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01/01/2013

Protocolaire.

2013. Un nom post-apocalyptique mais propice à toutes les superstitions, là aussi. La seule qu'il me reste, depuis que mon fils a refusé que son beau chat noir reste dans un appartement toute sa vie (Gaïa va bien, merci, elle passe sa nouvelle vie entre la campagne et les balades sur le toit de la maison des grands-parents de son ancien propriétaire, qui a gardé l'usufruit des caresses et des ronronnements), c'est ma chouette de Dijon, moulée et posée entre deux recueils, dans ma bibliothèque. Sitôt rentré, demain, je lui demanderai d'accorder tous les vœux que mes amis profèrent, et quelques-uns des miens. On ne sait jamais, sur une coïncidence, peut-être tous les éléments concorderont-ils, cette année. Sinon, il restera la St.Glinglin, à attendre.

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31/12/2012

2012, salopard!

Oui, bon, le titre, c'est pour l'effet. Moi qui ai connu un annus horribilis en 2002, je sais ce que c'est qu'une sale année. Et 2012 n'en fut pas une: j'ai fait de belles rencontres, dont une à laquelle j'ai cru longtemps. J'ai approfondi des amitiés, j'en ai créé d'autres. "La partie de cache-cache" a reçu le Prix du 2ème roman à Grignan, même si je crains devoir, dans quelques temps, m'en convaincre moi-même. J'ai posé, avec Camille, avec Éric et Gérard, des jalons pour une belle année 2013, qui m'emmènera peut-être loin de là où j'ai toujours pensé rester. Mais l'insatisfaction est un moteur, autant que l'intranquillité. Et j'attends de l'année à venir qu'elle m'apporte plus encore, sans trop y croire non plus. Pour autant, que ceux qui passent par là reçoivent mes vœux. Et en fassent ce qu'ils en veulent.

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30/12/2012

At the end of the Day.

On passe le plus clair du reste de sa vie à toucher du doigt ce qu'on ne sera jamais.

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29/12/2012

Danny Saint-Clair.

C'est l'histoire d'une fidélité jamais démentie et de deux parcours opposés. Partis d'un même lieu et d'un même statut il y a quinze ans, l'un et l'autre ont connu des chemins différents: l'un a gravi un par un les échelons du Ministère, occupe maintenant des fonctions importantes; l'autre, petit à petit, s'est détaché des vicissitudes de la fonction d'Etat, s'est restreint, dans sa tâche, à ce pourquoi on l'a recruté, et rien d'autre, cherchant l'équilibre dans des activités autres, dans lesquelles, déjà, on le reconnaît. Les deux se retrouvent toujours, une ou deux fois l'an, dans des lieux et des régions souvent différentes, chaque fois découvertes avec appétit, et appétence. Du genre de ces cadeaux que la vie n'offre pas à tout le monde.

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28/12/2012

La modification.

Le train est un champ sociologique parfait. Aujourd'hui, en quatre heures de temps, j'ai été confronté à deux pôles d'éducation: une fille-mère excédée par ses deux enfants, qui leur assénait des "Ta gueule!", "vous me faites ch....!" et des "J'vais t'exploser la tête!". Un homme, la trentaine, qui, d'un ton très doux, expliquait à son fils comment construire un dé de papier, puis lui faisant décliner les jours de la semaine en anglais et en espagnol. Dans le même temps, une jeune fille est venue vanter le nouvel espace tranquillité de la SNCF. En première classe.

14:44 Publié dans Blog | Lien permanent

27/12/2012

Noir, c'est noir.

Pas possible de rentrer à l’exposition Soulages, aujourd’hui : trop de monde dans l’escalier central, plus d’une heure d’attente. Il faut croire que le noir unit.

19:43 Publié dans Blog | Lien permanent

26/12/2012

Grommelé.

Où se loge-t-il, le sentiment ressenti puis contredit ? Par quoi, d’ailleurs ? Des événements auxquels on ne s’attendait pas, des lassitudes, la peur de la reproduction ? Comment peut-on dire un jour qu’on aime et un autre qu’on n’aime plus ? Il y a de la permanence de l’homme qui se joue dans ses contradictions et ça le rend, souvent, insupportable. Insoutenable, disait K. On a parfois l’impression d’avancer seul parce que la réaction nous freine, sur le chemin. Ce n’est pas de l’égocentrisme, c’est une forme de fatalité. Une prévention de tous les crépuscules, les siens, les autres. Bah, encore un truc de millénariste déçu, tiens.

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25/12/2012

Embûches.

Peut-être la dernière période de ma vie sera-t-elle bleue : il faut croire aux mutations - aux « accidents », dit Virilio - ces changements brusques que l’existence nous impose. Et ne jamais sous-estimer les répliques, parfois plus importantes que les séismes eux-mêmes.

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