Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/11/2013

Orange et marron.

J’apprends grâce à kronix que le Dalaï est contesté dans ses positions par ses héritiers réels (et pas métempsychiques), les deux Serge et Bernard, de Guyane.

18:23 Publié dans Blog | Lien permanent

24/11/2013

Garcinade.

L’autre jour, de mon exemplaire de « Huis-Clos » » ouvert au travail, ce billet d’absence qui tombe, daté de mars 1994. L’enfer, c'est pas les autres, c’est  que j’y sois encore.

15:34 Publié dans Blog | Lien permanent

23/11/2013

La balade italienne.

J’ai écrit cette chanson il y a bien longtemps déjà, j’en ai fait cadeau à Eric pour l’album en français que son groupe d’alors voulait réaliser ; la suite, je la raconte souvent, il a composé deux chansons à partir des deux textes que je lui ai donnés, les a proposés au groupe, qui n’en a pas voulu. Dès lors, ces deux chansons sont devenues l’impulsion de « l’Eclaircie », l’album qu’il réalisera seul, de A à Z, dans son home-studio. C’était il y a une petite éternité, le privilège de ceux qui ne comptent pas. Plus récemment, j’ai ressorti ce texte, en tant que tel, sur les réseaux sociaux. Sandro, à qui je dois déjà une « Valse, Claudel » qui fait l’unanimité partout où on l’entend, m’a demandé s’il pouvait s’en emparer. Il l’a longtemps retenue, la chanson, prétextant je ne sais quelle faiblesse là où précisément réside la force du morceau : une belle voix de crooner, une chanson d’amour un peu triste, quelques chiasmes bien sentis et la voilà, la « Balade d’hiver », version ballade.

16:17 Publié dans Blog | Lien permanent

22/11/2013

A la peine.

J’aurais eu le temps et le loisir d’écrire vingt romans sur ma pomme, mon rapport au tennis, la fréquence de mes ennuis gastriques, ma sexualité débridée, les couleurs de l’automne, mon enfance malheureuse, mon inaptitude au bricolage, ma correspondance avec les assureurs, les femmes dont je tombe amoureux dans le métro, mes ex, mes futures, mes possibles, mon désamour du bleu, l’A.S Saint-Etienne, la course-poursuite en mobylette à laquelle j’ai participé quand j’étais à l’armée, l’autofiction, l’existentialisme, l’émulation entre Sartre et Nizan en classe de 5ème, les promesses rarement tenues de ceux qui vous encensent, celles toujours  suivies de ceux qui ne vous aiment pas, sur le calendrier de l’Avent, sur le surendettement des ménages les plus démunis au moment de Noël, sur l’Education Nationale qui se délite, sur Amanda Langlet ou sur Corynne Charby, sur tout un tas de choses au final, mais non, je reste coincé en Ukraine, en 1904, avec des personnages qui n’en sont pas encore partis et qui attendent que j’aie la patience d’aller à la bibliothèque chercher toutes les informations historiques qui me manquent et auxquelles ni Internet, ni ma documentation personnelle ne se substituent.

17:13 Publié dans Blog | Lien permanent

21/11/2013

Avec la sagesse de l'âge.

vitas.jpgJ’ai un rapport compliqué avec ma boîte à lettres : il peut se passer des semaines sans que je l’ouvre, de peur qu’un vague courrier administratif me renvoie à mon inadaptation totale à ce monde-là. J’en étais là, depuis plusieurs jours, quand, n’écoutant que mon héroïsme, je me suis décidé à voir ce qu’elle contenait, tout à l'heure. Et j’ai trouvé - entre un million deux de prospectus, des contingences et un premier document officiel évoquant ma retraite future (!) - une grande enveloppe qui cachait un joli mot d’une écriture que je ne connaissais pas (encore) et deux feuilles A4 griffonnées. Avec des dessins, des ratures, des renvois, des passages entourés : des mots qui se recoupent, qui ne sont pas encore dans l’ordre qu’ils trouveront, deux ans plus tard si j’en crois la datation en haut à droite, sur un album. Ces deux feuilles, ce manuscrit d’une chanson dont l’auteur a l’élégance de m’écrire que c’est ce que j’en ai écrit qui donne la valeur au brouillon qu’il m’offre, c’est celui de « Que restera-t-il de tout ça ? », qui a lancé, il y a quelques temps, ces rencontres avec Vitas, avec Guillo, avec Fergessen. « Que restera-t-il ? », dont j’ai parlé dès que j’ai jeté une oreille, d’abord distraite puis convaincue, sur l’album de Guillo, que j’ai chantée avec Guillo, accompagné par Vitas et Dgé (dont je reconnaîtrais le lapsteel en plein embouteillage à Mexico), à Amou, alors que je quittais Orthez et son cortège d’émotions, il y a un an, à peine. Qui a manqué, visiblement, de s'intituler "Mon petit enfer", ou "Mes anges déçus", on n'en saura jamais rien, et c'est très bien. Nicolas Vitas, en plus d’être une plume de grand talent, est compositeur et interprète : il sait le paradoxe qu’il a posé dans ma vie, à ne pas aimer tout ce qu’il fait mais à le voir défoncer mon Panthéon personnel en y déposant deux chansons, déjà, voire trois, avec le « Pêcheur de centimes » dont j’ai réussi à faire – inversion des obsessions – qu’il pense à moi en la chantant. Ou qu’il me la dédie, comme j’envisage qu’il le fasse bientôt. Il n’empêche, des manuscrits de textes de chansons, indépendamment de celles que j’ai écrites, j’en ai deux, maintenant,  inestimables à mes yeux : « la ballade de Johnny & la Lune », que Fred Vanneyre a écrite, et, désormais, « Que restera-t-il de tout ça ? », la plus belle antiphrase qu’on m’ait jamais offerte. Touché.

17:00 Publié dans Blog | Lien permanent

20/11/2013

Mes aubépines.

Je réponds souvent que l'écriture m'est venue de la prétention d'arrêter le temps, de vouloir qu'un instant, une sensation, une image se prolonge. Dans le même temps, je pense à cette cicatrice que j'ai sur l'avant-bras droit: une belle marque d'une dizaine de centimètres, à partir de laquelle je peux décliner, selon mon auditoire, les récits des combats homériques qui me l'ont infligée. Sans dire qu'à dix ans, je me suis très légèrement écorché sur une ronce, et que la trace est restée, a grandi avec moi. Il n'empêche, ce moment-là, je ne l'ai jamais oublié. Mais je ne l'avais jamais écrit.

17:09 Publié dans Blog | Lien permanent

19/11/2013

Mesures.

« Attends 9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre les niveaux hyperfins F=3 et F=4 de l’état fondamental 6S½ de l’atome de césium 133 , ma chérie ! » ne paraissant pas approprié à l’urgence de la situation, l’Académie se résigna à choisir un mot plus simple mais fit bien comprendre qu’on ne lui accorderait jamais le premier rang.

15:28 Publié dans Blog | Lien permanent

18/11/2013

Tautologie.

Le temps du livre est court, mais son impact durable.

18:14 Publié dans Blog | Lien permanent