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02/09/2011

Valse Claudel, toujours.

Image 10.pngJe ne passerai pas cette année éditoriale sans essayer, enfin, de faire publier ce projet qui me tient à coeur depuis si longtemps: une nouvelle autour de la relation entre Camille Claudel et Auguste Rodin, vue par un passant qui attend quelqu'un rue de Varennes, devant le musée. Cette nouvelle, que je retravaille en permanence depuis des années s'accompagne d'un morceau musical que Jean-Jacques Coulon, musicien talentueux et ingénieur du son, a composé pour moi. J'y ai mis ma voix, le résultat, pour ceux qui ont écouté, est intéressant, mais j'ai posté sur ce blog, il y a deux ans maintenant, une offre publique d'emploi pour un chanteur d'envergure, qui est devenu, depuis, un de mes amis. Lui aime le morceau tel qu'il est, moi, je voudrais qu'il se l'approprie et qu'il me fasse cadeau de sa voix: les tractations seront viriles, mais correctes. J'ai depuis hier ajouté un chapitre à l'ensemble: une danseuse accepterait de donner corps à des poses de statues de Claudel, qui seraient photographiées, ne me demandez pas par qui, il ne le sait pas encore, mais n'a pas le droit de refuser: une vieille tradition du Moyen-Age, le don contraignant...

Il restera à mettre forme à ce patchwork et à trouver l'oiseau rare. Je m'y attacherai.

19:17 Publié dans Blog | Lien permanent

01/09/2011

Mes anges-gardiens.

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C'est donc officiel, maintenant, "le Poignet d'Alain Larrouquis", mon troisième roman (Editions Raison & Passions) sera présenté en exclusivité à la Librairie Du Tramway, le 1er octobre à 18h. Mini-récital de Eric Hostettler pour l'occasion, accompagné de Fred Dubois & Gérard Védèche! Plus de dates à venir: je vais aller rencontrer, par l'entremise de Christian Chavassieux, Alexandre Hugonnet, de la librairie Elizeo, à Tarare, je dois passer dans un espace culturel à St Chamond et on m'a d'ores et déjà programmé en décembre à l'Espace Baudelaire de Rillieux-la-Pape, où j'espère présenter également la comédie musicale qui devrait être sortie. J'espère également que d'autres librairies lyonnaises (ou autres) me feront un signe. Ou des organismes que j'ai déjà fréquentés pour "Tébessa" ou "la partie de cache-cache". Voilà, de quoi soigner, un temps, mon appréhension d'auteur à visibilité réduite...

19:46 Publié dans Blog | Lien permanent

31/08/2011

Y'a pas que du basket dans mon Larrouquis, wesh!

 

C’est le jour où les nationalistes ont pris Somosierra, le 25 juillet 1936, que la France s’est décidée à envoyer du matériel et des hommes en Espagne. Trop tard, donc. Somosierra était tombée, après l'Alto de León, après que le Comité de Défense Nationale et ses troupes fascistes se furent rencontrés à Burgos, deux jours avant. Six mois après la victoire du Front Populaire, les armes faisaient taire les urnes. Ce furent les premiers vrais combats, les premiers fronts, avant que la guerre s’organise, se structure. L’aviation allemande allait ouvrir des ponts aériens du Maroc à l’Espagne, aider Franco et ses troupes à passer le centre de l’Espagne que leur refusaient les Républicains. A Madrid, à Barce-lone, les combats étaient civils, jusque-là : la classe ouvrière, plus nombreuse, plus organisée, aidée des anarchistes de la CNT et du POUM maintenait les offensives adverses mais la répression était sanglante et insidieuse. On assassine dans les quartiers pauvres de Sevilla ou Granada, on marque les esprits. On prépare la terreur à venir. Dans la Sierra de Guadarrama, des jeunes arrivent de la capitale, de Valencia, d’Aragón, ils s’enthousiasment de l’accueil qu’ils ont reçu dans les villages qu’ils ont traversés. Ils trouvent des campements dans lesquels se côtoient des soviets, de jeunes communistes pas encore réunis en brigades. Des anarchistes, qu’on reconnaît à leur aversion du pouvoir. Des Ecossais, des Irlandais, des Français aussi, qui craignent que leur pays se contente d’un soutien matériel. On attend le combat, exalté par la cause. Les températures sont basses, pour un été, on les supporte en espérant que la guerre ne s’installe pas durablement : pour un Andalou, s’il n’est pas de Granada, la Sierra est terrible, quand la nuit tombe. Et les braseros, autour desquels chacun évoque son país, se nourrissent du refus de l’injustice, mais vacillent quand les paupières se font lourdes, par l’action conjuguée du froid et du sommeil. Mais on ne désespère pas, même si les informations qui parcourent les campements dessinent une armée ennemie renforcée en technique, en matériel, en hommes, même si l’assistance offerte par d’autres pays paraît bien dérisoire. Et davantage destinée, selon les soviets, à la Catalogne qu’ici. On parle de Dolorès Ibarruri, de Buenaventura Durruti, on leur prête des paroles, des faits d’arme. Certains étaient des combats contre les Carlistes, en Aragón, dès le mois d’août, mais ceux-là étaient de ceux qui parlaient le moins. Pour tous, la même impression de tranquillité, d’une de celles qui ne vont pas durer. Une veillée d’armes en 1936 ne diffère pas d’une autre en 1808 : l’appréhension est la même, quand la guerre couve. L’impression de n’être rien aussi. Rien devant la mort, devant les montagnes qui obscurcissent encore un peu plus l’horizon. Devant les débats qui, dans le même temps, agitent les milieux politiques et intellectuels. Devant l’idée d’un front unique révolutionnaire qui déclarerait ouverte la guerre totale contre le fascisme. Rien devant l’absurdité de penser qu’on enverra peut-être des troupes plutôt que les trois mille tonnes de beurre et de haricots que l’URSS a  fait parvenir aux troupes espagnoles ! ...quand ce sera trop tard.

23:41 Publié dans Blog | Lien permanent

30/08/2011

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C'est le nombre d'internautes qui sont venus faire un tour (de manège) sur mon Cheval de Troie, à compter d'aujourd'hui, tout au long du mois d'août. 

:))))

NB- Mon éditeur me dit qu'un tel discours pessimiste pourrait être contre-productif. Je le crois volontiers, parce que j'ai la chance de lui faire confiance aveuglement.  J'anonyme, donc.

19:35 Publié dans Blog | Lien permanent

29/08/2011

Volte-face.

Je voulais mettre en ligne une des couvertures de "Trop Pas!" que Véronique Frémiot nous a talentueusement fabriquées, puis je me suis ravisé. L'expérience, sans doute, des erreurs commises, des manuscrits plus qu'imparfaits transmis avec une confiance imbécile. Je l'enlève, cette pochette, puisque l'infographiste m'en voudrait de l'afficher alors même qu'elle ne sera pas retenue. La mettrai-je en ligne demain, la missive que j'ai envoyée aujourd'hui aux acteurs du livre que j'ai rencontrés depuis 2008, titrée "Mes premiers adieux"? Jusque là, elle n'a provoqué aucune réponse. Peut-être cela n'était-il pas permis, ça non plus.

18:51 Publié dans Blog | Lien permanent

28/08/2011

P.A.L 56

Cette fin de page ne va pas vous éclairer beaucoup sur le récit, d'ailleurs, mais je ne vois pas pourquoi je dérogerais à la règle. Voici donc la 56ème page de ce roman qui sortira le 1er octobre, en exclusivité, à la Librairie du Tramway, avant d'entamer la même carrière internationale que ses deux aînés.

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15:59 Publié dans Blog | Lien permanent

27/08/2011

56ème partie de cache-cache.

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16:59 Publié dans Blog | Lien permanent

Pari?

On parie qu'hier, à l'insu de mon plein gré, il n'y a pas eu de notes?

03:53 Publié dans Blog | Lien permanent