31/01/2013
Leibnizanerie.
On n’a jamais besoin que de ce qu’on a déjà. Rapporté à toute une vie, ça fait un sacré nombre de recherches inutiles, au bout du compte. Ce qui ne nous empêche pas de nous dire qu’un meilleur ailleurs est toujours possible, de la même façon qu’on se convainc facilement que l’on a, à peine !, la moitié de l’âge que l’on a déjà, qu’il nous reste, au moins !, le double à vivre de ce que l’on vivra vraiment et, last but not least, que notre être perdurera par ce qu’il a laissé quand, déjà, le misérable petit tas de secrets qui le compose se délite doucement.
15:27 Publié dans Blog | Lien permanent
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