02/01/2012
Il a ri, Jung?
Je sais qu’il n’est pas pire méthode que l’auto-analyse, mais depuis que j’ai une banquette rouge(avec coussins) sur laquelle je peux m’allonger de tout mon mètre quatre-vingt cinq, je n’ai pas pu résister. En ce début d’année 2012, le diagnostic est tombé, implacable : schizophrène latent, maniaco-dépressif polymorphe, narcissique souffrant du syndrome d’abandon, auto-destructeur noté AAA. Je me demande à moi-même si je ne suis pas trop sévère avec moi, m’entends dire, d’un ton paternel « prends soin de toi » et décide de me quitter. Il n’est pas recommandé de coucher, fût-ce platoniquement, avec son auto-analyste. Lequel m’a recommandé d’anticiper mon départ à Ouessant, sans que j’aie pu déchiffrer ce qu’il a écrit sur l’ordonnance : quelque chose entre sauter de la falaise et soigner les maux qui pèsent.
19:46 Publié dans Blog | Lien permanent
Les commentaires sont fermés.