05/11/2009
Pendant ce temps, à la frontière...
19:43 Publié dans Blog | Lien permanent
02/11/2009
A la rencontre de Dom Juan?


09:03 Publié dans Blog | Lien permanent
30/10/2009
Le retour des Poppy's
Dans la famille Hostettler, il y a le père, avec qui j'aurai donc affiché plus de trente chansons en un an et demi sans qu'aucune d'entre elles ne soit superflue. Il y a la mère, dont je sais qu'elle ne me pardonnera jamais "Quand mes filles seront parties", ni le duo qu'elle s'apprête (quand elle aura fini de pleurer) à enregistrer avec Pauline, sa fille aînée. Mais c'est une détestation pleine d'affection, je prends...
Pauline, pas encore quatorze ans et déjà une comédie musicale à son actif; un an encore pour parfaire ce qui, déjà, monte singulièrement en qualité, en puissance... Mais il semblerait que ce soit elle, maintenant, déjà, qui mène les débats: elle est Marjo', on ne peut qu'accéder à ses demandes!
Il restait Léonie, ses dix ans, son univers intérieur, ses silences et ses colères aussi. Son talent déjà affirmé de peintre, la fresque magnifique qu'elle a réalisée dans sa chambre. Il lui fallait des mots et des rimes faussement naïfs, une mélodie qui s'attarde un peu sur ces trois syllabes signifiantes. Là, c'est la part du père..;
Me voilà une fois de plus à contre-emploi. Mais il est plus d'un milieu, dans l'existence, où le deuxième ou troisième emploi devient de fait le premier... Le sublime "vivant passage" rodino-baudelairien attendra donc un peu avant d'être dévoilé, l'électro-Opéra dom juanesque est encore un projet fou. De ceux qu'il nous faut.
Une toile de Léonie:

"La semaine des quatre jeudis (la chanson de Léonie)"
(Laurent Cachard/Eric Hostettler - tous droits réservés) :
Je les entends bien s’agiter
Je les vois tous gesticuler
Mais avant que je le comprenne
Que c’est bien à moi qu’ils s’en prennent…
Il s’en pass’ra des quat’ jeudis
Avant qu’on réveille Léonie
Même quand je suis pas endormie
Dans mon monde il n’y a pas d’bruit
Qu’est-ce que ça s’agite, un adulte
C’est plus tendu qu’une catapulte
J’essaierais bien de les calmer
Leur dire qu’il faudrait s’arrêter
Prendre le temps, comme Léonie
D’aller chercher des infinis
D’imaginer des mondes et puis
Les peindre comme j’en ai envie
Quand on dit que je suis rêveuse
C’est juste que je suis curieuse
Dans mon monde tout a un sens
Je prends le vôtre à contresens
Il s’en passera, des quat’jeudis
Avant qu’on enferme Léonie
Si ça vous plaît , entrez, si, si !
Vous verrez qu’on est bien ici.
08:05 Publié dans Blog | Lien permanent
29/10/2009
Généalogies
C’est l’histoire de quelqu’un qui s’est demandé pourquoi on avait dit de Marie-Pauline P., née en 1863 de parents inconnus, qu’elle était sans doute péripathéticienne quand on l’a pourtant déclarée domestique, en même temps qu’indigente, le jour où l’on a déposé le fils qu’elle venait d’avoir à l’Assistance Publique. C’est l’accoucheuse - Hélène N., qui a mis au monde le jeune Louis-Marius P - qui fait cette déclaration, alors même que Marie-Pauline est employée chez elle, rue Duquesne, dans le 6ème arrondissement de Lyon. Drame bourgeois - bien qu’anticonformiste, puisque Hélène N. et Louis L. n’étaient pas mariés - amours ancillaires? Monsieur L., restaurateur, aurait-il fauté avec la servante, laquelle s’est quand même acquittée de sa tâche en mettant l’enfant au monde, puis en prenant en charge les procédures d’abandon ? Ou Madame N. tenait-elle elle-même une de ces maisons closes dans lesquelles on suivait les filles à qui la contraception avait échappé ? Toujours est-il que le jeune Louis-Marius, après avoir connu trois familles d’accueil, rencontrera un jour Marthe P., qui mettra au monde Edouard, lequel donnera naissance à celui qui cherchera à en savoir plus sur Marie-Pauline. Qui découvrira des choses curieuses, comme le fait qu’elle était l’enfant naturelle de Adèle P., lingère de son état. Que le père, déjà, était inconnu, ce qui en fait deux sur deux générations… Qu’Adèle P. habitait Impasse Monsieur – ce qui ne s’invente pas, toujours dans le 6ème, que cette impasse s’appelle maintenant Impasse Molière. Que Marie-Pauline P. retournera vivre dans le Jura où, alors qu’elle est déjà âgée de 46 ans, un âge respectable à l’époque, elle prendra pour époux un homme de quatorze ans son cadet, sabotier, portant le nom de Marie-Alphonse M. Ce jour-là, le maire, Isidore M., lui attribue la qualité inédite de lingère.… Un mariage qui ne durera que six ans, puisque Marie-Pauline mourra le 24 juin de 1916, en l'absence de son époux vraisemblablement mobilisé. Pour quelles raisons Marie-Pauline s’est-elle réfugiée dans des terres qui désormais abritent vingt-deux habitants du même nom sur une zone restreinte de trois communes ? Que faisait l’homme qui l’a recueillie, était-il veuf, libre-penseur, recueillait-il une de ses anciennes amours au crépuscule d’une dure existence ? Il n’aura évidemment pas d’enfant avec elle, mais la vie qu’ils ont terminé de mener ne sera donc pas restée vaine.
Comment ça, c’est confus ? Allez, je vous confie le schéma que j’ai fait sur la nappe du restaurant, hier.

18:13 Publié dans Blog | Lien permanent
27/10/2009
L'histoire en train de se faire...
Petites nouvelles en direct du studio d'Eloise où, hier, la "cancion de Esteban" a vu le jour, version fin de fiesta... Une petite touche flamenca à cette comédie musicale qui prend très franchement forme...
L'andalou ( de la République indépendante de Triana) en pleine préparation:
21:19 Publié dans Blog | Lien permanent
25/10/2009
Le Panorama d'Eric Hostettler
Waouh, ça foisonne, en ce moment, par ici! Tant mieux: je connais un photographe du Berry qui manie des métaphores plus que viriles pour dire qu'il ne faut jamais s'arrêter de faire. Mais là, disons qu'aujourd'hui, cette journée qui avait mal commencé m'a donné envie, plus que de mesure, de faire l'hélicoptère. Il y a des motifs qui resteront privés, mais de savoir par exemple que le Hostett' est tombé amoureux du "Panorama" de Kent me comble d'aise, dussé-je accepter qu'il fricote avec un autre auteur que moi-même. Qu'il l'enregistre comme ça, à brûle-pourpoint et a capella, c'est magnifique. Que je le jette en pâture à tous ceux qui passent par là, je ne pense pas qu'il m'en voudra... Eh, Hosttet', ça foire un peu au début, mais après c'est superbe. Tiens, ça me donne envie de faire "Taïga", moi... Quoi, attends les cinquante ans? Pff.... Que des ingrats!
Bon d'accord, il a l'air un peu sérieux comme ça, en image fixe, mais ça n'est pas toujours le cas...
00:07 Publié dans Blog | Lien permanent
24/10/2009
Looking for Stéphane Pétrier!
Avec un joli clin d'oeil à l'Inoxydable, qui le côtoie régulièrement. Oui, ce sera la première offre d'emploi (non rémunérée!) par blog interposé, avec un "électro-Opéra" fou, dont le compositeur attend patiemment le livret pour commencer à oeuvrer. Il me faudra une voix, dans un an, dans deux ans, qui ne sera pas - pour une fois - celle de Eric Hostettler. Et cette voix, je voudrais que ce soit celle de Stéphane Pétrier. Mes amis d'Aurélia Kreit me pardonneront cette infidélité, je leur ai promis la vraie-fausse biographie de leur personnage, elle arrivera. Merci à Pierrot, grâce à qui j'ai pu trouver sur le net cette magnifique photo du chanteur en pleine action, en vert et contre tous!

14:05 Publié dans Blog | Lien permanent
23/10/2009
Devoirs de vacances...

17:36 Publié dans Blog | Lien permanent