21/05/2013
Bonnes fées.
Je me souviens que Queffelec a leurré Françoise Verny en lui envoyant un manuscrit avec un post-it sur lequel il avait marqué lis ça, Coco, ou quelque chose de cet ordre, en se faisant passer pour quelqu’un d’intime. Peut-être n’était-ce pas Queffelec. Peut-être n’était-ce pas un Post-It. Mais en l’entendant sur Inter tout à l’heure, je me suis dit que j’aimerais que quelqu’un fasse ça pour moi.
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20/05/2013
paolocoelhesque.
Cette drôle de société qui voit les philosophes ratés donner des cours de développement personnel et le moindre cuistre se revendiquer consultant…
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19/05/2013
En répèt' et en chaussettes.
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18/05/2013
Une Valse à 15 ans.
Je suis entré au Musée Rodin pour la première fois en janvier 1998. En 2000, à la demande d’un galeriste, j’ai écrit sur la Valse, en substitution, m’avait-il dit, de Charles Juliet, en vue d’une édition qui n’a jamais eu lieu. En 2001, j’ai assisté à l’exposition Camille Claudel à Roanne, au Musée Dechelette : quatre versions de la Valse m’ont donné le vertige. J’ai écrit le poème « Camille », dont Fred Vanneyre a fait une première version, restée inachevée. En 2006, je noue un contact virtuel avec Jean-Jacques Coulon et lui propose une collaboration inédite, au vu de nos univers musicaux. En 2007, il m’envoie la musique, sur laquelle je pensais qu’il mettrait sa voix. En 2008, pour mes 40 ans, j’offre à mes invités un cd gravé sur lequel figure la première version de « Camille », enregistrée chez Eric. Hervé Beynel « fait » Rodin et ponctue les strophes de « Camille ! » sonores. Début 2009, je fais une offre publique d’emploi à Stéphane Pétrier sur les premières pages de mon blog. En 2010, je le rencontre et lui donne à lire et à entendre. Il aime, me le dit. Il n’aime pas la nouvelle que je lui donne par la suite, me le dit aussi. "La Valse", version moulage déniché sur e-Bay, fait son entrée chez moi. En 2011, commence l’idée, via l’éditeur, d’un recueil de nouvelles, dont je pense alors qu’il s’appellera « Valse, Claudel et autres nouvelles ». En 2012, Stéphane vient chez moi proposer une lecture, un arrangement avec un gimmick chanté : « Valse, valse, valse-moi encore, Camille ». Quelques mois plus tard, le lendemain d’un derby encore perdu, il rentre en conquérant dans Saint-Etienne pour enregistrer ça chez Gérard. Dans le même temps, je rencontre Daniel, du Réalgar, d’accord pour éditer à part la nouvelle, seule, avec des dessins de Jean-Louis Pujol. En 2013, nous finalisons le projet. En mars, c'est "la 3ème jouissance du Gros Robert", including "Valse, Claudel", qui sort. Il y a quelques jours, « Valse, Claudel », version Réalgar, qui lui a été livré. Et moi, j’ai reçu « Camille » hier. Samedi, lors de la présentation, j’aurai une pensée dirigée vers cette première émotion, celle de 1998.
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17/05/2013
Ces perdants magnifiques.
Il faut lutter contre l’impression de justement lutter pour rien.
18:42 Publié dans Blog | Lien permanent
16/05/2013
Fort en titres?
Au-dessus des eaux & des plaines
Quantifier l’amour
Les perdants magnifiques
Ton Egide
L’Embuscade
sont les cinq titres qui composeront le EP « Littérature & Musique » sur lequel Eric Hostettler, Gérard & Clara Védèche travaillent d’arrache-pied pendant que je fais la cuisine et la vaisselle. Il sortira quand il sera temps et quand il sera prêt. Pour autant, ces cinq titres, vous pourrez les entendre, je me répète, le 25 mai à la Galerie le Réalgar, à St Etienne (18h) , et le 22 juin à la librairie du Tramway (17h). Au cours du "Littérature & Musique Tour", des lectures d'extraits de romans et de nouvelles, dans lesquelles s'insèrent des chansons inspirées des mêmes ouvrages. D'autres dates se préparent à la rentrée.
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15/05/2013
Diérèse.
Le milieu artistique regorge de personnes qui pensent très sincèrement que ce qu’elles ont fait est largement meilleur que ce que vous êtes sûr d’avoir fait mi-eux.
19:04 Publié dans Blog | Lien permanent
14/05/2013
Billet de retard.
Je rentre de la bibliothèque de la Part-Dieu, où j’ai assisté à une conférence sur le naturalisme menée par mon – qu’il me le pardonne ! – vieux professeur de littérature comparée, René-Pierre Colin. Un enseignant que j’ai craint et adoré à la fois, qui m’a toujours semblé le puits de science que je rêverais d’être. Dont j’ai retrouve les intonations et l’autorité, les mêmes, toutes proportions gardées, qui me reviennent quand je m’adresse à mon tour à de jeunes personnes qui ignorent tout. La voix dont nous partageons la tonalité grave, assurée juste ce qu’il faut. Je me réjouis, même si mon ignorance sur le sujet s’est avérée proportionnelle à la maîtrise qu’il en a. Peu importe, l’essentiel n’était pas là. Même si ma vie a un peu changé depuis que je sais que Huysmans, de retour d'un des dimanches de Flaubert, a dit de lui : "cet homme admirable, quand il ne tient pas une plume, est imbécile comme un charcutier".
21:04 Publié dans Blog | Lien permanent