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07/03/2014

A quoi ça tient.

Je me souviens que dans “Jules & Jim”, une des histoires d’amour se joue à quelques minutes de retard près, dans un café. Peut-être sont-ce ces histoires-là qui sont les plus belles, quand on les repense juste après, sans avoir à les regretter, puisqu’on ne les a pas vécues. A part ça, j’aurai réussi à placer dans chacune de mes créations les lilas blancs du mois d’avril, et rien que ça, ça mérite un détour.

17:28 Publié dans Blog | Lien permanent

06/03/2014

Hej Sokoly!

Je ne vais rien dévoiler ici, mais j’ai perdu un personnage proche, cet après-midi, et j’en ressens une réelle tristesse. J’ai essayé de rendre sa disparition la plus touchante possible, la plus digne, aussi, au vu de ce qui lui est arrivé, qui ne pardonnait pas, en 1910. Elle s’est éteinte doucement, entourée de ses proches, dans un appartement de la rue de Varenne qu’elle venait à peine d’intégrer, après bien des pérégrinations. Loin de son Ukraine natale. Juste après qu’elle a rendu son dernier souffle, une jeune femme présente dans la chambre a rompu le silence, d’un chant traditionnel que se partagent l’Ukraine et la Pologne. Je suis en deuil pour la fille et pour l'Ukraine verte.
Je suis en deuil, mon cœur pleure car je ne les verrai jamais plus. Ce n’est pas facile d’être auteur.

 

 

18:22 Publié dans Blog | Lien permanent

05/03/2014

Trilogie théâtrale.

J’ai écrit il y a quelques mois une courte pièce, en huit scènes, sur le thème du travail et de ces fameuses ressources humaines : un texte percutant – c’est l’avis du comédien qui doit la travailler – qui fait même rire, franchement au début, jaune pour terminer. J’avais proposé le texte à mon éditeur, mais depuis, l’idée a fait sa route et je compte fournir pour l’été la troisième partie de mon « Trois Huit » théâtral, trois pièces de huit scènes chacune sur le thème du travail. Une idée déjà validée, réalisée aux deux tiers. Une forme de récréation, à veine sociale. 

17:12 Publié dans Blog | Lien permanent

04/03/2014

A vitesse réelle.

1904227_4052768174888_1363828872_n.jpgJe trouve des dates, des lieux, des événements qui correspondent, des personnages qui se rencontreront, peut-être fugacement, ou pas, mais peu importe : dans cette carte postale, on ne voit ni Anton, ni Olga, ni Pavline, ni Vladislav, ni Varvara, ni Igor, on ne distingue pas Aurélia parce qu’elle est encore trop petite, mais pour le coup, la fiction rejoint totalement la réalité et ça a quelque chose de troublant, quand on le travaille. Demain, je vous parlerai théâtre parce que contre toute attente, je vais avoir une actualité.

22:22 Publié dans Blog | Lien permanent

03/03/2014

Tant pis.

Drame de l'anachronisme: je renonce, la mort dans l’âme, à placer "lépidoptériste passionné de philatélie" dans mon roman. Parce que Baden-Powell a pris l’Orient-Express trop tard.

17:54 Publié dans Blog | Lien permanent

02/03/2014

De mon siège.

Aurélia et toute sa troupe quittent Vienne, aux premières pages de ma 3ème partie. J’ai l’ambition, dans la phase de vérification historique, d’ancrer les références topologiques de façon beaucoup plus précise, en visitant Odessa, puis Vienne, en fonction de l’aide qu’on apportera – ou pas – à ce projet. Sinon, j’en ferai un sur les deux, et m’aiderai de toutes les technologies modernes pour m’assurer de l’autre : c’est fou comme on est vite aux pieds de la statue de Richelieu, sur l’escalier Primorski, avec Google Earth : les voyageurs immobiles sont beaucoup mieux lotis qu’au XIX°s.

19:48 Publié dans Blog | Lien permanent

01/03/2014

Démonstration.

Je crois aux effets bénéfiques de la paresse sur la création. Si ce billet n'en est pas la preuve, je veux bien être pendu.

21:04 Publié dans Blog | Lien permanent

28/02/2014

À la frontière du réel.

Aujourd'hui, j'ai retrouvé le goût des saveurs anciennes, en prenant le train, de bon matin, pour des régions frontalières qui ont fait de moi un écrivain, en 2009, et qui m'accueillent de nouveau, dans un continuum qui me parle. Je ne peux rien dire encore de ce projet qui n'en est qu'au stade embryonnaire, qui nécessite financements, accords des lieux et des personnes, mais tout est en de très bonnes mains et en bonne voie. Le dernier doute a été levé ce matin, après la réunion de travail et la première rencontre entre les deux écrivains participants. Des moments toujours un peu redoutés, et finalement souvent beaucoup plus légers qu'ils ne le paraissent: je dirai deux mots de mon collègue une fois que je l'aurai lu, mais notre rapport à l'écriture semble le même, à ce qu'on a appris l'un de l'autre, aujourd'hui. L'exercice va être exigeant et chronophage, de septembre prochain jusqu'en avril, pour une parution des travaux en juin, d'une édition en septembre. Mais tout cela ressemble furieusement à la vie que je voulais mener et que je ne désespère pas de vivre. Et puisque mon travail consistera à m'emparer d'un pan de l'histoire pour aider des gens à produire de la fiction dessus, je pourrai m'appuyer, en plus de mon travail sur "Tébessa" - qui a fait que ces gens m'ont choisi pour revenir - sur tout ce que j'ai engagé dans l'écriture de "Aurélia Kreit". Un travail qui a du sens.

19:05 Publié dans Blog | Lien permanent