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10/12/2015

C'est mort.

Un site, opportuniste et un peu idiot, propose de starwarsiser son nom, à l’aide de tout un tas d’apocopes mises bout à bout. Las ! le couplet tombe, et ruine tous mes espoirs : dans un épisode à suivre, on m’appellerait Caclaponlyo.

18:17 Publié dans Blog | Lien permanent

09/12/2015

À la moitié du temps donné.

Ce moment où, chacun pris dans son énergie et sa part du travail, les têtes se tournent l’une vers l’autre pour un échange, un sourire, une assurance qui contient toutes les années passées, les concerts, les rencontres, les événements passés. Futurs, aussi, on espère, même si rien n’est jamais sûr, si le temps passe vite et si les projets, parfois, échouent ou s’éteignent d’eux-mêmes. Hélas.

19:24 Publié dans Blog | Lien permanent

08/12/2015

Où vont les livres?

Il est arrivé aujourd'hui chez l'éditeur, me parviendra au début de la semaine prochaine, si tout va bien, quelques jours après à ceux qui l'ont commandé en ligne, mais il est là, quelque part, et je ne l'ai pas encore touché, pas senti, pas consulté. Quelques lignes au hasard comme je fais des livres en librairie. Ceux des autres. Histoire de me familiariser avec une écriture, une intention. Ce n'est plus l'heure des machines arrières, même si le mythe de l'auteur qui rachète tous les exemplaires disponibles est prégnant, toujours, quand on s'y colle. Aujourd'hui, bêtement, je pense à cette femme qui m'avait dit, péremptoire, qu'on n'était pas auteur tant qu'on n'avait pas écrit dix livres. Je l'avais crue. Et je les ai alignés, patiemment, avec, à chaque fois, la même émotion, quelle que soit la parution, l'importance de la diffusion, l'objet du livre. Il est quelque part entre deux villes ouvrières, c'est ce que je sais: une façon, comme l'est la littérature, de se réfugier (un peu) dans le passé.

18:27 Publié dans Blog | Lien permanent

07/12/2015

Impératif catégorique.

Eduquer est un acte politique, écrire, lire, s’informer aussi. Il faut refuser la laideur du monde dont on s’auto-convainc, il faut éteindre la télévision, fuir tout univers anxiogène, aller voir la mer dès qu’on le peut : c’est un des moyens de savoir qu’on n’est rien et qu’il est inutile de se prendre pour plus. Il faut prôner l’inutile, l’esthétique, le dérisoire, ce qui ne rapporte rien et fait pourtant de nous ce qu’on est. Il faut arrêter de croire que son voisin est étranger, parce qu’on est toujours l’étranger d’un voisin, par définition, et que l’étranger, c’est attirant, c’est curieux, ça apporte toujours quelque chose. Si vous n’aimez pas les gens – ça m’arrive - alors offrez-leur votre misanthropie : entre Alceste, Céline et Brassens, pour ne citer qu’eux, il y a matière à s’évader, aller ailleurs que là où la bassesse, la revanche, la médiocrité veulent nous traîner. Plus bas que terre. Tiens, demain, c’est la Fête des Lumières, et je mettrai des lumignons. A Sète. J’en mettrai sept, peut-être. C’est aussi l’anniversaire de Camille et celui d’une amie qui m’est chère. Vous vous en foutez sans doute, mais je suis sûr qu’en lisant ces lignes, elle trouvera le monde moins gris. Comme quoi.

 

17:49 Publié dans Blog | Lien permanent

06/12/2015

Pénible.

J'adore ces moments où l'on garde, encore un peu, les bonnes nouvelles pour soi. Rien de renversant, juste une profonde joie que des amitiés durables et artistiques prennent corps et vie. Voilà. C'est tout pour aujourd'hui.

19:32 Publié dans Blog | Lien permanent

05/12/2015

Otis reading.

Initialement, Descartes voulait commencer son Discours de la méthode par un virulent « le retour d’ascenseur est la chose au monde la moins partagée », mais l’aspect rudimentaire et très très confidentiel de la chose à l’époque l’en empêcha.

14:15 Publié dans Blog | Lien permanent

04/12/2015

Métalangage.

Il est en face de moi, me parle des problèmes de son fils (hyperactivité qui s’est muée en asthénie), il parle bien, sans heurts, se risque à un passé simple, pour me plaire, peut-être. Assez vite, il place qu’il a l’habitude, en tant que juriste, de… De quoi au juste, peu importe, l’important, c’est d’avoir placé qu’il était juriste. Qu’on était entre nous, au pire, à défaut de pouvoir me toiser, ce qu’il aurait fait – qui sait - si j’étais allé chez lui, sur ses terrains. Mais là on est dans le langage, il ne s’est pas risqué. Alors on se neutralise, on se fait signe qu’on se comprend, comme deux individus dans un ascenseur dans un sketch de Desproges. Jusqu’à son atout majeur, son épouse, professeur d’Université en Lettres classiques. Toujours pas ? Non ? Vraiment ? Ah. Et là, d’un coup, mais oui : ce profil, ce nez d’aigle et ces lunettes cerclées, ça me disait bien quelque chose : c’est Nizan. Paul-Yves. Il peut continuer : son fils et moi sommes ailleurs, désormais.

18:38 Publié dans Blog | Lien permanent

03/12/2015

Drama.

Une fois installés les postulats que Vilar n’est pas le père d’Hervé et que Jouvet ne se prononce pas à la façon d’un tifoso énamouré, le cours de théâtre put commencer.

 

20:22 Publié dans Blog | Lien permanent