Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/10/2014

Un moment.

Il a suffi d'un air partagé, inconnu de tous les autres, pour qu'ils retrouvent les habitudes des vingt années passées ensemble: il faut dire qu'ils n'avaient pas lésiné sur la rareté, avec ce duo d'un chanteur populaire en quête de respectabilité disco et son fils soucieux d'emprunter les pas de son père. Mais seul l'instant comptait, rien d'autre de ces calculs d'apothicaire. 

21:17 Publié dans Blog | Lien permanent

11/10/2014

Soudain.

Pourquoi ce souvenir me revient-il aujourd'hui? L'ami d'un ami qui, découvrant ma chambre d'adolescent, s'amuse de ce que j'aie collé au mur tout ce qui me détermine: un poster d'Alain Larrouquis, un autre de Drazen Petrovic, une affiche d'un concert d'Aurélia Kreit, une autre d'un 'Huis-Clos' à la Croix-Rousse... Tous ces éléments qui se côtoient, désormais, dans ma bibliothèque.

14:42 Publié dans Blog | Lien permanent

10/10/2014

Paradis perdu.

On ne dira jamais assez le courage et la résistance de ceux qui lisent des vrais livres dans le métro.

15:09 Publié dans Blog | Lien permanent

09/10/2014

Magma.

D'où viennent les nouveaux sujets d'écriture, une fois qu'on a évacué l'illusion que parler de soi suffit à en faire un objet de littérature? L'urgence que je ressens dans la bonne littérature de revenir à une histoire qui nécessite de la documentation, le refus de la facilité, est un bon moteur, le seul qui ait du sens, selon moi. Il y a le divertissement, objectera-t-on, justement. Sauf que le divertissement est toujours mis en avant par ceux qui ne connaissent que lui, et ne peuvent, de fait, l'apprécier à sa juste valeur, en perspective. A partir d'une absence, je compte - en ce jour d'attribution du Nobel à Modiano, une bonne nouvelle - m'attaquer à un sujet sur lequel, spontanément, je n'ai ni autorité, ni compétence. Sauf celles qu'on me prêtera quand j'en aurai terminé.

18:24 Publié dans Blog | Lien permanent

08/10/2014

L'instant A.

bilan.JPGLa photo est flatteuse, je n'attire pas autant de personnes sur mon seul nom, mais elle restitue bien l'ambiance de ce beau moment à l'Esplanade du Lac, à Divonne-les-Bains, en septembre. Elle a surtout l'immense avantage de me mettre en scène en même temps que mon personnage et ça, ça n'a pas de prix. Un temps, au moins, Aurélia aura (ré)existé. La suite ne m'appartient déjà plus.

©Lettres Frontière

15:56 Publié dans Blog | Lien permanent

07/10/2014

La Marraine.

Je lis ses livres mais n'ai jamais écrit sur elle, parce que son univers est si fragile qu'il me semblerait fatal d'y entrer avec la bestialité qui me sert d'énergie. Mais je la suis, dans ses doutes, dans ses failles, dans son rapport vital à l'écriture, dont elle fait un sujet quand celle-ci lui échappe. Elle a contribué à ce qu'on m'élise/me lise, et quand toutes les lumières se sont éteintes, quand la promesse est devenue oubli, elle a ressorti sa plume évanescente et répondu à ma requête. Sans jurer de rien, ce dont je lui sais gré, justement. Elle a un jour parlé des fées nécessaires à tout parcours, humain ou littéraire, de la nécessité de se perdre un peu, aussi. Je ne sais pas quelle sera l'issue du mien - le difficile est le seul chemin - mais je sais déjà que j'en ai trouvé une, de fée.

16:55 Publié dans Blog | Lien permanent

06/10/2014

Débats.

Il y a tellement de sujets polémiques que je n'aborde pas avec moi-même que je ne me vois pas m'en ouvrir publiquement.

17:55 Publié dans Blog | Lien permanent

05/10/2014

Hasta el fin.

Ils ont attendu qu'on s'en aille, consciencieusement, puis ont remisé eux-mêmes leurs affaires, pour d'autres activités, ailleurs: l'hôtel dans lequel j'ai passé le premier week-end de mes grandes et lointaines vacances, puis la sacro-sainte semaine juste avant la rentrée, fermait aujourd'hui. Juste après que je suis sorti de l'eau. Il se peut que la mécanique des places devienne la matrice des mers, un jour.

21:18 Publié dans Blog | Lien permanent