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23/08/2011

www.quetedesens.com

Je vois à la tablée d'à côté trois personnes, deux femmes et un homme, se parlant visiblement de leurs vies respectives. Enfin, jusqu'à ce que le long récit de l'une éclipse progressivement tout ce que les deux autres avaient sur le coeur. Ils sont attentifs, relancent suffisamment pour montrer qu'ils s'intéressent, trop, déjà, pour qu'elle leur cède la parole. L'autre femme finit par se taire, elle doit se dire que ce n'est pas son heure et (là, c'est moi qui affabule) que l'homme lui en saura gré de ne pas accaparer la discussion. Je pense à Garcin, Inès et Estelle de Huis-Clos qui se finissent au coupe-papier. Je pense qu'il n'est pas si difficile de reconnaître les catégories d'êtres humains jusqu'à en faire des caractères. Je me dis même que je devrais m'en mêler, dire à cette belle femme qui parle qu'elle a sans doute mal placé l'amour qu'elle a voué à celui dont elle se plaint et qu'elle aurait meilleur compte, plutôt que de ressasser, de :

- renoncer (taper 1)

- tomber amoureuse de quelqu'un qui en vaille la peine. Moi, par exemple (taper 2)

Mais là, je digresse. Grêce.

20:48 Publié dans Blog | Lien permanent

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