07/12/2014
Billet dur*.
Cher crétin,
Non, ce n'est pas au chat de mon hôte que je m'adresse (il l'a nommé comme ça pour sa propension à faire un peu n'importe quoi) mais bien à toi, l'illustre inconnu qui parsèmes régulièrement cet espace de tes commentaires imbéciles, obscènes ou, c'est plus embêtant, mensongers quand ils empruntent l'identité de personnes que je connais et apprécie.
Il est possible qu'on se connaisse, en fait. Ou plutôt que tu m'aies rencontré, et que je n'aie pas fait attention à toi. Ou que la femme à laquelle tu prétendais m'ait trouvé tellement plus signifiant que tu le seras jamais, je ne sais pas, mais en tout cas, cet amour que tu me voues devient pesant: ni sur mon quotidien ni sur le chemin que je continue de tracer, mais sur le fait que, chaque jour, tu m'obliges à m'intéresser à toi au moins cinq minutes, le temps d'effacer tes excréments littéraires (si je puis dire) et passer à autre chose. Vu ton niveau d'écriture, il se peut aussi que tu m'aies eu, ou que tu m'aies, en face de toi dans un autre cadre, et que tu prennes ta revanche, dans l'anonymat de ton pseudo et de la toile, sur le manque de piquant et de panache de ton existence, mais tu seras bien obligé, quand tu auras passé l'âge du Biactol, de reconnaître que je n'y suis pour rien. Et que quitte à t'acharner sur moi, je préférerais que tu le fasses de façon plus critique, en apprenant à lire, par exemple. Cela étant, je te reconnais de la pugnacité et une certaine forme de talent, dans ta continuité post-vichyssoise: je pourrais même envisager un recueil de tes interventions, si mon éditeur est d'accord. On appellerait ça "Journal d'une merde", il me dit que le titre est vendeur.
Je t'embrasse pas, t'as pas enlevé tes élastiques.
* emprunté à Christophe Conte.
18:08 Publié dans Blog | Lien permanent
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