06/05/2015
Philosophie (de vie).
C'est vrai, le monde n'est pas conforme à notre volonté mais notre pouvoir d'agir croît avec la connaissance que nous en avons. Claude Raisky
17:42 Publié dans Blog | Lien permanent
05/05/2015
Chaos Technique.
Voilà un être, brillant s’il en est, capable de résoudre les plus grandes équations physiques du monde et déconnecté des contingences à un point qu’il en oublie même de formuler la demande qu’il est venu faire, supposant, dans ses schémas, que l’autre l’a déjà comprise. Sans doute parce qu’il est dans la vie comme dans les laboratoires de physique nucléaire qu’il a montés, à moitié en impesanteur et l’autre carrément à l’ouest.
17:35 Publié dans Blog | Lien permanent
04/05/2015
Pierre Richard.
J'ai cet ami, lecteur fidèle, à qui j'envoie systématiquement une pensée ensoleillée, à chaque fois que je passe à hauteur d'Uzès. Là où il se rend annuellement en vacances, de son côté. Sous la pluie, toujours.
17:25 Publié dans Blog | Lien permanent
03/05/2015
Chroniques du départ (1).
Plus encore, ceux qui font comme si j’étais déjà parti, pour mieux envisager que j'aie pu le décider, en amont : rien de visible, mais quelques ellipses, des regards qui fuient, la fabrication de l’absence avant qu’elle fût réelle. A ce titre, l’administration fait école, qui mute six mois avant qu’on s’en aille, affecte l’autre dans la foulée, six mois avant qu’il arrive. Ainsi, le dédoublement est total : on n’y est plus tout en y étant encore. Plus que jamais, et sans conversion, je suis le Tartuffe de la représentation qu’on fait de ma vie : on parle de moi, on parle pour moi, mais je n’interviendrai qu’au 3ème acte, quand il sera question de rendre réel le fait que je m’en aille.
19:48 Publié dans Blog | Lien permanent
02/05/2015
Partir quand même.
Je ne m’en vais pas au bout du monde, et la destination que j’ai choisie ne m’est pas inconnue, loin de là : cela fait plus de vingt ans que j’emprunte, régulièrement, le chemin de cette île singulière dont j’aime la lumière, la vie quotidienne et la présence, permanente, de la mer. Mais partir a des incidences, pas seulement pour celui qui part : l’effet-miroir joue en plein, on me berce de promesses, ou de craintes qui ne sont pas les miennes. L’absence à venir joue déjà, en plein : c’est ce qu’elle annonce de moi in abstentia qui rebat les cartes de ma présence, dont le décompte a commencé. Ce pourrait être flatteur, mais à mon âge on n’est plus dupe. La table rase n’est pas au programme, pas au mien, du moins, mais il y aura de la casse. On est dans le syndrome Chéreau : ceux qui m’aiment prendront le train. Ou m’inviteront à le prendre pour que je vienne les voir.
18:47 Publié dans Blog | Lien permanent
01/05/2015
Lexicologie.
Les mots ne sont plus les mêmes selon qu'on les utilise de façon consciente ou provocante: l'humanitude, par exemple, n'est pas un terme que je connaissais jusqu'à ce soir, avant que l'on me convainque de son existence dans le cadre d'une réflexion sur la thérapie en gériatrie, la prise de conscience par un individu de son appartenance à l'espèce humaine. Alors, soit. Bref. Au jour d'aujourd'hui, hein, c'est une question de ressenti.
19:37 Publié dans Blog | Lien permanent
30/04/2015
Nelsonmonfortisme avéré.
En hommage à tous ces auteurs que je ne peux lire que traduits, j’ai écrit ce matin un texte dans une langue que je ne connais pas, et j’attends, fébrilement, que mon fils me corrige : il n’y a pas d’écrits sans humilité.
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29/04/2015
Exaltation.
Mes seules amies sont les amoureuses de mes romans : elles trouvent toujours la force de renoncer à leur amour.
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