06/01/2015
Après.
Et puis cette seconde où tout bascule, cette incroyable mesure d’un temps qui s’écroule, qu’on ne revivra que par procuration, la mise en branle, écrasante, de la mémoire juste après que l’instant est passé. Le décompte, déjà, de cet après, du regret, qui sait, du « Enten-Eller » (Ou bien… Ou bien) qui a marqué ma vie et que j’aurais préféré, peut-être, ne jamais rencontrer : on ne prend une direction qu’en pleine conscience de la direction contraire, et all that kind of things. Toute cette lucidité qui fait que la matière est inépuisable, mais qu’elle épuise celui qui l’a cherchée.
17:19 Publié dans Blog | Lien permanent
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