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15/02/2013

Au-dessus des eaux & des plaines.

Reconnaître que tout est dit est sans doute l’octosyllabe le plus éloquent que j’aie écrit.

15:37 Publié dans Blog | Lien permanent

14/02/2013

My bloody Valentine.

Pour refaire sens, il faudrait consacrer ce jour des amoureux qui fait débat non pas aux amours en cours, mais à celles qu’on a vécues et qui se sont terminées - ou qui errent quelque part, entre la mémoire et le regret. Se remémorer pour chacune d’entre elles le souvenir d’une belle chose, y consacrer un temps ému puis, considérant l’histoire que l’on vit, reconnaître qu’on ne l’aurait justement pas vécue sans toutes ces amours-là, qui l’ont précédée. Outre la permanence, ça ramènerait les histoires d’A. à leur fragilité, de celle dont il faut se nourrir, sous peine de se mentir.

17:01 Publié dans Blog | Lien permanent

13/02/2013

L'addition.

Les cinq psychanalyses de Freud, la troisième de Lacan et les quatre filles du Dr March, on a fini par les retrouver, les douze salopards!

NB: Je viens de bannir l'IP de la personne qui se permet des commentaires sur mon blog en usant de mon identifiant. Je sais, ça ne rigole pas, mais je n'aime ni le procédé, ni les incidences que de tels usages pourraient prendre.

15:26 Publié dans Blog | Lien permanent

12/02/2013

Les ex-angry young men.

Donc, il faudrait, si je comprends bien, ne jamais faire part, ni de ses états d’âme, ni de ses ressentis, ni de ses énervements. Rester lisse et bienveillant tout le temps, même quand on n’en a pas envie ou qu’on en pense rien. Je paye aujourd’hui au prix fort des réactions que j’ai eues il y a près d’un an, alors même qu’elles ne remettaient rien d’autre en cause qu’un rapport personnel à la déception, ou aux attentes, c’est selon. J’ai proposé aux personnes que mes propos avaient meurtries de les rencontrer, pour lever l’ambiguïté, ne pas rester sur une mauvaise impression. Je ne crois pas avoir déçu ceux que j’ai rencontrés depuis 2008, partout où je suis passé… On a préféré, collectivement, ne pas donner suite, figer, de fait, une image de moi qui n’est pas la mienne. Faire fi, également, des problèmes que je soulevais, à mon sens justement. Mais j’ai dû faire erreur, sur toute la ligne, une fois encore. Pas de souci : quand ce blog se sera éteint de lui-même, quand je n’aurai plus rien à proposer et, du coup, plus rien à attendre, on se rappellera de moi comme d’un auteur indocile, mais qui aurait gagné à être connu.

18:04 Publié dans Blog | Lien permanent

11/02/2013

L'annulation de la supplique.

Seuls quelques élu(e)s étaient au courant, mais j’ai demandé, il y a quelques mois, une mutation dans la ville de Montpellier, avec comme dessein d’habiter dans celle de Sète. Pour aborder une deuxième partie de vie différente, plus apaisée, pour me dire également qu’il n’y a pas de fatalité ni de continuum pré-écrit, qu’un Lyonnais comme moi pouvait quitter la ville de Lyon à n’importe quel moment. J’ai daté la demande administrative du lendemain, le 21 décembre 2012, jour de mon 44ème anniversaire, comme un symbole, jour dont on nous prédisait également qu’il déboucherait sur l’Apocalypse, ce qui rendait l’acte caduc mais renforçait son côté arbitraire : cocher une case, écrivais-je le soir même, puis attendre les incidences. L’avis est tombé aujourd’hui, avec la familiarité syndicale habituelle : « tu es maintenu dans ton poste ». Je reste, donc, sans réelle déception, sans enthousiasme non plus. Dans l’attente d’une nouvelle mutation, à la Virilio ce coup-ci : un changement plus radical, plus abrupt, plus dangereux aussi. Un risque, quoi.

17:03 Publié dans Blog | Lien permanent

10/02/2013

Sigmund & Francisco.

Sans doute la mésaventure arrivée récemment à « la Liberté guidant le peuple » explique-t-elle mon initiative hasardeuse de cette nuit : peindre un rectangle rouge portant l’inscription Exit au-dessus de la porte en arrière-plan des "Ménines". En rêve.

19:09 Publié dans Blog | Lien permanent

09/02/2013

L'Ami des stars.

Elle a rêvé comme tout le monde qu’elle tutoierait quelque vedette, chantait Kent, via Enzo-Enzo, dans les années 90. Sans savoir que vingt ans après, beaucoup plus après le quart d’heure de célébrité décrété par Warhol, le miroir déformant de l’écran pousserait chacun d’entre nous à vouloir exister par quelque chose de forcément plus que l’autre. Un mouvement dont je ne m’exclus pas, mais qui m’intrigue, tant l’illusion fait parfois passer la posture avant sinon l’œuvre, du moins la réalisation. Je suis un menuisier de la confidence, écrivais-je il y a dix ans. Quand j’en aurai fini avec ce que je veux montrer de mes écrits, je m’attacherai à vivre un peu plus réellement. Sans faire de gorges chaudes de relations que j’aurai pu nouer avec d’éphémères titulaires de la carte, dont les efforts pour la garder sont plus marquants que le travail qu’ils donnent à voir.

17:09 Publié dans Blog | Lien permanent

08/02/2013

Au-delà de moi.

Il m’arrive parfois de me demander ce qui m’a amené là où je suis, sans succès puisque, généralement, quand je me pose ce type de question, je ne trouve personne en moi-même pour y répondre.

15:52 Publié dans Blog | Lien permanent