" plus pour ce qu'elle est que pour ce qu'on va entendre, et puis, alors que le big band a envoyé du lourd sur "On m'attend là-bas", qu'on croit que c'est fini, elle réfléchit un peu, semble hésiter, puis s'assied au piano, seule, là où tout le monde l'attend, et elle entame un premier morceau, c'est "le temps est assassin" et là, le cerveau reconnecte, le corps frissonne, on sait que le concert bascule dans le très bon. Ce pourrait être le dernier, mais trois choristes la rejoignent pour "Amoureuse", la chanson qui a fait basculer des vies depuis près d'un demi-siècle. Elle pourrait arrêter là, n'en a pas envie, continue donc, fait chanter "Bahia" à ses fans énamourés, dont moi, désormais. Qui ne sait plus très bien ce qui se passe, sinon que ça fait vingt minutes que Véronique Sanson est seule au piano avec son public, et que je ne pensais jamais revoir ça. Il doit m'en manquer dans la set-list - Ma révérence - je suis en pleine connexion avec ce qu'elle fait, et ce que j'écris en ce moment, sur Barbara. Comme si les deux époques se rejoignaient, celle où j'étais en extase devant la Dame en noir et détestais Véronique Sanson. Avant de l'écouter vraiment et de connaître ses trésors. Tous joués hier (sauf "Mi-Maitre Mi-Esclave"). Elle termine par un morceau dont elle dit qu'elle ne se souvient pas beaucoup, et ça n'est pas de l'esbroufe. Elle hésite, a peur de se planter, dit que si elle se trompe, elle arrête, se reprend, si elle se trompe, elle recommence, entame "Visiteur et Voyageur" :
"Mon Dieu,
Pourquoi vous imaginer vieux
Avec une barbe jamais rasée
Et des tonnerres plein les yeux
Mais peut être
Vous n’êtes qu’un petit voyageur
Que l’amour m’a envoyé
Pour que batte mon cœur
Et qu’il arrive à l’heure"
va au bout, sans trop d'erreurs, plaque les derniers accords, ces moments fétiches qui disent beaucoup des rendez-vous qu'on a avec les artistes tout au long de notre existence. La tournée s'appelle Hasta Luego, titre d'un morceau très moyen qu'elle vient de faire avec le très moyen mais bankable Vianney. Comme si Véronique Sanson avait besoin de Vianney. Hasta luego, alors, "Véro". Et merci pour ces trente ans.

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28/10/2022

l'Aigle noir (dédié à Laurence)

 

98394_ca_object_representations_media_3994_large.jpegLes virages musicaux, s’ils sont toujours périlleux, ne sont pas tous mortels. Que reste-t-il de la Chanteuse de l’Écluse, quand, à la même époque, alors que commencent les 70’s, Michel Colombier veut pousser plus loin dans l’expérimentation rock de l’univers de la Dame en noir. Et s’appuie sur un des textes que Barbara veut insérer dans l’album qu’elle prépare, dont Roland Romanelli, un soir, au théâtre de la Renaissance, a posé la base musicale, sans le savoir. Lui faisait des descentes harmoniques à la Schubert, sans compter sur la Patronne, qui passe la tête et lui demande de continuer. Pour une fois qu’elle n’avait pas à murmurer une mélodie que les musiciens transformeraient en notes… Elle écoute, se dit qu’elle la tient, la partition de ce morceau qu’elle a en tête depuis six ans, dont les mots et les notes ne venaient pas. Ou pas de façon satisfaisante. Une histoire d’oiseau, tirée du mélange d’un de ses rêves et d’une prophétie biblique. Au bord d’un lac, elle dort, quand un aigle noir fond sur elle : allégorie de la puissance et – plus inattendu – de la douceur, quand il lui caresse la joue. Les exégètes s’en feront des gorges chaudes, pour l’instant, les mots viennent, se libèrent d’eux-mêmes et le texte est bouclé, en six ans et quelques heures, donc : l’aigle s’envole. Que signifie-t-il, cet accipitridé, dans quelle part de son esprit est-elle allée le chercher ? On n’explique pas les rêves, on les interprète, mais elle refuse de le faire, ça lui ôterait son mystère. Il y a parfois des dalles mémorielles qu’il vaut mieux ne pas soulever. Figure monstrueuse du père, évocation du nazisme, elle-même ne le sait pas, à cette époque. Et ne s’en soucie guère. Au printemps, elle enregistre - au studio Gaité, tout près de Bobino - cet album auquel elle rajoute in extremis ce titre qui devient le nom du disque : Barbara est en noir, pléonasme, l’Aigle noir est en blanc, paradoxe. Et Michel Colombier prend les manettes de l’enregistrement, ne lésinant sur rien. Sur le titre-phare, 36 musiciens, huit choristes, un crescendo permanent, break excepté. Colombier double la contrebasse de Paul Amat de la basse électrique d’Antoine Rubio, puis privilégie la session rythmique rock, la batterie d’Armand Cavallaro en tête. Le piano ouvre le morceau, puis la voix et enfin les orchestrations, que Colombier a rodées sur scène et qu’il libère, ici : montées et descentes d’harmonie, effets de phasing – un décalage temporel entre les voix, mis en boucle, qui augmente et diminue au cours du morceau – on n’a jamais entendu ça dans la chanson française et on reconnaît la patte de l’ancien directeur de chez Barclay, ancien assistant de Quincy Jones. À quarante secondes, le phrasé jazz des baguettes multibrins, l’entrée de la basse à 1’, les riffs funks de guitare, les chœurs à 2’, le lever de batterie vingt secondes après, l’envolée de la fretless quatre cordes, tout cela fait de l’Aigle noir un morceau qui fait rentrer la chanteuse rive gauche dans une nouvelle catégorie. On aime ou on n’aime pas, mais elle n’a pas à se justifier de son succès. L’album sort durant l’été, on danse sur l’Aigle noir, que les radios diffusent en masse, malgré son format. En octobre, il est troisième au hit-parade de « Salut les Copains », le monde à l’envers. Pourtant, elle refuse d’en faire la promotion, ne le chantera que deux fois à la télévision française. On lui reproche sa grandiloquence, elle fait le dos rond. Seule l’article de « l’Express » du 13 juillet, qu’on lui rapporte, la blesse, pour une raison précise : Danielle Heymann, la journaliste, écrit d’elle qu’elle noie ses déchirantes petites cantates sous des grandes-orgues de Requiem. Quand la critique vient de professionnels, Barbara l’accepte, toujours. Mais qu’à travers une formule, peut-être inconsciente, on en vienne à penser qu’elle ait oublié sa belle amie de l’Écluse, elle ne pardonnera pas.

Extrait de Quelle petite Cantate pour piano droit au fond de l'Ecluse, ou les vies manquées de Liliane Benelli, à paraître.

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30/09/2022

La Girafe, le Cheval et le Blaireau mort.

8C2CE474-8BC8-4078-87F2-C1CD3CEA102C.jpegTous les ans depuis quatre ans, à la veille de ce « grand entretien » que j’anime dans l’écrin magnifique du Réservoir, pour les Automn’Halles, le festival du livre de Sète, je me demande ce que je fais là et pourquoi j’ai accepté une telle charge, tellement soumise à la critique en cas d’échec. Et je vendrais mon père et ma mère – si mon père n’était pas empêché et si ma mère n’était pas aussi prompte à ne pas être d’accord – pour être ailleurs et, puisque ça n’est pas possible, éviter le bide des dix personnes dans la salle pour un auteur aussi génial et essentiel (j’y reviendrai) qu’Éric Chevillard, père d’une littérature perpétuelle depuis 87, dans l’art romanesque et son « Mourir m’enrhume » aux Éditions de Minuit et « l’autofictif », le blog qu’il tient depuis 2007, qu’il nourrit de trois notes par jour, avec l’assiduité qu’il convient à ce type d’exercice. Pour des raisons indépendantes de notre volonté, on inverse le déroulé prévu de la soirée, et c’est Christophe Brault, le comédien attitré de Chevillard, qui commence, lui qui lit l'Autofictif une fois par mois à la maison de la poésie, à Paris, à raison d’une heure de lecture par séance, sablier faisant foi. Ce qui conduit à un calcul savant, digne des plus grandes courses de keirin, puisqu’il faudrait 11 ans, à ce rythme, à Brault pour rattraper Chevillard, à la condition expresse que ce dernier meure avant lui. C’est cynique, pinçant, mais c’est du Chevillard, qui me force à lui faire du pied s’il rit trop à ses propres blagues, ce qu’il ne fera pas, et pourtant quel florilège ! Dans son bestiaire habituel, dans le jeu de la phrase, de son rythme, de sa syntaxe qui peut confondre, Chevillard – entre Wilde et Desproges – excelle, et le public est ravi, alors que l’entretien n’a pas commencé. C’est une osmose, une phrase de Chevillard, il y a la langue, je l’ai dit, au service du propos, qu’il soit métaphysique – la nostalgie, la fuite du temps – ou inessentiel (du moins le croit-on) et le rebond de l’anecdote, de la chose qu’on ramène, que ce soit le Cochon qui rit ou l’alexandrin parfait sur la parution du dernier Alexandre Jardin. On fusille sec, mais avec élégance, chez Chevillard, et je n’imagine pas l’émoi d’un écrivain méconnu qui lui confierai un de ses ouvrages, par exemple. Ça fusille mais ça se met en doute, en permanence, et il y a quelque chose de singulier dans cette musique des mots un poil archaïque, quasi-proustienne par instant et cet art de la chute, de la fuite, dirait-on, mais jamais lâche. Dans son dernier roman, « l’Arche Titanic » - sur le Principe d’une nuit au musée, titre d’une collection fondée et dirigée en 2018 par Alina Gurdiel, qui compte déjà une dizaine de volumes, parmi lesquels celui de Lydie Salvayre (Marcher jusqu’au soir) ou de Kamel Daoud (Le peintre dévorant la femme) – il choisit la Grande Galerie de l’évolution du Museuum d’histoire naturelle et même, plus précisément, la salle des espèces disparues et menacées, plutôt qu’un musée d’art plus conventionnel. Et c’est à partir de ces espèces d’espèces (et d’espace) que le narrateur mène une réflexion sur lui et plus largement sur la responsabilité de son espèce sur la disparition des autres et sur la possibilité de les réintroduire par la littérature, le mot qu’on a perdu. On se demande, parfois, si l’auteur croit en ce que dit le narrateur, s’il ne cherche pas, finalement, à dédouaner l’homme de sa responsabilité, par la dérision et le ridicule de sa propre condition. C’est sérieux ? Pas de souci, le narrateur vous gratifie, en fin de chapitre, d’un : « Après tout, moins la bête féroce a de dents, plus ronde est ma fesse. » chevillardesque. Si cette rencontre fut si belle, c’est, j’y reviens, parce qu’elle s’est déroulée devant plus de quatre-vingts personnes, arrivées par grappes, se disputant jusqu’à la dernière des chaises empruntées aux bureaux du musée. Il y a des temps suspendus, comme ça, et Antonin, de l’Échappée Belle et moi en avons vécu un peu commun, entre réflexion sur l’édition et la littérature (pas toujours en osmose, l’une et l’autre) et blagues de potache, lâchée à la Nizan, en se regardant les ongles. Comme dans ses romans, les vies de Chevillard sont enchâssées et disent quelque chose de l’ordre de la perte, et du Fugit Tempus, en témoigne, dans « l’Arche Titanic », entre deux passages sur l’incuriosité des animaux – l’œuvre de Chevillard est un bestiaire, de la loutre au blaireau, de la Girafe à l’éléphant. - l’horloge dorée monumentale de Marie-Antoinette offerte au Muséum par la Convention, qu’on trouve au beau milieu de la Galerie. L’heure et demie que Brault & Chevillard ont offerte au public du Réservoir, hier soir, la paire bonus que j’ai passée avec eux, après, relève autant de la promesse que du souvenir. Promesse d’une nuit de l’Autofictif, à la Médiathèque Mitterrand, un jour prochain ? Promesse de retrouvailles à Saint-Etienne, au Quartier Latin, bientôt ? La route est longue mais les rendez-vous sont pris. Je saurai, à ce moment-là, à combien – seul signe otobiographique consenti – il se situe, en nombre de pains aux raisins avalés dans une vie.

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23/09/2022

Murat fait Carrière.

55AEE3E8-A1BA-40FC-AAF6-BC717AA984DE.jpegOn a le droit d’imaginer Jean-Louis Murat, depuis le temps, en orfèvre musical, qui dissocierait plan par plan ce qui fait un bon morceau musical. Le terme de chanson est proscrit, depuis longtemps, de son parcours artistique, ou seulement usité pour en rire, comme hier au théâtre Jean-Claude Carrière, dans le domaine d’Ô (une sacrée histoire pour y arriver, d’ailleurs…). « Allez-y, vous, je vous rattrape », dit-il, baguenaudeur, à ses compères historiques - si l’on ne tient pas compte du fait que l’un d’entre eux est le fils d’un des deux autres - « de toute manière, je fais toujours la même chanson ». Comme Dylan, comme Neil Young, à qui sa formation ressemble de plus en plus, c’est d’abord l’installation d’un spectre sonore, la basse lourde de Fred, la batterie feutrée de Yann et les sons de Denis, qui souligne. Des accords de Stratocaster sans mélodie, des bruits de bouche ou de bouchons de bouteille d’eau, une minute et demie, deux, plus tard, la voix chaude murmure un texte en écriture automatique qui devient secondaire, dans l’ambiance. La culture Blues bat son plein, Murat, toujours comme chez lui, se sert de sa voix comme du cinquième instrument sur scène, et mon amie Christine, enfin réconciliée avec le Bougnat, m’avouera avoir beaucoup aimé mais rien saisi du texte. Les amateurs les connaissent, les ont déjà entendus ailleurs, à Bourgoin, récemment. En rappel d’une carrière qui semble lointaine, maintenant, Murat met quand même tout le monde d’accord sur un premier piano-voix, « la pharmacienne d’Yvetaut » où son phrasé touche au sublime amoureux et met le théâtre en émoi. L’éclairage est sublime, le lieu de toute beauté, écologique er surchauffé, allez comprendre. Le mur que constituent les gradins (de théâtre) ne contribue pas à l’ambiance et à l’échange, mais Murat est de bonne humeur et improvise sur les bières locales « dégueulasses » qu’on veut lui fourguer « partout où il se pointe ». Arrive le moment où on se demande s’il ne va pas vexer ses hôtes, ou se braquer lui-même, comme il l’avait fait au Rockstore, il y a quatre ans, oubliant les huit morceaux de la dernière partie du concert. Non, là, ça reste bon enfant, et la bande-son est la même qu’aux Abattoirs, à part deux morceaux que je ne reconnais pas, qui n’étaient pas à Bourgoin, « Plus de ça entre nous » (titre apocryphe), aux polyphonies pop, et un autre, à moins que ce ne fût Montboufif, les Ayatollahs de la Muratie corrigeront d’eux-mêmes. Les morceaux phares, le « jerk » « Chacun sa façon », le dantesque - mais raccourci - « Franckie », « Battlefield » font leur office et si l’on craint le pire quand Jean-Louis quitte la scène au bout d’une heure et quart, c’est pour mieux y revenir, pour le splendide « Arc-en-ciel » en duo avec Denis, encore, et, la session rythmique revenue (« Ah, vous r’voilà, vous! ») et une clôture sur Taormina, suivie d’une standing ovation qui a semblé le surprendre, heureusement. Les sourires, les baisers qu’il nous a envoyés disent tout du moment qu’il a passé : pas le genre de la maison de simuler. Les Internationales de la guitare sont lancées sous de belles augures.

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14/09/2022

Time after Time.

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08/09/2022

MURAT LISTE DE VIE.

Capture d’écran 2022-09-07 à 19.33.39.png

  • 14.11.1993 Transbordeur, Lyon
  • 18.11.1997 Salle Rameau, Lyon
  • 14.12.1999 Le Transbordeur, Lyon
  • 11.11.1999 Le Trianon, Paris
  • 29.09.2000 Cave à musique Mâcon
  • 16.12.2000 le Polaris, Corbas
  • 13.04.2002 Transbordeur, Lyon
  • 6.11.2003 Ninkazi, Lyon
  • 19.10.2004 Salle Rameau, Lyon
  • 19.03.2005 Ninkazi, Lyon
  • 15.11.2006 Ninkazi, Lyon
  • 24.09.2008 Bourgoin-Jallieu, Théâtre
  • 21.10.2010 Centre Culturel, Saint-Genis-Laval
  • 12.10.2011 Ninkazi, Lyon
  • 16.03.2012 Bourgoin-Jallieu, les Abattoirs
  • 8.10.2013 Radiant, Caluire
  • 27.03.2013 Cave à musique Mâcon
  • 21.06.2014 Villeurbanne, La Doua
  • 12.10.2015 Théâtre de Villefranche
  • 11.10.2018 Rockstore Montpellier
  • 15.04.2022 Bourgoin-Jallieu Abattoirs
  • 22.09.2022 Internationales de la guitare Domaine d’O, Montpellier

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23/08/2022

Continuum.

Capture d’écran 2022-08-23 à 10.22.38.pngPour l'instant, ça n'est qu'un fichier sur lequel je sue, depuis le début de l'été. Un aller-retour quotidien avec l'éditeur depuis trois semaines, beaucoup de travail en perspective, encore, avant qu'il remplace les xxx par une date précise, dans l'an 2023.  Mais on s'approche, et l'émotion est immense, pour moi, d'avoir, une fois de plus, ramené Aurelia à la vie et à la parole. Et quel caractère, mazette! On en reparlera.

10:26 Publié dans Blog | Lien permanent

27/07/2022

Rappel de beauté absolue.


09:58 Publié dans Blog | Lien permanent