15/07/2013
Avant la fin.
Je n'écris pas non plus ce soir: demain sera ma dernière note avant la fin d'été et, qui sait, de blog.
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14/07/2013
In abstentia.
Pas de note aujourd'hui, la restitution de la rencontre d'hier attendra demain: je suis au bord d'une piscine, comme tous ceux qui affichent leur vie réussie. Avant de rentrer dans mon 55m2, sous la canicule.
20:22 Publié dans Blog | Lien permanent
13/07/2013
3ème temps.
Troisième jour du Littérature & Musique Tour, dans un décor qui me fait penser à la scène sublissimme de "Hable con ella". Violoncelle compris, sans Caetano Veloso. Pour l'instant.
17:34 Publié dans Blog | Lien permanent
12/07/2013
Sous les toits.
Très beau moment, encore, que ce concert sous les toits, version trois du concept "Littérature & Musique" qui progresse. Jouer après une journée de travail en studio pousse les musiciens à l'excellence et la soirée d'hier s'en est approchée, même s'il reste du travail. Le concept lui-même évolue: moi qui voulais ne rien dire d'autre que les mots de mes livres, je suis revenu à une prestation plus éloquente. Pour dire quelques mots, pour dédramatiser aussi l'aspect un peu solennel. Dans Littérature et Musique, le mot Littérature fait peur. Et la teneur des textes, sur laquelle on n'a jamais transigé, n'incite pas à la gaudriole. D'où le principe resserré dans le temps, trois quarts d'heure dont deux rappels. Hier, ma position était parfaite, inclus dans l'arc de cercle, tabouret haut, couvant mes trois saltimbanques. Profitant du moment, en plein. Cabotinant un peu, pour faire tomber la pression entre les extraits et les chansons enchainés. Gérard dirige, du regard et du sourire, comme à l'habitude. Clara excelle, elle a joué deux heures avant le concert, sans se soucier des premiers arrivés, hypnotisée. J'assumerai la répétition de ces propos: Éric a composé les morceaux, les interprète avec la fragilité qui leur convient; Gérard les a arrangés, avec rigueur et professionnalisme, les a sublimés ; Clara les a illuminés de sa grâce et de celle de son instrument. J'observe le public, curieux et attentif. La controverse de Gilly revient: l'homme de "Ciao, Bella" est-il un lâche ou un vrai romantique? En bon sophiste, je pose la question mais ne souhaite pas y répondre, assurément. Je signe pas mal de livres à la fin, ce qui est bon signe. Celui que les invités souhaitent poursuivre la relation nouée avec les mots. Aujourd'hui, le travail de studio reprend, avec ardeur. Ces morceaux que tous ceux qui les entendent voudraient pour eux, ils ne sortiront que quand tout sera parfait. Du travail, il en reste. Du plaisir et de l'émotion aussi.
18:17 Publié dans Blog | Lien permanent
11/07/2013
Quartet.
Premier jour de studio dans les belles cabines aménagées d'Eric. Plusieurs heures d'installation nécessaires la veille au soir, le temps d'un ballet technologique à base de micros dédiés, de clics assignés à d'autres sorties, de dizaines de mètres de câbles et de pré-amp à faire chauffer. Un quatuor avec une place chacun, en arc de cercle en mode concert et en croisé en mode studio: chacun se voit, peut s'assurer en une seconde de l'aval d'un des trois autres, voire des trois. Le programme est serré, ce soir, c'est la 3ème représentation de "Littérature et Musique", en mode concert privé et, bonne surprise, devant pas mal de monde, ce qui incite toujours à donner le meilleur de soi. Drôle d'impression, maintes fois vécue mais sans cesse renouvelée, de voir les chansons qu'on a écrites se mettre en place. Il y a dix ans, Éric et moi rêvions d'une violoncelliste, elle est là. Avec Tonton, qui prend les choses en main en studio: réglage du son,´équilibre fragile. Les chansons ne se font pas en un tour de main, mais par capillarité. Le chant passe, les pistes de lapsteel et de dobro s'y ajoutent, le violoncelle irradie sa cabine insonorisée à l'éclairage feutré. Il faut que le musicien s'installe et se sente bien pour qu'on place les micros comme il convient. Ensuite, seulement, au casque et au clic, les trois commencent à jouerToujours le même pincement au cœur quand j'entends ce "à la moitié du temps donné" devenu gentiment mensonger. Les heures défilent mais rien ne presse: l'instant est suspendu. Et privilégié.
15:33 Publié dans Blog | Lien permanent
10/07/2013
Thunder Road.
L'envie de partir est, toujours chez l'homme, concomitante à la crainte de laisser derrière lui ce qu'il a vécu et ceux qu'il a aimés. Les actes manqués ont autant d'avenir que les projections mentales.
18:31 Publié dans Blog | Lien permanent
09/07/2013
Bretteur.
C’est assez vite fait de se faire des ennemis. Encore faut-il qu’ils tiennent dans la durée.
16:05 Publié dans Blog | Lien permanent
08/07/2013
Broceliande's Blues.
La fée Morgane jalousait la complicité que son demi-frère affichait avec son mentor : de fait, le duo Arthur/Merlin la réfrigérait.
17:12 Publié dans Blog | Lien permanent