Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29/10/2024

RADIO TINO

VDN LA CASA 140624-0160 moi.jpgJ'étais chez Tino Di Martino, sur RSL, en début d'après-midi et comme je suis bavard, j'ai parlé un peu plus d'une heure. Au cours de laquelle je fais une annonce sur le prochain livre que je vais sortir (teasing), et pendant laquelle je parle d'Aurélia, de Liliane, des Portraits, d'enseignement et d'écriture. On y entend Jean-Louis Murat, Stéphane Pétrier et Barbara : j'ai été plus mal accompagné.

C'est ICI

 

19:49 Publié dans Blog | Lien permanent

24/10/2024

Ma banquière.

Capture d’écran 2024-10-24 à 10.30.17.pngMince. Par l'appel bêtement enjoué de ma nouvelle conseillère, j'apprends donc que ma banquière- depuis plus de 15 ans! - est partie. Et ne saura donc jamais ce que mes visites chez elle ont provoqué. Quant à la nouvelle, si elle pense me choper comme ça, elle peut rêver.
 
«Dans toutes les tragédies, il faut un amant et un amoureux, un homme qui aime, un autre aimé en retour. En partant loin, je renforce mon mystère, ma légende. Au pire, je prorogerai ma garantie décès, et l’attendrai au-delà du 31 décembre de mon 85ème anniversaire, comme le stipule l’article 4-1 de l’assurance emprunteur des prêts immobiliers aux particuliers
 
La suite, c'est ICI.

10:32 Publié dans Blog | Lien permanent

20/10/2024

La macaronade de Guignol?

Il faudra - finalement - attendre début janvier pour que paraisse le deuxième volume des Figures Singulières, l'éditeur, débordé, considérant à juste titre qu'une parution par an, dans cet exercice, est suffisante. Et s'il est débordé, c'est aussi en partie à cause de moi, qui lui ai confié un projet dont je n'aurais pas rêvé il y a six mois et qui est programmé pour être disponible avant les fêtes, alors...

Mon autre éditeur a dans les mains depuis un (bon) moment mon Affaire Nizan, un (tout) petit brûlot dont j'attends patiemment (ça n'est pas vrai, en fait) la sortie.

FS2COUV-page-001.jpg

19:33 Publié dans Blog | Lien permanent

15/10/2024

SELOSHIM.

Capture d’écran 2024-10-15 à 14.23.28.pngDans le judaïsme, les Seloshim sont les 30 jours de deuil, le calendrier hébraïque établissant la durée maximale d’un mois à ce nombre de jours. Aujourd’hui, ça fait 30 jours qu’Éric est mort, que d’autres sont partis depuis et dans cette logique humaine qu’on n’a toujours pas intégrée, il y a une question qui se pose, à chaque perte : au bout de combien de temps reprend-on une vie normale, sans forcément passer à autre chose, cette expression détestable qui ne signifie rien ? À quel moment se dit-on qu’on va enlever la photo du disparu du profil de ses réseaux sociaux – un souci que nos parents n’auront pas eu – comme on cessait de porter du noir, dans les campagnes, au bout d’un certain temps ? On couche toujours avec des morts : je reprends régulièrement cette phrase de Ferré pour parler de cette étape où la souffrance se fait tellement quotidienne qu’on en arrive à considérer l’absence comme l’inverse de ce qu’elle est réellement. Quand l’absence devient présence, qu’on sollicite celui ou celle qui n’est plus là pour quelque chose de sérieux ou de (très) dérisoire. Vieillir comprend un défaut qu’auraient sans doute aimé ceux qui ne l’ont pas fait suffisamment, voir partir des gens qu’on aime, se dire – immédiatement après qu’on s’est demandé quand on allait les revoir, avec enthousiasme – qu’on ne les verra plus et que, un jour, c’est nous qui deviendrons invisibles à ceux pour qui on compte.

Il y a parfois des hommes-repères dans une vie, et ce ne sont pas nécessairement ceux qu’on voit tout le temps, au quotidien. Les artistes, souvent, jouent ce rôle, eux dont la route croise parfois la nôtre, suffisamment pour qu’à un moment de notre existence, on se demande quand est-ce qu’ils vont revenir. Quand ces êtres-là ne sont plus, l’absence est double, parce qu’on est privé d’eux comme on est privé du laps de temps qu’ils nous laissent en repartant. Rien d’étonnant, alors, que cet ami parti il y a 30 jours intègre ce mode opératoire, au vu de la vie qu’il a passée auprès d’eux. Ce n’est pas la femme qu’il n'a pas quittée d’une seconde depuis 21 ans qui pourra penser ça, ni sa fille, ni les plus proches de ses amis, mais moi je me l’offre – du moins le fait-il pour moi – ce luxe, me défaire de sa photo, publiquement, la garder pour moi, désépingler le statut que l’hébétude m’a fait écrire, il y a un mois, et l’ancrer solidement comme être essentiel dans le temps qu’il me reste à vivre. Avec d’autres, pas si nombreux. Et l’inscrire dans un livre à venir, ce qui compte double, dans la grande roue de la fortune humaine.

Photo: S.Thabouret

14:24 Publié dans Blog | Lien permanent

14/10/2024

Jourde & I.

Avec l'autorisation de l'écrivain, je diffuse ce bel extrait de l'entretien avec Pierre Jourde.
Images, montage, relecture : Gérard Grenier

15:44 Publié dans Blog | Lien permanent