Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/08/2011

Abba Monet Monet Monet (désolé)

Rentré chez lui, il tria ses deux mille sept-cents photos numériques prises à Giverny et fut un peu déçu du rendu de ses nymphéas.

15:35 Publié dans Blog | Lien permanent

03/08/2011

Melting-Pote.

Les enfants de la ZUP de Montfermeil regardaient l'hidjab bizarre de la nouvelle convertie; ils ignoraient qu'elle portait un fichu en hommage à la seule idole qu'on lui ait connue, la Nelly Olson de "la petite maison dans la prairie".

14:49 Publié dans Blog | Lien permanent

02/08/2011

Yalta.

Le président auto-proclamé de la RIDEC (République Indépendante des Enfants de Canuts) profita d'une situation géopolitique encore floue au Proche-Orient pour lancer son référendum d'initiative populaire sur le maintien ou non de la neige à Noël.

16:08 Publié dans Blog | Lien permanent

01/08/2011

Dédicace.

D'avoir si bien feint Alzheimer avait permis à ce professeur de Lettres de goûter à une retraite très anticipée. Mais quand il ne sut plus qui, de Christian Chavassieux ou de Goethe*, avait écrit "les Misérables", on comprit le sens donné aux maladies malignes.

*merci à A.Dupontel

14:29 Publié dans Blog | Lien permanent

24/07/2011

Décadanse

La pensée occidentale est morte le jour où l'on a convaincu quelqu'un qui avait payé son repas de rapporter son plateau.

16:49 Publié dans Blog | Lien permanent

23/07/2011

TP!-Making-of, II/II

 "Trop pas!", making of Part II (/II) par cachardl

14:03 Publié dans Blog | Lien permanent

22/07/2011

"Trop pas!" - Chroniques 18 de der.

Image 7.pngQu’est-ce qui fait qu’on chante ? Parce qu’on est un corps. Le chanteur, pour Fred D., est un animal chantant. C’est donc ce qui est en trop qu’il faut enlever, et non se demander ce qu’on va faire en plus du texte. La leçon de chant aura été bénéfique à Roman comme elle l’a été à Pauline et à Eric. Venu aujourd’hui, au dernier jour des enregistrements, poser la voix du bel Esteban sur « la cancion » du même nom, Roman s’est délesté toute la matinée de ce qui l’empêchait de chanter bien parce qu’il voulait trop bien chanter. Le binôme s’est risqué à la traduction, pour aller chercher le juste chemin, celui de l’émotion. Herr Direktor aura suffisamment donné de sa personne pour que Pedro Cabrera, qui a co-composé la chanson avec Eric, puisse dormir tranquille. Cette chanson est passée, depuis Jean-Marie, d’un faux flamenco à un vrai rythme cubain, clave et timbal à l’appui. Dans deux langues, elle veut dire à l’âge adulte que les soucis des adolescents ne sont, eux, pas mineurs. Il aura fallu la journée - sieste de l’après-midi comprise – pour qu’Esteban arrive là où Marjo’ a placé leur amour.  Il devra revenir en septembre. Nous aussi, pour le mixage. Les auditeurs, ceux qui ne lisent pas ces chroniques, n’en sauront rien : c’est le propre de la création de laisser l’œuvre aux autres une fois qu’on l’a terminée. Mon année charnière, à moi aussi, commence en septembre.

Voilà, les chroniques de « Trop pas ! » s’arrêtent à la 18ème.  Je vais passer en mode vacances, un peu, avant d’entrer dans la 4ème année de ce blog. Travailler avec une historienne sur le parcours d’Aurélia Kreit, sa traversée de l’Europe, à pied, sur une durée de douze années. Qu’est-ce qui me pousse à faire ça, sinon la peur de tomber ? L’ensemble des déceptions que j’ai vécues cette année ? Quand Hostet’ m’accompagnera au Tramway, il chantera une chanson nouvelle, liée au roman que j’y présenterai, le 1er octobre. Elle parle, comme le Larrouquis, « des perdants magnifiques qu’on destine à l’oubli ». Il sera temps alors de me trouver la juste épitaphe : Laurent le perdant ou Laurent le Magnifique. Je plaisante.

 

La vie d’artiste, c’est :

-       Entre 36 et 42 allers-retours Place Tolosan-St Cyr soit 540 km au minimum

-       entre 126 et 134 viennoiseries, 36 baguettes et 10 flûtes

-       entre 432 et 464 verres lavés

-       entre 25 et 30 litres de blanc et 379 « p’tit coup d’blanc, M’sieur Simplex »

-       1chili, 1 gratin de pommes de terre maison puis 6 boîtes de cassoulet, 3 de chili, 3 de ratatouille

-       5kg de pâtes

-       3 tomes de Savoie, 1 de montagne, 3 Reblochon et autres

-       entre 10 et 12 rouleaux de papier-toilette

-       1,5kg de carottes rapées

-       20 merguez non piquées

-       15 saucisses idem

-       16 desserts lactés au chocolat (en promo)

-       2 saladiers de mojito

Deux avant la Coda. Ad lib.

18:10 Publié dans Blog | Lien permanent

21/07/2011

"Trop pas!" - Chroniques - 17

IMG_0185.JPGC’est l’avant-dernier jour d’enregistrement. Puisque tout est fait, il ne reste plus qu’à secouer la salière, mais pas dans le sens où les québécois l’entendent*, plutôt au sens propre : ce matin, Fred D. a joué du tambourin et, donc, réellement, de la salière. Pour filer la métaphore culinaire, il s’est même emparé de la cuillère en bois pour rythmer les morceaux auxquels il manquait un soutien, en tapant sur une tasse, des bouteilles de verre, des gobelets plastiques et des verres Duralex… Des bruitages qu’on n’entend que quand ils ne sont pas là. La Casa sonne un peu le vide, les padawans sont aux manettes en l’absence du Je(u)di, ça peaufine un peu les fades, ça bidouille les parties de piano, ça teste des breaks sur « Alex & Esther » (toujours ce « vent vagabond »…), ça a un air de veillée d’armes. Celles du mixage, du moment où Eric et moi reconnaîtrons nos chansons dans ce que Xav’ et Fred en auront fait. On sait que nos 500 écoutes préalables ne nous aident pas à nous séparer de l’idée qu’on en avait ; que (tiens, comme avec un éditeur !), 999 des 1000 idées que le D.A nous soumet sont bonnes, même si on n’en comprend pas toujours  l’intention.

On a eu les deux jours de (relative) relâche que la prestation de Jean-Marie, au tout premier, nous a autorisés. Il paraît que c’est bon signe, dans les projets musicaux. En tout cas, ça évite les tensions et ça va nous permettre de clore le tout demain soir, en famille. Ces familles du spectacle qu’on quitte pour mieux les retrouver après, sur la route. Jamais je n’aurai mieux compris cette expression qu’après les dix-huit jours passés ensemble, sur deux mois. Il faudra éviter le baby-blues, mais le projet est loin d’être fini, puisqu’il ne fait que commencer.

17:32 Publié dans Blog | Lien permanent