18/07/2010
Le Blockbuster de l'été
09:52 Publié dans Blog | Lien permanent
03/07/2010
Vacance d'été
Je crois que je vais tirer le rideau et donner rendez-vous en septembre. Prétérition: je ne vais pas dire ici une fois de plus que je me suis encore enflammé sur la sortie de "la partie de cache", qui ne verra le jour que si je viens à bout de la version 5 que mon éditeur me demande. Ce n'est pas épuisant, c'est bien pire que ça. Mais je vais m'y atteler, puisque je le lui ai dit. Et qu'il serait dommage de renoncer maintenant. En attendant, bonnes vacances à ceux qui sont déjà partis. J'entame dès mercredi mon cycle estival des amicales visites, avant de rencontrer le Maroc. Avec mon ordi, du coup, ce qui n'était pas prévu...

23:28 | Lien permanent
29/06/2010
Toutes mes influences
08:15 | Lien permanent
25/06/2010
On continue, alors.
08:07 | Lien permanent
24/06/2010
Jour de grève.
Voilà bien mon paradoxe: c'est au moment où les contingences se réduisent quasiment au strict minimum et que je bénéficie d'un temps de vacances dont il faut sans cesse rappeler au grand public qu'il ne m'est pas payé, que je ne parviens pas à me discipliner pour me mettre au travail. Je papillonne, je fais des petits films (ah, ça, j'en fais des petits films, dont le deuxième teaser de cache-cache, déjà prêt, qui me fascine moi-même: à se demander si ça va valoir le coup de sortir le roman, au bout du compte!), je virevolte à droite, à gauche (enfin, plutôt à gauche, aujourd'hui, quand même!), mais rien de bien conséquent ne sort. Ma vie n'est qu'un perpétuel entre-deux. Il vaudrait mieux que j'ouvre un skyblog, tiens! Enfin, quand même, samedi, un événement de première, un des marqueurs de mon existence... Paco de Lucia viendra m'enchanter de nouveau. C'est déjà ça: il y a plein de gens sur Terre, et on se demande pourquoi, qui voudraient que Dieu leur apparaisse: pour moi, ce sera la quatrième fois.
21:18 | Lien permanent
21/06/2010
Bande-annonce
Puisque le sort en est jeté, ou quasiment, autant lancer le plus vite possible ce qui mettra de toute manière des mois à se mettre en place. Je me suis livré à l'exercice délicat de la lecture du début de "la partie de cache-cache", ici illustré de quelques images mystérieuses. Evidemment, dans ce roman où les narrateurs sont des enfants, ma voix détonne, mais il n'est plus temps, déjà, de se trouver des excuses en amont...
17:40 | Lien permanent
19/06/2010
D'une chaise à l'autre, variations autour de Jean-Louis Pujol
On ne s’est jamais suffisamment demandé pourquoi les chaises s’offraient à nous, pourquoi une place, dans une assemblée, pouvait nous paraître pré-destinée au point de s’y sentir aimanté. Parce qu’il aurait peut-être fallu pour cela accepter que tout fût écrit, les lieux, les rencontres, les phénomènes. Qu’une vie, dès lors, pourrait s’écrire au rythme des chaises sur lesquelles on s’est un jour assis, pour s’en relever enrichi d’un autre déterminisme : je peux choisir un siège plutôt qu’un autre, je peux aussi ne prendre que celui qu’il me reste, le fait est que la chaise est là, que je vais m’y asseoir et qu’à partir de là, le charme peut agir. Ou pas.
Déclinons : à tel moment de mon existence, on m’invite à prendre un siège, sans rien savoir du champ de mes possibles ; c’est un risque, que ne mesure peut-être pas celui ou celle qui m’y invite, parce qu’on ne sort en rien, en apparence, d’une action déjà socialement définie. Pourtant, autour de l’acte lui-même, les incidences sont nombreuses, et concentriques ; elles vont dicter un comportement et par assimilation, conditionner une existence : plus que moi qui choisis la chaise, ce serait donc la chaise qui me choisit ! D’abord parce qu’elle me définit à part entière comme appartenant à l’espèce des assis : elle m’intègre et me confère une normalité, au vu des autres chaises.
Elle me dessine ensuite, suivant son degré d’exposition : il y a une sociabilité des chaises, la place qu’elles occupent est parlante ou ne l’est pas, on sait déjà, suivant que l’on est puissant ou misérable, là où on va être assis. Rien n’a beaucoup changé depuis le trône, les ors sont différents mais la crainte demeure : il est des sièges qu’on ne saurait investir sans y être invité ! C’est donc avec circonspection qu’on aborde une chaise : on sait que la présentation n’est pas terminée, qu’il va falloir accorder la place qu’on nous donne aux attentes de ceux qui nous la donnent, qu’il va falloir rester en éveil, s’asseoir prudemment, ne jamais donner l’impression d’être installé : il y a des canapés pour ça, de ces endroits de fin de soirée où plus rien ne se décide parce que tout est déjà su. Il y a de la rigueur dans la tenue d’une chaise, c’est à celui qui y prend place de s’y plier ; c’est un des préceptes de l’éducation, qui correspond avec l’apprentissage des libertés, celles que l’enfant peut prendre sur une chaise haute. Le rapport au temps est double, d’ailleurs, parce qu’il est courant qu’on ressorte pour l’enfant la chaise de bois sur laquelle on a soi-même fait son initiation, moins par nostalgie que pour se convaincre que les leçons étaient bonnes. Et tout ça relève de l’équilibrisme, parce qu’il faut veiller à ce que l’enfant ne chute pas, qu’il comprenne que le bon usage de la chaise consiste à y rester jusqu’à ce qu’on soit invité à la quitter...
Or un enfant qui n’accepterait pas cette contrainte n’a aucune raison, a priori, de l’accepter dans un autre contexte, scolaire ou social, et restreint d’ores et déjà le panel de rôles qu’il pourrait se voir confier. A moins qu’il ne devienne comédien, un mode de vie où la chaise n’est guère prisée : au mieux à l’Opéra, où la chaise de poste désigne la loge du rez-de-chaussée, placée du côté de la Reine, au pire pour la rempailler...
17:41 | Lien permanent
16/06/2010
D"astreinte
La particularité du Ministère qui m'emploie est d'envoyer sur site des enseignants corriger les épreuves du baccalauréat, en leur demandant sans vergogne d'avancer les frais de déplacement et d'hébergement. Je pars donc en Ardèche jusqu'à vendredi. Et je n'en ai pas envie.
07:00 Publié dans Blog | Lien permanent