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12/06/2013

La question d'Ali.

Un jour, un ami tunisien m’a demandé quel était le sens du mot sens : je n’ai plus jamais été le même.

15:25 Publié dans Blog | Lien permanent

11/06/2013

Tchi tcha!

charlton.jpgJe diffuse à des adolescents le Hamlet de Kenneth Branagh, la version quatre heures, en plusieurs séances : mieux, pense-je, qu’un goûter ou qu’un jeu de pendu pour occuper les dernières heures de l’année scolaire. Au moment de « la souricière », cette mise en abyme qui montre des comédiens reproduire la trahison fratricide, je fais une pause sur le visage de celui qui joue le vieux comédie - en pleine tirade de Phyrrus, incapable de lever son épée contre Priam. Je ne leur demande pas s’ils le connaissent, mais s’ils le reconnaissent. Parce que c’est Charlton Heston et que je leur ai déjà, au cours de l’année, diffusé « le Cid », de Anthony Mann, un blockbuster de 1961. 61/94, 33 ans plus tard, impossible pour eux, une telle projection mentale, à 15 ou 16 ans… Et je repense à cet enseignant d’histoire, qui nous emmenait au Cinéma Opéra voir les films d’Eisenstein et de Fellini, que nous trouvions pénibles sans oser le dire. Et que nous avons gardés.

10:28 Publié dans Blog | Lien permanent

10/06/2013

Effet-miroir.

J’adore les leçons qu’on me donne : elles me donnent l’occasion d'en savoir un peu plus sur les personnes qui en sont les auteurs.

18:32 Publié dans Blog | Lien permanent

09/06/2013

Préférences.

Je remercie tous mes lecteurs qui ont chacun un livre qu’ils trouvent meilleur que les autres, voire ceux qui me disent que telle nouvelle du « Gros Robert » est nettement supérieure à celles qui l’accompagnent. Comme ce ne sont jamais les mêmes titres qu’ils me donnent, me voilà rassuré.

16:55 Publié dans Blog | Lien permanent

08/06/2013

O.P.A en cours.

J’ai écrit en 2002 un texte dont je continue de croire qu’il est le plus beau que j’aie jamais écrit. C’est une chanson douce, une vague à l’âme amoureuse, l’histoire d’une femme à qui son passé se rappelle. Le titre, déjà, réutilisé depuis, était sublime : Indifférentiste. En référence à un cours de philo auquel, à l’époque, je n’avais pas compris grand-chose… Ce texte a été mis en musique, composé, interprété, plusieurs fois. Mais rien ne renvoyait suffisamment à la voix qui l’a mis au monde et sublimé. Depuis, j’attends qu’un chanteur de mes amis – ou  un ami de mes amis chanteurs - s’y attaque, demande à voir. Il y en a un qui m’avait dit que, mais j’imagine qu’il a renoncé.  Il est disponible, protégé, à la demande. C’est, cinq ans après l’offre amicale d’emploi non rémunéré lancée à Stéphane Pétrier, ma 2ème petite annonce publiée par ce biais. Ah non, troisième. Je m’étais amusé il y a quelques temps à chercher l’âme sœur et ce n’était pas malin. 

14:30 Publié dans Blog | Lien permanent

07/06/2013

The Geek mythology.

Il n’y a bien que virtuellement qu’on peut se défaire de deux cents amis en une journée et, dans le même temps, libérer 11,42GO de mémoire vive.

17:38 Publié dans Blog | Lien permanent

06/06/2013

Amateurs.

Image 3.pngLa question de la (semi) professionalisation se pose, mais ne trompe personne: dans l'univers artistique, on n'est jamais attendu, voire tout juste considéré. C'est un constat, pas même une aigreur, je maintiens. Un exemple? Près de 150 écoutes de "Camille" sur le site en ligne Bandcamp, qui propose aux utilisateurs un achat en ligne, histoire que la culture ne soit pas tout à fait gratuite et que les créateurs s'y retrouvent. 150 écoutes et pas un "Buy". Ne vous y précipitez pas par culpabilité, je préfère que vous achetiez le disque lui-même, parce qu'il est beau et parce qu'un jour, il sera rare. Pas parce que c'est moi, mais parce que c'est elle. Mais je ne voulais même pas parler de ça, aujourd'hui, seulement d'un projet qui prend forme mais qui nous mène, dans le même temps, vers nos limites collectives et individuelles. A partir de quand sait-on que c'est trop grand pour nous, à partir de quand, par exemple, demande-t-on à l'interprète de n'être plus - c'est déjà énorme - que le compositeur, à l'auteur de lâcher le siège pour quelqu'un qui le dira mieux, aux musiciens d'être soit davantage dans le travail, soit à l'extérieur du projet? Qui ou quoi décide qu'un projet amateur, au sens étymologique, se transforme et nous dépasse? Je n'ai pas encore fait le travail pour une oeuvre dont je sais qu'elle pourrait, potentiellement, attirer les personnes dont le métier est justement de trancher sur ces questions précises. J'ai accepté de déléguer, aussi, qu'il n'y ait pas confusion. Quelqu'un est en passe de s'occuper de "nous", ce qui confère au "nous" les obligations d'être à la hauteur de la présentation qu'on en fait. Et après? Eh bien après, voyez-vous, je n'en sais rien. S'il le faut, je reviendrai au roman, puisque dans le même temps, à force de différer, je n'attends plus que ça.

15:36 Publié dans Blog | Lien permanent

05/06/2013

Dead Man Walking.

Je découvre un blog dont, sur le Net, on se demande déjà s’il s’agit d’un fake ou non. Tout est évidemment possible, désormais, dans la faute de goût comme dans la malhonnêteté. Mais l’essentiel n’est pas là, il est dans la question sous-jacente et dans l’effet-miroir : que ferions-nous de nos trente derniers jours, mieux, de la conscience qu’il ne nous reste plus que ce temps et que, de fait, plus rien d’accessoire n’est possible? Ces thématiques du temps qui reste, elles font mon quotidien, mon fardeau et ma liberté réunis.

17:00 Publié dans Blog | Lien permanent