13/11/2012
Tout va de travers.
˙sıloɔıʇɹoʇ un’p snld uǝ 'uoıʇɐɹıɯpɐ uoɯ zǝʌɐ snoʌ 'ǝʇou ǝʇʇǝɔ ǝp ʇnoq nɐ éllɐ sǝʇê snoʌ ıs ʇǝ ˙snld uou 'ǝɹıɐɟ à ǝɹʇnɐ’p uǝıɹ ɐ’u uo’nb ǝɔɹɐd ǝɹıoɹɔ ʎ ʇnɐɟ lı ˙suoısnllısép sǝp ǝɹèıʇǝɯıɔ ǝl ɹǝldnǝd ʇuɐllɐ sǝɹʇnɐ sǝl 'ǝɯɹǝʇ à ʇuoɹı ınb xnǝɔ ɹɐd ǝépılɐʌ ɐɹǝs ǝllǝ’nb ʇǝ 'ǝʇsıʇɹɐ’p ǝıʌ ɐɯ suɐp 'ʇǝɾoɹd np ǝpɐʇs nɐ ʇsǝ ʇnoʇ ǝnb uouıs ˙ǝʇınsuǝ ǝɹıp ǝnb ʇuɐɥɔɐs ǝu uǝ 'pɹoqɐ’p ǝɹıɐɟ ǝl ǝp ʇuɐılqno uǝ 'sɹǝʌuǝ’l à ʇǝllıq un ɹǝʇuoɯ ǝp ǝɹʇnɐ ǝun ǝɯɯoɔ uoçɐɟ ǝun ʇsǝ’ɔ sıɐɯ ˙ʇuɐlıdıɹɹoɥ ʇsǝ’ɔ ʇǝ ǝlıoʇ ɐl ɹns sıoɟ ǝp sɹǝıllıɯ sǝp nʌ éʇé àɾép ɐ ɐç 'sıɐs ǝɾ
18:16 Publié dans Blog | Lien permanent
12/11/2012
Ephémère.
Il faut se résoudre à l’évidence : toutes ces disquettes que j’ai soigneusement sauvegardées, je n’ai plus rien pour les lire. Et ce n’est peut-être pas une mauvaise nouvelle, finalement.
16:51 Publié dans Blog | Lien permanent
11/11/2012
Damnation.
Repris d'un statut FB, mais cette colère nocturne méritait d'être connue de tous ceux qui résistent encore (et que j'envie).
Je ne m'attache pas à grand-chose, d'ailleurs je n'ai rien. Mais on m'a volé mon écharpe noire et j'y tenais. Je me sens nu, dépouillé. Si j'avais pu la donner à un sans-abri, je l'aurais fait de bon cœur. Mais de savoir que c'est une espèce de trou du c... de la petite-bourgeoisie des pentes qui se la joue rebelle et créatif sans avoir rien fait de sa vie qui me l'a prise, ça me met les nerfs en boule. Et je hais ces endroits de pseudo-débauche où des moins-que rien viennent parader en mimant des extases collectives. Les gens m'ennuient, l'humanité aussi, quand elle est aussi vaine. Je hais les marques de temporalité et nonobstant mon écharpe, que l'absence d'écharpe me détermine malgré moi et par l'action d'un ectoplasme me fait chier! Ça va mieux en le disant? Il y a dix ans, quand des crétins avaient détruit la chouette de Dijon, j'avais écrit un manifeste, "Hululons!", pour qu'ils ne soient jamais tranquilles. Pas plus que ne le sera celui qui arborera ma belle écharpe noire à ma place, en usurpateur. Qu'il soit maudit jusqu'à la vingt-cinquième génération. Et encore.
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10/11/2012
10 mots, 5 minutes.
Un bouquet pour un coup de foudre, ça ne manque pas de cachet, ça démontre un savoir-faire unique, à protéger: voilà ce que, dans l'atelier, sans vis-à-vis, il annonça, ravi, à son équipe, éberluée par l'annonce de ses fiançailles.
15:47 Publié dans Blog | Lien permanent
09/11/2012
Occlusive orale sourde bilabiale.
"La Croix-Rousse, Fourvière, Montmartre, Chaumont? Toutes des buttes!" lâcha-t-il, dans l'énervement.
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08/11/2012
Des bureaux & des hommes.
Hervé Bougel - l’éditeur de chez Pré-Carré, à qui l’on doit déjà le concept de « photo qui bouge » - a sollicité quelques-uns de ses amis pour qu’ils photographient le bureau sur lequel ils travaillent. J’ai obtempéré avec malice, sachant que je venais à peine de le déplacer et, de fait, de ranger le capharnaüm qui y stagne habituellement. Jusque, le plus souvent, à me forcer à émigrer pour continuer à écrire. J’ai donc donné l’image, au sens propre, d’un écrivain ordonné, alors que je ne le suis pas. Même si je commence, comme beaucoup, par tout ranger autour de l’ordinateur avant de m’y mettre : une façon comme une autre de repousser l’échéance… Pour autant, je me suis rendu compte, dans l’inventaire, que c’est sans doute le seul lieu que j’ai toujours photographié dans les endroits que j’ai fréquentés. Ça m’en fait quelques-uns, maintenant. J’en ai même un de Vanneyre. Les bureaux, comme les ordinateurs, participent du cheminement d’écriture, ils en sont les jalons, même. Je disais récemment que c’est difficile de terminer un roman sur un autre ordinateur que celui sur lequel on l’a commencé. Animisme de bas étage, peut-être, mais les choses nous parlent, si nous avons entendre.
NB - En vignette, mon antépénultième, avec les portraits de mémoire au mur et les étagères de mes quinze ans.
15:07 Publié dans Blog | Lien permanent
07/11/2012
Bichette & Loustic.
Ça s'est joué à peu de choses, dans les travées du grand Salon. Lui, l'auteur renommé, goncourisable, sur lequel toutes les libraires - dont elle - se pâment, il allait passer voir celui qu'elle avait accompagné ici et dont elle lui parlait tant. Ils allaient se croiser enfin, il le lirait, peut-être, se dirait que finalement... Et puis non, en fait. Ils ne se croiseront jamais. Pas plus qu'ils ne seront ensemble, elle et lui. Mais il ne saura jamais si c'est lui qui l'a convaincue, in abstentia. Depuis, il le lit, dans les journaux, avec une pointe d'amertume et autant de regret. Et à chaque fois, il attend que finisse novembre.
09:17 Publié dans Blog | Lien permanent
06/11/2012
Alceste power.
Je ne fais plus de critiques publiques des livres que j'ai lus sur ce blog, sauf exception. Difficile, dans ce monde, de dire ce que l'on pense sans être taxé de jalousie, dans le meilleur des cas, ou de suffisance, pour le pire. La critique est un art complexe qui suppose qu'on s'appuie, déjà, sur une culture suffisante, ce qu'elle n'est jamais. Même si elle s'avère supérieure à d'autres, qui pourraient prendre ça pour une posture, dans un réflexe de défense et de déni. On tourne en rond, du coup. J'ai récemment proposé à quelqu'un de faire pour elle le travail qu'un éditeur fait pour moi. Mon éditeur, peu connu, mal distribué mais devant lequel certains auteurs que je connais auraient la même mine d'écolier que la mienne. De par, justement, sa culture abyssale et son exigence jamais démentie. Cette femme m'a confié sa nouvelle et j'ai dû lui expliquer en quoi elle était très mauvaise. Par souci de vérité et refus du compromis. Parce que dans le même temps, je connais des gens géniaux qui meurent de leur manque de confiance, quand d'autres trouvent que faire joli suffit à l'écriture pour en être. La figure de l'estomac est plus d'actualité que jamais. Le dernier mot de "Un monde sans pitié" - "P..., va falloir trimer!" - aussi.
17:47 Publié dans Blog | Lien permanent