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06/02/2014

Nos lâchetés.

Mon plan était pourtant imparable : frapper de façon sonore et affirmée à la porte de l’étage d’en-dessous, lui dire avec fermeté que ce n’était plus possible, un bruit pareil, qu’on n’a pas idée de taper comme ça sur des murs, aussi tôt dans la journée, et puis la poussière, et puis cette musique de chantier que vous écoutez, là, c’est plus possible, Chérie FM toute la journée, non, mais, hein, déjà qu’avec le Bukowski d’en face, on n’est jamais sûr de dormir à 3h du matin, alors ! Et puis, là, en face de ce type avec une masse dans la main et un tatouage sur un biceps large comme mes cuisses, j’ai renoncé à lui dire que pour passer une journée entière d’écriture sur la méthode cathartique de Breuer, appliquée à ma petite héroïne de papier, il me fallait juste un peu de calme. Alors, j’ai relu mes notes prises au Fort st Jean, le 20 octobre 2006, quand Bernard Lahire, sociologue, présentant son travail sur « la condition des écrivains » et parlant de l’organisation des petits univers à l’intérieur d’un univers social, traitait de cette activité qui s’exerce singulièrement, dans l’espace domestique : un temps et un espace littéraire à aménager. J’habiterai dès que je le pourrai une toute petite maison avec la mer comme seule voisine.

16:47 Publié dans Blog | Lien permanent

05/02/2014

Confusion mentale.

Aucune explication rationnelle au fait que mon cerveau ait assimilé les termes spéculoos et forceps,  juste des conséquences désastreuses quand la serveuse me propose un tiramisu comme dessert.

16:42 Publié dans Blog | Lien permanent

04/02/2014

Irrationnel.

J’ai, comme l’année dernière, fait une demande de mutation pour des paysages qui ne sont pas les miens mais qui contiennent une présence que j’aimerais quotidienne, dans la prochaine partie de ma vie : la mer Méditerranée. Peu importe, au final, ce que je pourrais y trouver, ni le déracinement que je m’infligerai en cas d’accord du Ministère. Je veux juste éprouver, j’en ai souvent parlé ici, la phénoménologie, les incidences qu’un acte bénin (cocher une case) peut entraîner dans une vie. On me signale que les commissions font leur choix dans une quinzaine de jours, déjà. Je n’ai rien fait de ce que font les autres dans mon cas, pas appelé l’établissement demandé pour savoir si oui ou non le poste se libère, pas envisagé de solliciter untel ou untel qui pourrait, éventuellement… Je crois à la parité de ces instances, même si je ne suis pas dupe, et surtout mon indifférentisme absolu se double d’une forte croyance, et même, allez je le formule, d’un espoir : ce qui doit arriver arrive.

14:35 Publié dans Blog | Lien permanent

03/02/2014

Ofedericabellatchitchi.

Un effort louable, et un nom qui se repère de loin: le site est un peu nu, encore, et la fréquence se recherche(ra), mais un blog nouveau est né, ici, sous l'égide de quelqu'un qui retient son écriture depuis bien (trop) longtemps. A suivre, donc, avec curiosité, mais attention: l'exercice est complexe, de tenir le rythme et la durée. Près de quatre ans que je m'astreins à une note par jour, un rythme que j'ai piqué à Kronix. Des fois, il faut s'accorder des pauses (les vacances) ou quelques facilités. Comme cette note. 

18:35 Publié dans Blog | Lien permanent

02/02/2014

Mixité sociale.

Au 68ème sommet des drosophiles, malgré tous les efforts faits pour se fondre dans la masse, le caméléon ne fut pas reçu en ami. 

18:39 Publié dans Blog | Lien permanent

31/01/2014

Spoilers.

J’ai placé l’expression « du argent » que Nizan aimait à utiliser pour montrer à quel point il ne comptait pas lui accorder trop d’importance, et l’excipit sublime du « Jules & Jim » de Henri-Pierre Roché, dans mon roman en cours : quand on veut voyager loin, autant être bien accompagné.

17:42 Publié dans Blog | Lien permanent

30/01/2014

Pélo.

Dans le métro, deux jeunes de bonne famille, montés tous deux à une station du centre-ville, parlent (trop) fort dans mon dos. Et là, entre un "faut vraiment réserver sa mère, pour les Nuits Sonores?" et un "ça puait grave sa mère, l'année dernière", je note un Pélo ponctuant presque chaque partie de phrase: "ouais, Pélo, ça va être cher bien, Pélo, chez Alex, samedi!". Ad lib. Et là, tout à coup, le souvenir m'est revenu de la voix impressionnante de mon oncle Jean, qui, dans nos jeunes années, usait de ce vocable de la Grande-Côte pour désigner  un type, un gars. Pélo est aussi un mot romani qui désigne le pénis, mais je doute que l'acception ait un rapport avec la conversation, la soirée d'Alex ou la mère de ces garçons. Après, ce qui est bien, c'est que j'apprends que Pélo  est aussi un mot utilisé par les gens du voyage qui peut prendre, selon les circonstances,  une signification particulière. Ça leur fait un point commun, à mes deux zouaves, avec les personnes dont ils entendent parler mais qu'ils ne connaissent pas. Leur expliquer que justement, le nomadisme tsigane est une mythologie politique, prendra du temps, et quelques autres trajets.

19:25 Publié dans Blog | Lien permanent

29/01/2014

Conflit.

J’aimerais avoir une vie normale, mais sa seule vision m’ennuie, alors, l'un dans l'autre…

17:46 Publié dans Blog | Lien permanent