06/10/2013
Thunder Gift.
A l'heure des petites mélancolies du dimanche soir, on m'offre un cadeau prestigieux, quoiqu'un peu forcé. Qui vient de cette propension que j'ai d'être un monomaniaque de la chanson et de pouvoir écouter, parfois, des dizaines de fois de suite un morceau qui me marque dans l'instant et dont je sais que, quoi qu'il arrive, je le garderai. Je ne connais pas Jacky depuis très longtemps, mais suffisamment pour être allé l'entendre chanter. Ces jours-ci, alors que je faisais bénéficier mes virtuels amis des vingt-cinq versions réunies de ce chef-d'oeuvre de chanson qu'est "Thunder Road" - une chanson qui aura attendu que ma vie s'y accorde pour produire en moi son plein effet - elle m'a maudit mais s'y est collée. Et là, à l'instant, paf! Dans ma vie, j'ai entendu des gens chanter des textes que j'ai écrits, j'en ai même entendu d'autres reprendre certaines de ces chansons, mais jamais on ne m'avait offert, autrement qu'en concert, un de mes morceaux fétiches. C'est fait et j'en suis heureux: dans ce qu'elle dit de la relation, l'envie de construire, quitte à tout lâcher pour prendre la route, ce texte m'émeut absolument, le cadeau encore plus. On compare, ailleurs, cette chanson à un poème de Shakespeare. Et en shakespearien, je valide.
20:13 Publié dans Blog | Lien permanent
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