01/12/2012
Sévillane.
Il y a dans les roses des jardins de Séville / L'histoire d'un amour qui s'est un jour tari / Les pétales fermés de ces êtres graciles / Sont recroquevillés, et flétrissent sans bruit
Dans le continuum des existences douces / On ne prête jamais au jour un lendemain / À l'aube un crépuscule, au péril la rescousse / À l'amant le rival, à l'amoureux la main
Il y a dans les roses des jardins de Séville / Les marques mécaniques de l'usure du temps / Que le Guadalquivir véhicule, fluctuant
Laissant là ce qui fut, lors menant ce qui est / Souriant des amants qui avancent enlacés / Sans jamais s'avouer qu'une rose est fragile.
18:09 Publié dans Blog | Lien permanent
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