Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07/01/2012

Réversibilité.

Le moniteur de canyoning, facétieux, aimait dire à celui ou celle qui sautait du pont "Attends!", une fois l'impulsion prise. J'y repense souvent, aujourd'hui, quand il m'arrive d'avoir à (re)considérer l'inverse du choix

17:42 Publié dans Blog | Lien permanent

06/01/2012

Les choses les plus simples.

IMG_0573.jpgIl y a cinq ans, mon fils, alors âgé de dix ans, m’a offert un cadeau pour mon anniversaire. A le voir retenir son rire, je me doutais que le présent serait personnalisé, mais pas au point que, hier encore, le fou-rire nous est revenu en en reparlant. Quand je lui ai dit qu’en cas d’incendie, je ne sauverais du peu que j’ai chez moi que les deux volumes des recueils d’articles de Nizan chez Maspero (que ma sœur m’a trouvés pour 5 francs les deux chez un bouquiniste il y a longtemps), ma statuette de « la Valse » et ça. Ça, c’est un cube fait main, une petite boîte en carton avec des étoiles dessinées dessus et, humour, un petit mot agrémenté des fautes d’orthographe qu’il ne faisait (déjà) pas. Mais la chute n’est pas là. L’avait-il préparée, au moins, ou venait-il juste d’y penser quand il me l’a donnée ? Je n’ai pas souvenir de lui avoir demandé à quoi elle servait, c’eût été idiot : un cadeau, surtout fait-main, ne sert à rien, mieux, ne doit impérativement servir à rien. En tout cas, son hilarité, quand il m’en a donné le nom, ne le quitte plus, dès qu’il ou qu’on y repense, c’est donc un cadeau qui perdure, c’est rare. Cette boîte, dont vous ne voyez ici qu’un aperçu, c’est ma boîte à rien. J’y tiens à mort. D’ailleurs, je lui ai dit que je voulais qu’on m’incinère avec, le jour où je n’y serai plus. Les Nizan et « la Valse », ce serait dommage : d’ici là, je les aurai laissés à celui ou celle qui les aura le mieux compris.

17:51 | Lien permanent

05/01/2012

Flowerbomb

Mon oncle un fameux bricoleur faisait en amateur des bombes botaniques. Il mourut par asphyxie noyé sous les pétales de ses rêves impériaux.

18:43 Publié dans Blog | Lien permanent

04/01/2012

Jamais deux sans deux.

379914_336196069743648_211367675559822_1214026_28628136_n.jpgDimanche, au crépuscule de la journée, l'heure à laquelle Dominique Wolton dit que l'homme occidental a besoin de son portable comme substitut d'affection, j'irai me produire chez les poètes dont j'ai déjà parlé ici. J'ai accepté l'invitation de Frédérick Houdaer comme Bardamu suit le défilé pour défier Arthur Ganatte. Je ne sais pas encore ce que je vais y lire, si je vais risquer ma poésie métrée à l'inspiration des gens du lieu. Si je vais y glisser quelques Confidences, les poèmes en prose que j'ai écrits pour Jean Frémiot ou des extraits de mes romans dont la fonction l'est suffisamment, poétique. Si Pedro m'accompagnera à la guitare flamenca pour que j'y lise mes poèmes d'Espagne. L'indécision, c'est comme la confiance, sauf qu'on attend toujours que l'autre fasse le premier pas. Bon, la semaine d'après, je serai plus à l'aise, à Rillieux, avec mes deux gardes du coeur.

12:38 Publié dans Blog | Lien permanent

03/01/2012

Petits soucis du quotidien.

IMG_0568.jpgJ'ai cassé la théière que l'on m'avait offerte. Ce n'était pas une théière dernier cri, pas celle en porcelaine de Chine du mariage de mes parents, que j'ai laissée dans des mains moins tremblantes. Je l'ai cassée en la faisant tomber dans l'évier, simplement. Ce n'est pas tant qu'il faille que j'en rachète une autre qui m'embête, c'est la marque de temporalité d'une part, les paquets de thé qu'elle laisse orphelins, également. Déjà qu'à chaque fois qu'un sachet se termine, j'ai l'impression qu'une histoire s'achève, voilà qui ne va pas calmer mon animisme, tiens.

19:03 Publié dans Blog | Lien permanent

02/01/2012

Il a ri, Jung?

Carl_Jung_puppet.jpgJe sais qu’il n’est pas pire méthode que l’auto-analyse, mais depuis que j’ai une banquette rouge(avec coussins) sur laquelle je peux m’allonger de tout mon mètre quatre-vingt cinq, je n’ai pas pu résister. En ce début d’année 2012, le diagnostic est tombé, implacable : schizophrène latent, maniaco-dépressif polymorphe, narcissique souffrant du syndrome d’abandon, auto-destructeur noté AAA. Je me demande à moi-même si je ne suis pas trop sévère avec moi, m’entends dire, d’un ton paternel « prends soin de toi » et décide de me quitter. Il n’est pas recommandé de coucher, fût-ce platoniquement, avec son auto-analyste. Lequel m’a recommandé d’anticiper mon départ à Ouessant, sans que j’aie pu déchiffrer ce qu’il a écrit sur l’ordonnance : quelque chose entre sauter de la falaise et soigner les maux qui pèsent.

 

19:46 Publié dans Blog | Lien permanent

01/01/2012

Bonne année mon c..?

L'avantage des voeux de Nouvel An, c'est qu'ils n'engagent finalement que ceux qui les formulent. J'ai toujours beaucoup de réticence à l'idée de me réjouir sur le cadavre encore chaud d'une année qui m'aura autant apporté que coûté, encore plus quand il s'agit de m'enthousiasmer sur une douzaine de mois dont personne ne sait où ils nous mèneront. Alors, j'accepte vos voeux, d'accord, mais permettez-moi d'attendre l'hiver prochain pour vous présenter les miens pour 2012.

20:13 Publié dans Blog | Lien permanent