29/11/2014
Ma banquière (ter).
Ma banquière, désormais, me donne des rendez-vous cinq minutes avant la fermeture de l’agence, quand il n’y a plus, dans la place, que la femme de ménage, elle et moi. Elle vient à ma rencontre, aujourd’hui, elle a de formidables collants couleur chair à gros poids rouges. Un ensemble impeccable, taillé sur ses grandes mesures. Elle me prie de rentrer, je n’en ferais rien, bref, je passe devant, puis je la laisse passer. Il y a entre nous un manège de séduction tel que même la Banque de France ne pourrait pas s’interposer. D’un coup, sa vie devient signifiante, nous déambulons, main dans la main, sur les berges du Rhône, elle est en week-end, pense à une année de disponibilité pour que nous fassions, ensemble, le tour du monde… Monsieur Cachard? MONSIEUR CACHARD? Vous n’avez pas stipulé « lu et approuvé », au recto de votre « clé en mains ».
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28/11/2014
La haine des absents.
Comment est-ce qu’on vit avec les absents, ceux dont on nous a annoncé brutalement, en une seconde, qu’on ne les verrait plus jamais et qu’il faudrait se contenter, pour le restant de nos jours à nous, de ce qu’ils nous ont laissé comme souvenirs, comme traces, comme marques de permanence ? Déjà, toutes nos vies nous ont habitué à ça, en moins pire : les deuils amoureux, les amitiés qui se perdent, sans explications, les portes qu’on ferme sur des moments qui nous avaient semblé indélébiles. Comment est-ce qu’on fait ça quand, en plus, celui qui est parti a pris soin d’ancrer des mots qu’on lui a confiés dans une forme d’éternité, revendiquée à l’aune de nos post-adolescences d’alors ? Comment est-ce qu’on peut s’accommoder de ces « Ouessant » à partir desquels on a accumulé les années, sans toujours leur trouver du sens, quand lui les a inscrits dans une mythologie qu’on consulte avec mélancolie ? Je vis avec cet homme depuis douze ans, après les deux petites années qu’on a passées ensemble. Même si je n’ai pas tenu tous mes engagements, auprès des siens, par crainte, par paresse, par peur de l’effet-miroir, même si j’ai gagné en fatalité sur ce qu’on a fait, si j’ai accepté qu’on ne puisse pas, techniquement, remplacer son aléatoire jeu de guitare, son très mauvais harmoniciste, même s’il m’arrive, souvent, de penser qu’il vaut mieux être vivant que mort, quelles que soient les difficultés de la vie, je vis avec lui, et n’oublie pas que son dernier 28 novembre, il l’a passé dans les studios d’Eloise, pour une première, pour la première session de ce morceau de 16’40, qui ne colle pas beaucoup avec les formats radios, cette histoire d’un homme de trente ans qui va passer une nuit à Ouessant pour se convaincre qu’un cap n’est jamais infranchissable, et que l’important, ce n’est pas d’y avoir été, mais d’y être allé. Un sentiment que j’ai encore éprouvé en Ukraine, il y a peu. Ce 28.11 là, nous avions le monde pour lui, nous étions heureux, à l’avance, de le conquérir. Il aura passé sans nous, avec un peu plus, quand même, de moi que de lui. Mais il est en exergue de Tébessa, avec ce « Nocturne » qui m’étourdit à chaque écoute, il est dans mon présent puisque je n’ai jamais accepté qu’il fasse mon passé. J’ai beaucoup écrit sur lui, aussi, il me l’aurait reproché, ce sentimentalisme, l’aurait évacué d’un rire sonore et d’une vanne bien sentie. Ou d’une de ses formules, que je n’ai pas oubliée (litote) : Ce fut, et ce fut bien. C’est fini, c’est très bien (antiphrase).
Ouessant (Laurent Cachard/Fred Vanneyre) - NADA... par cachardl
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27/11/2014
S'ouvrir au mouvement.
Dans la démarche artistique, le plus difficile n’est pas de créer, mais d’assurer, juste derrière, le travail de promotion et de diffusion: la plupart du temps, s’il est fourni par l’artiste lui-même, ce travail-là devient contre-productif, parce que s’il ne sait pas se vendre, il ne parviendra à rien, et s’il sait le faire, l’essence même de son travail paraît douteuse. S’il n’est pas suivi, si on ne prend pas en charge la diffusion de son (vrai) travail, le peintre, l’écrivain, le musicien fera le tour de ses cercles de connaissances et, s’il est populaire en amont, s’il a beaucoup d’amis, se réjouira d’un succès d’estime en trompe-l’oeil. C’est le cercle vicié, en amont, celui que tout le monde connaît, un jour. Celui auquel je me confronte moi-même quand des maisons d’édition nationales refusent des manuscrits qui, une fois devenus livres, me valent des mêmes le reproche de ne pas l’avoir mieux édité. Pour autant, rien ne dédouane l’artiste du travail qui lui reste à faire une fois qu’il croit l’avoir terminé, c’est une chose dont je suis convaincu. Alors, puisque ce texte a été validé par deux éditeurs, puisqu’il est paru à la fois dans mon recueil de nouvelles et en tirage à part aux Editions du Réalgar, même s’il a déjà un an et demi, même si, même si, puisqu’on approche du 150ème anniversaire de la naissance de Camille Claudel et puisqu’elle a - au-delà du raisonnable - marqué mon existence, je viens d’envoyer un exemplaire de « Valse, Claudel » et du « Camille » qui va avec, à la commissaire de l’exposition qui lui sera consacrée, très vite, à la Piscine de Roubaix. Je ne l'ai jamais fait avant, alors que les occasions et les expositions se sont multipliées, ces dernières années. Au pire, je ne récolterai qu’un peu d’indifférence supplémentaire, au mieux, je provoquerai quelque chose. Avec deux ans de retard, mais qui s’arrêtera à ça, face aux 150 qu’elle nous rend aujourd’hui? Et si je peux restituer un peu de ce que Jean-Jacques Coulon et Stéphane Pétrier m’ont apporté dans cette aventure, eh bien, ça n’aura pas été vain. Ça l’est déjà moins que ce qu’on a fait d’elle, de son vivant.
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26/11/2014
Ultra-moderne paranoïa.
Bon, j'aimerais bien que tous ceux qui sont censés se manifester le fassent, et ne me laissent pas dans cette gêne qui prend des allures d'hydre à multiples têtes, qui m'enferme dans des absolus qui n'ont rien d'inspirant.
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25/11/2014
Un début.
On n’a jamais rien su de lui, sinon qu’il venait des hauteurs de Palazzuolo sul Senio, un village au-dessus de Firenzuola, au Nord de la Toscane. C’est tout ce qu’il a dit aux Carabinieri, quand ils l’ont attrapé, parce qu’il n’avait rien d’autre à dire, rien, en tout cas, qui n’aurait intéressé quelqu’un. C’était un gamin comme l’Italie de la fin du siècle dernier en a fait des milliers, trop conscients du monde auquel ils n’avaient pas droit pour faire comme leurs parents, se taire et entretenir la filiation. On vivait plutôt bien, dans son village, mais on vivait sans aspiration, sans envie que les choses changent. Et du changement, il en voulait, lui : des voyages, des villes éternelles, des voitures de luxe et les femmes qui vont avec. De cela, non plus, il n’en avait parlé à personne : on l’aurait dissuadé de tenter sa chance, on lui aurait dit de mesurer celle qu’il avait d’être là, sans manquer de rien. Au pire, on l’en aurait empêché : son père, son frère aîné, qui y avait sans doute pensé, lui aussi, sans rien oser. Ils auraient menacé de tout raconter à la Mamma, se seraient servi de cette menace-là, celle de la faire mourir de chagrin. Il y pensait bien, au chagrin qu’il lui causerait, à sa mère, le soir, dans son lit. Quand il comptait tout, ce qu’il perdait, ce qu’il aurait à gagner. L’argent qu’il pourrait leur envoyer, pris sur sa première paye, son premier retour, ici, au volant d’une décapotable, rouge, évidemment. Ses rêves de victoire dans la Capitale, ses appartements, l’extase de ses parents quand il les y inviterait, eux qui avaient déjà renoncé, dans leur vie, à la connaître, cette ville qui leur paraissait comme tous les autres villes de l’étranger, étrangère à eux-mêmes. Pour eux, il n’y avait pas de fatalité, juste un choix qu’on avait fait pour eux et qui ne se discutait pas : que le petit dernier ait, très tôt, commencé à remettre ça en question les avait froissés, plus qu’inquiétés. Ils avaient tablé sur une crise passagère, misé sur un retour du raisonnable, la marque familiale. Ils s’étaient dit, un soir, qu’il était temps, certainement, de confier aux deux fils plus de responsabilité qu’ils en avaient jamais eu, qu’ils puissent s’inscrire dans une continuité, envisager les décennies à venir comme eux les avaient envisagées. Mais lui, dans son lit, un soir, fit basculer la décision, en une seconde. Pas plus qu’il ne se voyait passer sa vie ici, il n’envisageait pas de partager la ferme familiale avec son frère, quand ses parents n’y seront plus. En fils cadet, il serait toujours relégué, devrait rendre des comptes et retrouverait une autre figure d’autorité. C’était acté : il partirait, un matin, sans rien dire à personne, se construirait là-bas, puis reviendrait, oui, c’est cela, c’est ce qu’il allait choisir. Alors, un jour, à l’aurore, il prit le paquetage qu’il avait, la veille, dissimulé sous sa couche, passa sans bruit devant la chambre des parents, qui se lèveraient, comme à leur habitude, une demi-heure plus tard, le temps qu’il mettrait pour descendre la colline, puis trouver une voiture qui l’emmènerait loin de tout ça.
Il n’éprouva rien de particulier quand il ferma la porte, sans un bruit. Même le chien se demanda ce que pouvait faire son maître dehors, à une heure pareille, mais ne se manifesta pas autrement qu’en l’accompagnant jusqu’en bas du pré, de là où il le regarda partir, ensuite. Dans chacun de ses pas qui l’éloignait, il y avait un mélange de crainte qu’on dépasse et de fierté de l’avoir dépassée. Il lui semblait qu’il était déjà vainqueur, qu’il suffisait de l’avoir fait pour déjà gagner sa liberté. Il entrerait dans Rome comme il sortait du pré, ça ne faisait aucun doute.
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24/11/2014
Filer à l'anglaise?
Je lis ici une anthologie de différentes façons de quitter une soirée, selon que l'on est Français, Anglais, donc, Irlandais pour les Américains, ou Hollandais, encore. Une étude qui me renvoie à un sujet d'étude, récent, appliqué au roman et, merveille de la mise en abyme, à l'interrogation permanente du bien-fondé de ce blog, après cinq années de notes quotidiennes: en fait, le blog devient doute quand l'édition se fait attendre. Après, il devient accompagnement de ce qui se passe autour du livre. Tout n'est jamais que cercle vicieux, dans ce domaine, de toute manière. On rejette un livre qui, paru ailleurs, fait l'objet d'éloges et d'interrogations: mais pourquoi ne pas l'avoir sorti autrement? Bref, j'approche, d'ici à quelques mois, des 1500 notes (en réalité plus, mais j'en ai enlevé au bout de la première année). Je souris en me disant que si tout va bien pour Aurélia à ce moment, le blog vivra de lui-même. Je souris mais la condition est émise, tout de même. J'aime les gens qui doutent, disait Anne Sylvestre. Je la comprends, mais c'est dur.
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23/11/2014
Merlin.
Enchanté!
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22/11/2014
L'héritage de la Valse.
J’ai déjà tout dit sur la Valse de Camille Claudel, mais elle me semble justement concentrer toutes les émotions qu’il est possible de concentrer sur un seul mouvement dont il est impossible, à son contact, de penser qu’il puisse être immobile. Un rappel :
« Une valse génère autant qu’elle sépare,
à tourner sur moi-même je m’use la raison
je crois que je gravite, autour d’un astre noir
je rentre dans le feu d’une valse-hésitation ;
« déjà morte», Camille, lors même qu’en ton cœur,
il n’est nulle fortune que l’un d’entre vous meure…
Le groupe apollinien se ferme sur lui-même
puis s’ouvre au mouvement, se contient puis explose :
c’est à la Volupté que le drapé m’emmène,
je m’emmure vivant et mon corps s’ankylose »
extrait de « Valse, Claudel»
plus une affiche, celle du film de Bruno Nuytten, inégal mais inégalé, avec une appropriation du rôle jamais envisagée jusque là. La Valse, c’est une frénésie qui incarne le sentiment, puisque l’illusion y est totale : comme quand on fixe un point sur un mur jusqu’à le voir bouger, les deux amants qui s’adonnent à la danse sont en fait les représentants de tout ce qui fait qu’un émoi précède la raison et la détermine. La main droite de la femme est délicatement posée sur celle de l’homme qui ne se l’approprie pas mais lui oppose un bras ferme et musclé, dont l’épaule marque la ligne de force. Dans le difficile chemin d’une émotion, à ce titre, une simple main posée par empathie sur le bras de l’autre peut entrainer non pas un malentendu – on n’en est plus là, à ce niveau de réflectivité – mais l’édifice d’une vie parallèle nourrie par l’imagination. Dans la Valse, ce n’est plus la valse qui compte, mais le récit amoureux des deux danseurs. Lesquels sont trop penchés l’un sur l’autre pour qu’on ne les prenne pas pour des amants, ce que la position de la main droite de l’homme ne peut que corroborer. Mais il est des imaginaires qui se nourrissent de ce qui n’existera jamais et en cela, oui, on vit parfois mieux que moyennement dans des récits parallèles qu’on ne se fait pas (ce serait pathétique, au sens propre) mais qui se font d’eux-mêmes. Les plus belles histoires d’amour, indépendamment de celles que nous avons vécues, se font parfois le temps d’un trajet de métro ou d’autobus, dans la construction mentale d’une histoire qui ne connaîtra même pas de premier pas. S’évitant ainsi autant de derniers mots. La Valse, c’est l’allégorie des amours que nous voudrions vivre mais que nous ne vivrons pas. Qu’on trouve le principe – qui n’en est pas un puisqu’il ne se décide pas – pathétique, soit, mais il n’en reste pas moins qu’on peut dans de tels moments vivre plus que ce qu’on l’a vit ou ce que l’on a déjà vécu. Regarder les danseurs peut amener celui qui les regarde à considérer son existence au regard de celle qu’ils ont eue et si la raison est toujours là pour rappeler que leur existence n’est pas réelle, elle ne peut empêcher de considérer la réalité de la sienne comme inférieure à la leur, fût-elle virtuelle. Il est ainsi des caps que l’on peut franchir pour apprivoiser les émotions que l’on sécrète : le premier consisterait à les hiérarchiser et ne jamais laisser une émotion déjà vécue supplanter celle qu’elle supposerait remplacer ; le deuxième revient à les ancrer dans une réalité qui leur serait possible, sans qu’elles soient dénaturées. Ainsi, il semble préférable de ne vivre que ce qu’il est possible de vivre d’une relation plutôt que de s’en priver en amont pour des raisons qui ne sauraient être, de toute manière, que morales et sociétales. L’adultère, par exemple, est un procédé, pour peu qu’il soit voulu, indéfendable, non pour des raisons morales, mais simplement parce qu’il est la résultante d’une accélération des émotions qui finit par les annihiler. Plus de frôlement, plus de séductions, plus d’approches, on va vers un immédiat qui ne fera qu’accélérer les frustrations, dans un sens ou dans un autre : on peut, si le plaisir est là, le mettre au sens de la quête et souffrir de l’impossibilité de sa fréquence ; s’il n’est pas là, regretter d’avoir perdu les étapes qui auraient pu le provoquer. C’est difficile, hélas, au bout du compte, difficile…
Hiérarchiser les émotions en regardant la Valse, c’est comprendre que les deux protagonistes sont trop engagés dans le mouvement pour que celui-ci ne soit que le mouvement qu’il prétend qu’il est ! Il a d’ailleurs fallu que Camille habille ses personnages pour qu’on crie – oh, bien tardivement ! – au génie alors même que le nom qu’elle donne à sa pièce n’est qu’un leurre. Il y a donc du vertige, de l’envie, du refoulement et la certitude qu’une partie de ce qu’on ressent a déjà été vécu, peut-être même par nous même si l’on ne s’en souvient pas vraiment. Ou par bribes, seulement. Il se peut que ceux qui n’arrivent pas à remonter le cours de leurs émotions finissent égarés parce que ce qu’ils ont conscience de ne pas retrouver est supérieur en soi à ce qu’ils s’efforcent de considérer comme essentiel. Il en faut moins pour qu’un homme perde ses repères. La Valse n’est ainsi pas à conseiller à ceux qui pensent que l’insatisfaction ne peut en aucun cas être moteur d’une existence. L’individu qui aura ainsi patienté Rue de Varenne pour rien n’est en fait qu’une représentation de cet entre-deux, entre le temps détruit et le temps essentiel : plus tout à fait dans la volupté de l’attente ni dans la déliquescence de l’après. Quand revoilà le « ou bien, ou bien », le choix et la conscience de son contraire, qui oblige celui qui s’y prête de tout porter en lui jusqu’à la fin. Ne jamais rien abandonner tout à fait, garder le gène de l’émotion telle qu’elle est apparue, c’est ce à quoi se destine l’Epiméthée de l’émotion. Parce qu’il est, par essence, condamné à échouer (puisque défiant la finitude des choses). Mais il se peut que son échec soit supérieur en matière à la prétendue réussite des autres, à condition qu’il ne s’y complaise pas, ce qui, de toute manière, dénaturerait l’émotion ressentie. C’est ainsi qu’on peut se confronter à l’existence terrible de Camille Claudel et à ses amours avortées parce que ni l’une ni les autres n’auront été à la hauteur de ce qu’elle en a représenté. A ce titre, il est confondant de constater que la plupart des gens à qui l’on en parle pensent qu’elle est morte jeune alors que justement, sa vie s’est étirée dans un long calvaire, dont on n’imaginait pas la langueur quand déjà, elle confiait dans sa correspondance :
« D’où vient une pareille férocité
Vous qui connaissez mon attachement à mon art,
Vous devez savoir ce que j’ai dû souffrir
Du rêve que fut ma vie, ceci est le cauchemar. »
Comme si elle n’avait compris que trop tardivement qu’on lui ferait payer l’absolu qu’elle avait réussi à enfermer dans ses êtres de bronze. La société des hommes a fini par recréer les damnations des Dieux grecs, mais avec toute la médiocrité qui les caractérise quand ils se contentent d’être eux-mêmes au regard des autres qui composent la société. Des êtres manifestes, seulement. « La Valse » touche à l’intime, et ça, c’est punissable.
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