30/08/2015
Antalya Kebab.
Tout, jusqu’aux couleurs et aux initiales du marchand de la rue Mario Roustan, me ramène à ce pour quoi je me suis isolé, ici. Alors, une fois les marques prises, une fois les échéances passées et assumées, je me remettrai à l’ouvrage et finirai par faire quelque chose de juste. A part ça, « la partie de cache-cache » a été enregistré pour la Bibliothèque sonore de Lyon et je m’en réjouis: tout le monde viendra me voir pendu, sauf les aveugles, bien entendu.
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29/08/2015
Brasucade.
Sinon, le nouveau record (du monde) a été homologué hier: 1,7 tonne de moules à la braise au lieu des 1,4 précédents. Selon les organisateurs, et nonobstant la plâtrée que j'ai engloutie, la performance était programmée avant que j'arrive.
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28/08/2015
Yousia & Hupokeimenon.
Se retrouver comme à l'adolescence, à suivre des leçons de conduite par un moniteur qui aime blaguer, c'est aussi une façon de savoir qu'on ne sait rien, et, par ailleurs, qu'aucun des présocratiques n'avait le permis de conduire.
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27/08/2015
Trapped.
S'il y a bien une chose que je déteste, ce sont les effets d'annonce.
19:01 Publié dans Blog | Lien permanent
26/08/2015
Renvoi aux 22.
Vous verrez bien que demain, j'aurai quelque chose de fascinant à vous dire.
22:04 Publié dans Blog | Lien permanent
25/08/2015
L'outrage des caresses et du temps.
Ce ne sont pas les années qu’il reste à vivre qu’il faut compter, mais ce qu’on va y mettre, qui ne peut plus rien avoir à faire avec le superflu.
20:44 Publié dans Blog | Lien permanent
23/08/2015
NDE.
Et puis ce moment où tout s’arrête, où l’élément est plus fort, où l’on repense à cette petite de « la partie de cache-cache », qui étouffe et ressent une impression familière. Tout remonte, pendant qu’on lutte, l’imbécillité (la sienne) qui nous a mené là, l’ironie de quelques mètres, seulement, à remonter alors même qu’on n’en a pas gagné un depuis de longues minutes, la vie, sur la rive, qui continue quand on s’en éloigne, l’acceptation, pour se sortir du piège, d’échouer durement mais d’échouer au moins, prendre le rocher pointu pour la bouée de sauvetage, se dire qu’on comptera les dégâts après, si l’on s’en sort. Et qu’on ne nous y reprendra plus : une promesse facile à tenir, assurément.
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22/08/2015
De là où je suis.
Attention, antiphrases : j’ai arrêté de dire que j’ai privé Carole Martinez du Prix du 2ème roman à Grignan, en 2012, alors même que son merveilleux « Domaine des Murmures » le méritait amplement, comme il aurait dû avoir le Goncourt la même année, et pas seulement celui des Lycéens, même si, de fait, le vote des élèves est beaucoup plus noble et juste que celui des cacochymes de chez Drouant (plus fidèles à leurs récipiendaires que le jury de Grignan, remarque...). J’ai arrêté de dire que Christian Chavassieux et moi avons, jusque là, suivi un parcours croisé d’amitié et d’écriture qui nous a conduits dans des endroits merveilleux, jusqu’à la Réversibilité. Je n’ai jamais dit que j’avais sollicité Paola Pigani, qui avait fait dédicacer "Tébessa" pour un mystérieux Federico, pour qu’elle propose le manuscrit d’Aurélia à son éditrice. De là où je suis maintenant, je ne dirai plus rien de tout ça. Mais qu’on sache, parce que c’est d’importance, que tous les trois sortent ces jours-ci un livre et que ces livres-là, il faut les acheter (chez un libraire indépendant), les lire et conseiller à d’autres de faire de même : « Les Nefs de Pangée », de Christian Chavassieux, sort chez Mnémos, « Venus d’ailleurs », de Paola Pigani chez Liana Levi et « la Terre qui penche », de Carole Martinez, chez Gallimard. Je lirai ces livres quand j’en aurai terminé avec ceux que je dois lire pour St Etienne.
10:29 Publié dans Blog | Lien permanent