09/04/2014
Brèves de métro (3).
Le matin, très tôt,à heure fixe, les mêmes visages fatigués, et, une fois de plus, ce grand jeune homme mou, dégingandé, qui occupe à lui seul l'espace de l'Escalator, et dicte son rythme. Je le double, agacé, sans me rendre compte que je marche sur le sol tout juste nettoyé: dans le regard de l'homme de ménage, la même et terrible accusation de mépris que je lançais, il y a vingt-cinq ans, quand on marchait sur mes couloirs, fraîchement lavés, de l'hôpital de la Croix-Rousse.
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