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10/12/2014

Ombres & Lumières.

forêt gervaise.jpgDu coup, j’ai plus vécu qu’étudié, pendant ce périple en Bretagne, mais j’ai appris, quand même, qu’on n’était pas artiste sans remettre en cause, perpétuellement, le fait de l’être. Et dans ses Forêts, dans les couleurs qu’elles rendent, Franck Gervaise cache une partie de l’identité d’un être (Que vas-tu faire seul, à minuit, dans la forêt?) autant qu’il la dévoile. Et ses horizons, de mer ou de falaises, les teintes qu’il trouve en fonction, j’écrivais, des lumières qu’il voit, accentuent, dans le monochrome, l’effet de la ligne, de la figuration et de l’abstraction. La forêt est toujours symbolique d’un autre monde, dans la culture celte: elle est pleine de mystères et d’âmes noires. A la lisière de celle-ci, à la limite d’une autre, les peintures de Gervaise chancellent au fur et à mesure qu’on les observe, rattrapées, tout juste, par l’équilibre de leur construction. Comme on libère la parole dans un cadre contraignant, parfois, on construit un équilibre instable, entre ombres et lumières, dans la perception d’une oeuvre. Je connais déjà plusieurs personnes qui ont un Gervaise chez elles. Il faudrait qu’elles soient plus nombreuses.

13:37 Publié dans Blog | Lien permanent

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