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27/03/2014

Drame personnel.

J’ai mille idées géniales dans la nuit et passe le plus clair de ma journée à essayer d’en retrouver une.

09:13 Publié dans Blog | Lien permanent

26/03/2014

Fatigué.

On élude complètement le sujet, mais il y a des vagues entières de personnes, actuellement, qui suivent un cursus scolaire a priori correct, mais qui sortiront de leurs formations et entreront dans la vie active et sociale sans aucune appétence ni aucune curiosité pour les textes fondateurs de leur identité : on décroche un diplôme sans lire une ligne, on pense obsolète le rapport à l’information telle qu’elle peut être développée sur papier, on évalue un livre en fonction de son action et de son nombre de pages – ce qui s’est toujours fait, soyons francs – on ne passe pas plus d’une heure dans une bibliothèque et la connaissance devient une denrée, non rentable de surcroît. Le mot « puritain » (essai récent) est inconnu du lexique, mais pas du comportement collectif prétendu. Son antonyme, "libertin", fait sourire pour de mauvaises raisons. Pendant ce temps, dans ma ville, juste à côté de chez moi, l'ex-Bourse du Travail devenue Bourse tout court (la sémantique n'est jamais innocente ni inutile), programme, neuf mois à l'avance, Mimie Mathy, une des nos contemporaines les plus appréciées, selon un sondage mensuel d'un hebdomadaire célèbre. Même les Don Quichotte de la culture se fatiguent. Ecrire un livre dans ces conditions est une des plus belles preuves de résistance.

19:02 Publié dans Blog | Lien permanent

24/03/2014

Life & Dreams.

Parfois, on se demande si on n’a pas rêvé ce que l’on vient de vivre : ça signifie qu’on a vécu une partie de ce qu’on avait rêvé, c’est plutôt bon signe.

18:09 Publié dans Blog | Lien permanent

20/03/2014

Sexe & Violence.

J’ai un ennemi qui patiemment, guette la moindre occasion de déverser son fiel dans les commentaires de ce blog. Très régulièrement, je bannis son identifiant et à chaque fois, je le vois revenir, sous un autre pseudonyme, cherchant à me convaincre, mais sans aucune espèce d’argument, que mes romans sont mauvais, que je ferais mieux de me pendre. A l’occasion, je l’arrache à son insignifiance et lui réponds, comme hier, plein de curiosité envers la pauvreté de son existence qui le conduit à s’attacher à celle d’un autre pour la lui reprocher. Je l’assure, comme je l’ai écrit, de ma compassion autant que de mon mépris et j’espère sa visite prochaine, quand j’aurai terminé « Aurélia Kreit » : je suis sûr que sa quéquette est grosse, dirait Tachan, mais que la mienne l’est plus encore (vous étiez prévenus dans le titre).

15:19 Publié dans Blog | Lien permanent

19/03/2014

Epinglé.

L’un de mes personnages, fortement inspiré par le créateur des premières Cités TASE, les villes-idéales, autour de l’industrie du textile, créées dans l’Est Lyonnais après-guerre, s’avère, dans la période qui ouvre justement le premier conflit mondial, un fieffé salaud doublé d’un profiteur (de guerre) de la pire espèce. Ce qui va m’obliger à quelques aménagements, à commencer par renoncer à l’hommage que j’aurais pu faire, en gardant son nom, à un brave homme, qui n’a pas demandé à se trouver dans ce bourbier littéraire, cent ans après.

16:26 Publié dans Blog | Lien permanent

18/03/2014

Jen KTO.

Du plus loin qu’il m’en souvienne, j’ai commencé à écrire, réellement, à dix-sept ans, pour faire le portrait d’une jeune fille qui m’avait bien reçu alors même que l’ironie d’un stage professionnalisant m’obligeait à lui faire cours, ainsi qu’à ceux de sa classe de 1ère, alors que j’étais moi-même en Terminale. C’était un cours d’anglais, j’ai fait étudier « A heart in New-York », la chanson d’Art Garfunkel, et ma carrière, dans la matière, s’est arrêtée là. Ensuite, j’ai entrepris des portraits de mémoires, déjà évoqués ici, sur le genre de celui que Denis Simon a mis en bannière sur son site. J’en ai une petite trentaine, déjà, sans compter les articles sur les auteurs que j’ai croisés, qui sont en filigrane de véritables esquisses de qui ils sont autant que ce qu’ils écrivent. Là, puisqu’un projet chasse l’autre, dans ma tête, et histoire de complexifier l’histoire, je compte commencer la série de ceux et celles que j’ai rencontrés et que je n’ai presque pas connus. Ou mal. Ou pas suffisamment. Des portraits d'une mémoire in abstentia. Je crois que j’ambitionne d’être un homme complet avant de déposer les armes.

16:20 Publié dans Blog | Lien permanent

17/03/2014

L'effet Cadbury.

Je me souviens que, à Pigny, dépité d’avoir mis un terme de cette « partie de cache-cache » que j’avais tant attendue, j’en ai rajouté un épisode, une fin devenue alternative, que mon éditeur a immédiatement décrétée comme superflue. Il faudra que je m’en souvienne quand j’aurai tout dit d’Aurélia Kreit, même si tout restera à dire d’elle, après que je l’aurai quittée.  

19:48 Publié dans Blog | Lien permanent

16/03/2014

Propitiations.

J’avais proposé, il y a longtemps, à des amis de me donner des noms de personnes qui leur avaient fait du mal : je profiterais du contexte historique de « Aurélia Kreit » pour judéiser leur patronyme, l’ukrainiser également, et leur réserver un sort atroce, que les pogroms et autres persécutions de l’époque que je travaillais autorisaient, hélas. Ce n’était pas malin, mais les exutoires, souvent, manquent de finesse. J’avais moi-même massacré une de mes anciennes connaissances dans des circonstances particulièrement innommables, je dois dire. Et puis, les années passant, les torts se partageant et, surtout, le travail s’étant fait, la sentence s’est allégée, la haine a disparu. J’ai changé le nom de cette femme qu’on a massacrée à Krementchouk. Mieux, j’ai gardé le nom de ma vieille connaissance et l’ai déplacé dans les remerciements, au début du livre.

10:35 Publié dans Blog | Lien permanent