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20/05/2015

Géométempsychose.

Plutôt la mort que la Balkanysation, avait juré Tito, qui ne comprit jamais, de fait, qu'on le réincarnât à Levallois-Perret.

17:37 Publié dans Blog | Lien permanent

19/05/2015

Fils.

Les lectures de Daniel Damart, des Editions du Réalgar​, sont éloquentes: d'après lui, le père de Jeanne Benameur, que j'interrogerai à Saint-Etienne en octobre, dirigeait la prison de Tébessa, en 1956 et, sans rapport de cause à effet obligatoire, Jeanne mena, plus tard, une psychanalyse avec une dénommée Claudie Cachard. A ce stade-là...

15:37 Publié dans Blog | Lien permanent

18/05/2015

Anacoluthe révisio-pataphysique.

Adolf Hitler se fût nommé Pepito, les Nazis l'eussent acclamé sous les cris de "Heil, Pepito!"*: la face du monde en eût été changée.

* Des noms de groupes absurdes et saugrenues font parfois le charme de FB.

18:16 Publié dans Blog | Lien permanent

17/05/2015

Quand tu t'en iras.

Je me détache progressivement de tout ce que j'ai fait en tant qu'auteur, depuis 2008: les espoirs, les récompenses, les déceptions, tout ça m'aura été utile pour comprendre que ça ne m'a servi à rien. En rangeant pour la énième fois mes affaires dans des cartons, je me demandais même si je n'allais pas restituer aux organisateurs cet encombrant trophée du 2ème roman, les remercier du rien qui a suivi, mais mon éditeur m'a rappelé, récemment, que toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire, que j'ai déjà été déclaré persona non grata d'un Salon important, alors... Même la provocation et les délires de persécution de certains auteurs m'ennuient. Pour autant, puisque je ne suis pas à un paradoxe près, j'attends avec impatience, maintenant, d'être dans la place, là où je vais, avec des livres sortis des cartons, les connexions qui s'imposent, et ma table en fer forgé sur le (petit) balcon qui donne sur la place. Rue Paul Valéry. Pour reprendre mon (vrai) travail d'écriture, terminer ce que j'ai engagé et enfin me consacrer à la pêche. Avec un oeil gardé sur "l'Echappée Belle", la petite librairie pas loin de chez moi. Qui pourra m'accueillir, en auteur ou en animateur de rencontres, puisque je vais donner là-dedans, prochainement, aussi. Je serai un homme à la mer de plus, mais sans drame, sans sauve-qui-peut: en équilibre.

19:03 Publié dans Blog | Lien permanent

16/05/2015

Fan de.

"Tu es l'amour de ma vie, d'ailleurs , je suis en couple depuis 19 ans et mon ami veut m' épouser mais je t'aime tellement que depuis cette date je refuse sa demande en mariage... ton amour pour la vie. Rendez-vous à Limoges en octobre 2015 pour ton concert, tu ne verras que moi!!! ta Poucinette.J'eus quelques fans, naguère, dont une encombrante, mais j'apprécie, depuis, de ne jamais être devenu Johnny.

18:10 Publié dans Blog | Lien permanent

15/05/2015

Codifier l'incodifiable.

Oui, je sais, pas facile, à sept ans, de savoir ce que c’est que ce Duende. Pas facile  de se poser la question quand son père est en train de partir, sous ses yeux. Mais tu n’y échapperas pas, dans ta vie, Diegito, alors autant t’interroger tout de suite. Parce que cette blague-là, que Federico a inventée, elle perdure et n’a pas fini de briller. L’avantage, c’est que c’est une question pour laquelle personne n’a de réponse. A la base, c’est le maître dans la maison. Chez nous, la maison était grande, et comme il n’y avait ni salle de spectacles ni tablaos, c’est là que se passaient les fêtes, que défilaient des artistes, des chanteurs, des danseurs, qui venaient chercher la guitare de Ramon, le plus souvent. Et c’est de la maison que venait ce Daemon,  l’esprit même du flamenco. Une catharsis, sans doute, mais comme on a voulu la garder pour nous, on lui a donné ce nom bizarre. Du grand salon aux scènes que j’ai connues, c’est lui qu’on sollicitait, en étant le meilleur possible, soir après soir : en essayant de recréer, dans des salles de plus en plus grandes, le rassemblement de la communauté, autour de la Juerga flamenca. Sans les verres qui tombaient, dans la maison d’Algeciras. C’est sur cette idée que, à chaque fois, j’ai choisi mes danseurs : pas seulement parce que c’étaient les meilleurs, mais parce qu’ils savaient, tous, se fondre dans le groupe et laisser monter la tension, se lever au moment le plus intense, émerger du lot pour retourner, une fois le Cante jondo sorti de leurs mouvements, à leur tabouret et aux palmas. Dans les soirées, chacun peut être soliste, à n’importe quel moment, s’il accepte, une fois le moment passé, de revenir à l’accompagnement. Aux palmas, au Jaleo, aux cris qui ponctuent l’intervention de celui qui s’est lancé. Alors, c’est sûr, il y a des codes et quand on se produit tous les soirs face à des gens qui ont payé pour voir, on ne peut que reproduire un minimum, mais si le Duende n’est pas sollicité, s’il ne préside pas au jeu, alors le concert sera mauvais. Sans émotion : il n’y a que les gitans pour savoir ça, et c’est pour ça que, partout dans le monde, ils m’ont accompagné, tous les soirs, par leurs cris de connivence. Asi ! Ole ! Venga Paco !

extrait de "Paco", en cours de fin.

15:55 | Lien permanent

14/05/2015

Mise au point-virgule.

Je n’accepterais d’aucun autre qu’il fût l’ombre de moi-même.

18:25 Publié dans Blog | Lien permanent

13/05/2015

Crétin des Alpes.

Réussir l’exploit d’être à ras du sol, bas de plafond et suspendu dans le vide fut l’œuvre de la vie de l’équilibriste imbécile.

17:28 Publié dans Blog | Lien permanent