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26/02/2013

Au coeur des hommes (et d'une fille).

La 1ère session  « Littérature et Musique » s’est terminée sur des promesses esthétiques formidables, mais sur des sommes de travail à venir considérables, avec une échéance qui en plus, n’est ni discutable ni extensible. Mais il n’y a pas de problèmes pour autant : humainement, tout fonctionne et j’ai l’immense privilège d’avoir assisté de l’intérieur à la mise en place d’une harmonie, en trio. L’oncle, sa jeune nièce et l’ami de trente ans, qui peut, à ce moment-là de nos vies, se prévaloir d’une telle qualité de relation et de réalisation. Je préserve les images de Clara, elle est encore très jeune et les plus grands orchestres philarmoniques auront le temps de nous la disputer : elle ne nous appartient pas, mais Tonton est là et pour lui, c’est une chance pour elle de démarrer avec un tel projet. Elle aura le temps d’aller plus haut quand nous l’aurons gravée dans le marbre, en même temps que le trio repousse les limites de chacun, sans les lui renvoyer à la figure. La création in vivo continue de m’intriguer et j’ai conscience d’être à la bonne place, quand eux me remercient de les avoir emmenés là. Trêve de compliments, il reste à écrire les harmoniques et les compositions, que la voix aille, elle aussi, plus loin qu’elle est jamais allée, puisque le trio ne pardonne pas, puisqu’il n’y aura pas, là, vingt-et-une pistes pour la couvrir. Je ne suis pas inquiet, dans les conditions qu’on s’est fixées nous-mêmes. A un peu plus de la moitié du temps donné, d’en être là est déjà inouï. 

18:04 Publié dans Blog | Lien permanent

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