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16/12/2010

Magma

Toujours dans cette thématique de l'écriture de l'histoire en train de se faire. Réflexion intéressante avec un ami cet après-midi sur le renouvellement du genre littéraire. Lui disait, d'expérience, que les maisons d'édition attendent depuis longtemps le roman qui sortirait de cette masse d'écriture quotidienne, ou presque (il ne vous a pas échappé que les bloggeurs s'épuisent et que certains, parmi les plus rigoureux, jettent l'ancre). Je suis moi-même enfermé dans une impuissance terrible, liée à la fatigue, aux bouleversements que connaît ma vie: la règle auto-érigée des deux promesses pour un renoncement, fût-il de taille. J'ai ces trois projets et demi qui font de moi l'übermensch le plus inactif qui soit. J'ai du mal, encore, à leur accoler une vague étiquette numérotée de 1 à 3, de prendre une décision et de m'y tenir. Je me retourne en arrière sans être sur le bord de ma tombe et c'est plutôt mauvais signe. Heureusement qu'un temps de vacance m'arrive. De un à trois (sans faire l'hélicoptère), je m'attacherai à mettre un peu d'ordre et de discipline là-dedans. Finir des relectures et proposer un projet, délimiter les champs d'écriture de la nouvelle qui manque, poser les jalons du roman-monstre et, pour qu'il ne me dévore pas, en écrire des passages, que je lierai ensuite, au montage. Ou pas. Aller à Eloise et n'en repartir qu'avec le serment de la comédie musicale finalisée à la fin de l'année qui vient. Tout en continuant mon magma à moi, qui est de vous donner quand je peux et vous prier de m'excuser quand je ne peux pas.

20:38 Publié dans Blog | Lien permanent

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