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12/12/2014

Trabajo en curso.

 

Capture d’écran 2014-12-12 à 17.18.17.png(...) Joaquin, maintenant, il a fait son chemin, il explore le mélange, puisque la fusion, lui non plus, il n’a pas compris ce que c’était. Il danse sur des musiques qui ne sont pas celles du pays, mais je ne doute pas que ça fonctionne, s’il le fait. Je ne doute pas davantage de son art de la salida, le moment où le danseur entre dans la partie. Un paradoxe de plus, on n’en est pas à un près. Appeler sortie une entrée, c’est curieux, mais chez les danseurs, ça distingue ceux qui ont anticipé et ceux qui se sont imprégnés du morceau. Ça marque une authenticité. Entrer sur une falsetta, par exemple, la partie mélodique de guitare pendant laquelle le chant se tait. Il entre, se place dans les pas de la mélodie, c’est un moment privilégié entre nous, qui ne dure pas. On arrive au changement de rythme, la llamada ou la subida de pies. Une combinaison de sons avec les chaussures, pour signifier au cantaor qu’il peut reprendre ou commencer le chant. La subida annonce plus la fin de la première partie, le début de celle d’après. L’important, c’est d’écouter la letra, le cœur de la danse. Là où le danseur doit sentir l’essence de la complainte. Un danseur, dans un concert, ça interprète entre une et trois letras, après, ça devient du cirque. Il doit alterner les marcares et les paseos, montrer qu’ils répondent au rythme, à ce qui se dit. Ne montrer la force que si elle est capable de finesse. C’est l’effet dramatique, le goût du sang dans la terre, tu te souviens, Diegito ? Quelque chose qui nous mène vers le dénouement, l’accélération du mouvement, cette perte d’équilibre dont je te parlais tout à l’heure. A chaque fois que j’ai vu danser les grands, que je les ai vus tourner sur eux, avec des arabesques spécifiques à chacun, j’ai été surpris par ce qu’ils faisaient : contrairement au théâtre, si les premières scènes sont écrites, c’est l’inspiration qui compose les mouvements, jusqu’à l’apothéose. Et l’inspiration, comme pour les musiciens, c’est tout ce qui dépasse ce qu’ils ont pu prévoir. Tout ce qui détermine qu’un concert sera fameux ou ordinaire. (...)

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11/12/2014

Revenir, repartir.

Qu’est-ce qu’on va chercher, loin de chez soi, la part d’étranger qu’on sollicite quand on traverse, comme je l’ai fait ces derniers mois, l’Europe d’Est en Ouest, la France de Sud-Est en Ouest et en Far-Est, l’effet-miroir qu’elle nous renvoie, avant que la vie ne se défile, avant de rejoindre l’autre bord. Je retiens mon souffle et mes réactions quant à l’édition de mon prochain travail, qu’il me faudra bien exposer après en avoir tant parlé. Je reprendrai, avec l’année qui vient une activité dite normale, doublée de tout un tas de projets à naître ou bien avancés, déjà. Peu de temps pour le repos, mais l’explication est là, sans doute: faire ce qui est en son pouvoir pour se donner l’illusion de vivre pleinement. Avec raison et passions.

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10/12/2014

Ombres & Lumières.

forêt gervaise.jpgDu coup, j’ai plus vécu qu’étudié, pendant ce périple en Bretagne, mais j’ai appris, quand même, qu’on n’était pas artiste sans remettre en cause, perpétuellement, le fait de l’être. Et dans ses Forêts, dans les couleurs qu’elles rendent, Franck Gervaise cache une partie de l’identité d’un être (Que vas-tu faire seul, à minuit, dans la forêt?) autant qu’il la dévoile. Et ses horizons, de mer ou de falaises, les teintes qu’il trouve en fonction, j’écrivais, des lumières qu’il voit, accentuent, dans le monochrome, l’effet de la ligne, de la figuration et de l’abstraction. La forêt est toujours symbolique d’un autre monde, dans la culture celte: elle est pleine de mystères et d’âmes noires. A la lisière de celle-ci, à la limite d’une autre, les peintures de Gervaise chancellent au fur et à mesure qu’on les observe, rattrapées, tout juste, par l’équilibre de leur construction. Comme on libère la parole dans un cadre contraignant, parfois, on construit un équilibre instable, entre ombres et lumières, dans la perception d’une oeuvre. Je connais déjà plusieurs personnes qui ont un Gervaise chez elles. Il faudrait qu’elles soient plus nombreuses.

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09/12/2014

Changer la vie?

J'ai écrit, trop rapidement, sur le privilège que Franck Gervaise m'a accordé, aujourd'hui, de visiter son atelier. à Auray, à une vingtaine de kilomètres de la vite qui l'a élu comme peintre. sur son rapport au paysage, à la dimension esthétique, celle qu'on ne dissocie pas de la vie qu'on vit de la vie qu'on rêve. Pastels à l'huile ou autres formes comprises. J'y ai cru jusque à la réalité, jusqu'à ce que dans l'antre des peintres de Vannes dans lequel il m'a emmené, je comprenne que sortir de mon statut de Lyonnais prendrait plus de temps que j'aurais pu imaginer. Pardon aux rares fidèles, mais, p....., j'y suis.

22:45 Publié dans Blog | Lien permanent

08/12/2014

Champs du doute.

Il y a les notes et les fausses notes. Les premières discussions qui font la nuance entre l'Art et l'artiste, la technique et la sale manie. Les motivations, les obsessions et les sacrifices. Bref, tout ce qui fait que de Nantes, je suis arrivé à Vannes et que j'en parlerai mieux demain.

23:57 Publié dans Blog | Lien permanent

07/12/2014

Billet dur*.

Cher crétin,
Non, ce n'est pas au chat de mon hôte que je m'adresse (il l'a nommé comme ça pour sa propension à faire un peu n'importe quoi) mais bien à toi, l'illustre inconnu qui parsèmes régulièrement cet espace de tes commentaires imbéciles, obscènes ou, c'est plus embêtant, mensongers quand ils empruntent l'identité de personnes que je connais et apprécie.
Il est possible qu'on se connaisse, en fait. Ou plutôt que tu m'aies rencontré, et que je n'aie pas fait attention à toi. Ou que la femme à laquelle tu prétendais m'ait trouvé tellement plus signifiant que tu le seras jamais, je ne sais pas, mais en tout cas, cet amour que tu me voues devient pesant: ni sur mon quotidien ni sur le chemin que je continue de tracer, mais sur le fait que, chaque jour, tu m'obliges à m'intéresser à toi au moins cinq minutes, le temps d'effacer tes excréments littéraires (si je puis dire) et passer à autre chose. Vu ton niveau d'écriture, il se peut aussi que tu m'aies eu, ou que tu m'aies, en face de toi dans un autre cadre, et que tu prennes ta revanche, dans l'anonymat de ton pseudo et de la toile, sur le manque de piquant et de panache de ton existence, mais tu seras bien obligé, quand tu auras passé l'âge du Biactol, de reconnaître que je n'y suis pour rien. Et que quitte à t'acharner sur moi, je préférerais que tu le fasses de façon plus critique, en apprenant à lire, par exemple. Cela étant, je te reconnais de la pugnacité et une certaine forme de talent, dans ta continuité post-vichyssoise: je pourrais même envisager un recueil de tes interventions, si mon éditeur est d'accord. On appellerait ça "Journal d'une merde", il me dit que le titre est vendeur.
Je t'embrasse pas, t'as pas enlevé tes élastiques.

* emprunté à Christophe Conte.

18:08 Publié dans Blog | Lien permanent

06/12/2014

Topologie.

Je sais qu'il y a une rue Paul Nizan, à Nantes, mais elle restera, comme celle de la Grange aux loups, secrète et confinée dans ma mémoire.

19:24 Publié dans Blog | Lien permanent

05/12/2014

Quelle rousse au chocolat?

Cela fait presqu'une vie que je ne suis pas passé par la Bretagne, laquelle occupe pourtant tout mon potentiel imaginaire en terme de retraite, de liberté, de lâcher-prise. D'éloignement de tout ce qui m'a fait, aussi. Je n'y passe que quelques jours, mais ils jetteront les bases de ce que je retournerai y faire, à Ouessant, quand le moment sera revenu. D'ici là, j'aurai quelques motifs d'écriture et d'émotion. La vie, quoi.

21:36 Publié dans Blog | Lien permanent