19/12/2015
Jusqu’au far, Far-Est.
Ce beau message de mes amis de Fergessen, à propos de Paco. Qui montre que tout cela a un sens et qui réconforte.
" "C'est la faute à Cachard..."
Laurent Cachard a écrit notre histoire, expliqué nos clips, chroniqué les concerts de Lyon, de Saint-Etienne, puis re-Lyon, puis re-Saint-Etienne. Il a fort bien causé sur le plateau de Mirabelle TV, survécu à nos côtés à l'explosion d'un potentiomètre, marqué des paniers face à Gérard Védèche chez Yannick Simon, mangé des sushis avec Julien Cuny et Julien Rousset, supporté la frontale de Thomas Jedwab-Wroclawski, décodé le méta-langage de Fabien Cruzille, et témoigné, mieux que nous n'aurions jamais pu le faire, de l'émotion qui fut la nôtre avant, pendant et après le concert du 19 décembre dernier à La Souris verte... Laurent Cachard est un ami, et un écrivain de talent. Le 16 décembre dernier, il a publié aux Editions " Le Réalgar, "PACO, fantasia flamenca", dernière née de sa plume et de son imagination débordante.
Et ça, les amis, c'est vraiment une bonne "nouvelle"...
C'est un plaisir que de lui rendre hommage et de lui donner à notre tour un petit coup de projecteur.
Faites-nous ce plaisir, cliquez sur le lien ci-dessous. Découvrez un auteur, et régalez-vous !
Nous, c'est commandé. "
Photo: capture d'écran du DVD "live à la Souris Verte", en vente ICI
17:52 Publié dans Blog | Lien permanent
18/12/2015
Instant critique.
Puisque c'est ainsi, je ne ferai plus aux autres ce qu'ils n'ont jamais daigné faire pour moi.
17:49 Publié dans Blog | Lien permanent
17/12/2015
Tamdadam.
L’unique passager quotidien du TER Nantes-Montaigu a fini par rendre sa carte d’abonnement, lassé des railleries des contrôleurs grivois.
19:03 Publié dans Blog | Lien permanent
16/12/2015
SAGA.
C’est trans-générationnel : certains ont grandi avec lui, en ont transmis le goût, les codes et les faits d’armes, nombreux. D’autres l’ont découvert sur le tard, par un ami ou un amour, se sont intéressés au phénomène, aux drôles de personnages qui l’accompagnent, qui créent un univers à part, dans lequel on entre, ou qui reste hermétique, c’est selon. On en a raillé, parfois, l’aspect commercial : les grands succès ont leurs détracteurs, ce sont souvent ceux qui encensent un échec autre que le leur. On en a attendu tous les épisodes, les rebondissements, les interactions, on l’a guetté comme le lait sur le feu mais on en a respecté les absences, les phases de création… Aujourd’hui, c’est le jour J, l’angoisse qui monte : va-t-il nous décevoir ou pas, restera-t-on sur notre faim, sur une fin autre que celle-ci ? Ou bien va-t-il nous plaire, nous relancer dans le mythe, faire partie, à part entière, de la saga ? Oui, c’est bien aujourd’hui que sort Paco, mon dernier livre*.
*Sur commande pour l’instant, en librairie et en rencontres très vite, j’espère.
13:45 Publié dans Blog | Lien permanent
15/12/2015
Pouët, vos papiers!
Quand je fais face à ma chaudière
Flambant neuve de chez Frisquet
Je pense que, encore hier
Tu m'avouais que tu m'aimais
Le thermostat de nos amours
A chuté de dix au matin
J'ai perdu en dernier recours
Le galbe parfait de tes reins
Qu'importe la condensation
Il fait plus froid qu'il ne le fît
Nos amours et nos illusions
Gravent le sceau de nos oublis
Maniant la télécommande
Alternant le chaud et le froid
Revient le temps de la demande
Isolée de tous mes effrois
Le combustible et la vapeur
Ourdissent la conspiration
Un souffle glacé sur le cœur
(Break)
Ma chaudière en réparation
18:51 Publié dans Blog | Lien permanent
14/12/2015
Blind date.
Il lui a dit c’est pour la vie, elle a compris c’est à l’envi : ils en sont restés là.
17:45 Publié dans Blog | Lien permanent
13/12/2015
Cachao.
"Non, mais il faut que vous compreniez : rien que l’apporter jusque ici, c’est une épreuve physique ! Vous avez tous des moments de fatigue, surtout en fin de semaine, non ? Eh bien moi c’est pareil, mais c’est là qu’on me demande de venir jouer, ou même, les rares fois où je suis invité chez des amis, qu’on me dit tu viens avec elle, hein ? Si je refuse, je passe pour un aigri, et pire, je deviens inintéressant à leurs yeux. Du coup, je les ai perdus un à un, mes amis, parce que j’anticipais leur demande et que je répondais que j’étais pris, ce soir-là. Et je me retrouvais en tête-à-tête avec elle, seul. Elle était dans son coin, tranquille, je ne la regardais pas, ne la touchais pas non plus, mais nous étions ensemble, liés l’un à l’autre. J’en arrivais à mettre la télé à fond, devant n’importe quelle crétinerie, pourvu qu’on n’en retrouve pas une. Ça n’est pas compliqué de trouver des crétineries à la télévision, surtout le samedi soir, mais on croise encore quelques orchestres et là, il faut anticiper sur le plan large, savoir si le morceau, la chanson en nécessite un et, dès qu’il est lancé, zapper, vite, sur n’importe quoi, une pub, un extrait de Derrick, mes enfants de la télé, NRJ 12… NRJ12, c’est bien, on est sûr qu’on en verra aucune, pas le genre de la maison. Evidemment, ça fait longtemps que j’ai banni de mon bouquet les chaînes classiques, ou celles de jazz, de musique latine, de chanson française aussi. J’ai toujours une appréhension de voir s’afficher la moustache de Pierre Nicolas, dès que j’allume mon téléviseur ! Depuis trente-cinq ans que Brassens est mort, reconnaissez que ça fait beaucoup ! et c’est sans compter Barbara, Brel, Trenet, Lemarque… De tous ceux-là aussi, elle m’a privé. Et vous voudriez que je fasse comme si de rien n’était, que je partage la scène avec elle ? Vous partiriez en vacances avec votre pire collègue de bureau, vous ? Eh bien moi c’est pareil."
Extrait de "Psychanalyse du contrebassiste", travail en cours.
15:17 Publié dans Blog | Lien permanent
12/12/2015
Chroniques de la haine ordinaire.
Le petit Jules, 3 ans, hyperactif tendance casse-couilles dans le train, ça l'a bien calmé que je lui dise que le Père Noēl est mort dans les attentats.
12:15 Publié dans Blog | Lien permanent