21/12/2011
Mémoires pointilleuses.
21 décembre 1968: «la bataille du verre», première offensive boursière moderne
21 décembre 1969 : naissance de Julie Delpy, actrice, réalisatrice, chanteuse française
21 Décembre 1970 : Journal de Paris (ORTF) Naissance de la S.P.A Spirou –
21 décembre 1971 : Matthieu Chédid naît à Boulogne-Billancourt le 21 décembre 1971, un peu plus d’un an avant la sortie de Balbutiements, premier album de son père Louis Chédid.
21 décembre 1972 : Signé à Berlin-Est, le "traité fondamental" entre la République fédérale d'Allemagne (RFA) et la République démocratique allemande (RDA) marque une étape fondamentale dans l'histoire des relations entre les deux pays voisins et dans l'évolution de l'Ostpolitik.
21 décembre 1973 : sortie mondiale de « To live and let die », de Guy Hamilton, musique de Paul McCartney
21 décembre 1974 : 1ère diffusion du 1er épisode des « Brigades du tigre », intitulé « ce siècle avait sept ans » et réalisé par Victor Vicas,
21 décembre 1975 : 10 ministres de l’OPEP sont pris en otages à Vienne par un commando du groupe « Bras de la Révolution arabe ».
21 décembre 1976 : signature à Paris de l’accord portant sur la création du Fonds de Solidarité Africain
21 décembre 1977 : la conférence du Vénézuela fixe le prix du baril de pétrole à 12,70 dollars
21 décembre 1978 : le quotidien La Libre Belgique retrace le processus préparatoire à la demande d'adhésion de l'Espagne aux Communautés européennes et dresse un portrait de la situation économique espagnole.
21 décembre 1979 : reconnaissance par la Suisse des études et des diplômes relatifs à l’enseignement supérieur dans les Etats de la région Europe
21 décembre 1980 : une bombe explose dans une caravelle en plein vol en Colombie : 68 morts.
21 décembre 1981 : Jean Colin démissionne de la mairie de Longjumeau après 3 mandats.
21 décembre 1982 : Naissance de Erica Hayden, journaliste, qui animera « Erica America » sur Z1000, radio new-yorkaise
21 décembre 1983 : un camion piégé lancé contre un poste du contingent français à Beyrouth fait 15 morts.
21 décembre 1984 : nomination de Edgard Pisani comme délégué du gouvernement en Nouvelle-Calédonie.
21 décembre 1985 : Ouverture du premier « Resto du Cœur » à Paris
21 décembre 1986 : Inauguration de la chaîne de télévision RFO.
21 décembre 1987 : « La Bamba » de Los Lobos est N°1 des ventes de singles en France
21 décembre 1988 : Retour sur Terre des deux cosmonautes soviétiques Vladimir Titov et Moussa Manarov, qui ont passé 365 jours dans l’espace.
21 décembre 1989 : En Algérie, plusieurs dizaines de milliers de femmes voilées, accompagnées de leurs maris, convergent vers l'Assemblée populaire nationale algérienne pour dénoncer « la recrudescence des agressions contre l'Islam et les musulmans ».
21 décembre 1990 : Les dernières gaillettes sont extraites du Bassin minier du Pas-de-Calais.
21 décembre 1991 : L’URSS décède à 69 ans et cède la place à une éphémère CEI (Communauté des Etats Indépendants).
21 décembre 1992 : « Time Magazine » titre « Restore Hope » pour justifier l’intervention américaine en Somalie.
21 décembre 1993 : Décès de Guy Des Cars, surnommé Guy des Gares par la critique pour la teneur de ses romans, dont les Jésuites ont justifié ses six renvois de scolarité par cette sentence : « Brillant esprit, mauvais élève ».
21 décembre 1994 : Réveil du volcan Popocatepetl à Mexico, en sommeil depuis 47 ans.
21 décembre 1995 : La ville de Bethléem passe sous contrôle palestinien.
21 décembre 1996 : Sapho chante pour les sans-papiers au Théâtre des Amandiers, à Nanterre.
21 décembre 1997 : Abdelhaziz Jilhjal, 22 ans, dit « Azouz », est tué de 108 coups de couteau à Lunel, dans l’Hérault. Ses meurtriers supposés et jugés comme tels, Abdelkader Azzimani et Abderrahim El-Jabri, seront innocentés… 14 ans plus tard !
21 décembre 1998 : Parution de la loi relative à la sécurité des matches de football en Belgique, 13 ans après le drame du Heysel.
21 décembre 1999 : début du dernier cycle qui, dans le calendrier Maya, mènera, le 21.12.12, non pas à la fin du monde, mais à la fin du grand cycle 13-baktuns (13 baktuns = 13 cycles de 144 000 jours: 1 872 000 jours soit plus de 5125 ans)
21 décembre 2000 : Jean-Christophe Mitterrand, surnommé « Papamadit », est écroué pour trafic d’armes vers l’Angola.
21 décembre 2001 : L'aviation américaine, bombarde un convoi, dans la province de Paktia, en Afghanistan, et tue 65 personnes dont des femmes et des enfants.
21 décembre 2002 : décès de Patrick Bourrat, journaliste, heurté par un char Abrams, alors qu’il mène un reportage sur l’armée américaine au Koweit.
21 décembre 2003 : Inauguration de la ligne A du Tramway de Bordeaux.
21 décembre 2004 : les otages et journalistes français Christian Chesnot et Georges Malbrunot rentrent en France après cent vingt-quatre jours de détention.
21 décembre 2005 : La Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) a porté plainte dans l'affaire des vols secrets de la CIA en Europe
21 décembre 2006 : Gaston Tong Sang est élu président de la Polynésie française.
21 décembre 2007 : L'espace Schengen accueille neuf nouveaux États membres (Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Tchéquie, Slovaquie, Hongrie, Slovénie et Malte)
21 décembre 2008 : La secrétaire d'État à la politique de la Ville, Fadela Amara, estime que Rama Yade avait « tort » de refuser de se présenter aux élections européennes : « je pense qu'elle a tort parce qu'on n'a pas gagné encore la bataille de la diversité [...] je crois que les gens comme moi [...] on a encore besoin de faire la démonstration, de faire nos preuves et donc je pense qu'elle a eu tort, elle aurait dû y aller [...] au Parti socialiste, on ne m'a jamais laissé la chance de pouvoir me présenter sur mon nom, sur ma tête et sur mes compétences ».
21 décembre 2009 : concert de Marcus Miller à la Salle Pleyel, Paris.
21 décembre 2010 : L'éclipse partielle de Lune est visible sur l'est de l'Asie, l' Australie, le nord-ouest de l'Europe et de l'Afrique, et sur le continent américain. ...
21 décembre 2011 : 1ère diffusion d’un morceau de « Trop Pas ! » sur Radio Canut.
17:03 Publié dans Blog | Lien permanent
20/12/2011
Fausse note.
Bof.
19:45 Publié dans Blog | Lien permanent
19/12/2011
Découvertes.
Hier, je suis allé voir une partie du travail de Marie Hercberg, à la galerie Pikinasso, à Roanne. Découverte via Christian Chavassieux et, au-delà, par la Galerie le Réalgar, à St Etienne, j'avais envie de voir réellement ces toiles frêles et intimes m'ayant permis de dépasser mon appréhension quasi rhédibitoire du bleu en peinture. Même si là, j'ai mis le rouge...
Chez Marie, il en va autant de la faille que de l'anamorphose, pour le peu que j'aie pu en percevoir, en attendant - privilège - la visite de l'atelier, un jour. J'en dirai plus à ce moment-là. Dans le seul coin obscur de la galerie, les quatre huiles sur papier autorisent autant les tourments de l'âme que leur apaisement par l'esquisse : j'aime, dans les Arts, que rien ne soit imposé au spectateur, qu'il ait tout à ressentir. Et ça fonctionne : finesse du trait, profondeur du grain, on trouve l'oeuvre en mouvement telle que, pour moi, elle est censée le rester. Allez-y, si vous arrivez à passer le Col du Pin-Bouchain, c'est jusqu'au 30 décembre, je crois. En plus, le directeur de la Galerie est un homme charmant, qui sait engager la conversation. A qui je n'ai pas osé dire, certes, qu'il faut savoir être sélectif dans les artistes exposés, la fausse naïveté peinturlurée de certaines oeuvres ayant un peu altéré mon regard. Mais c'est toujours une autre question, le goût des autres.
18:52 Publié dans Blog | Lien permanent
18/12/2011
Que restera-t-il de tout ça?
Une des raisons pour lesquelles je n'ai ni le temps ni le loisir de mourir est qu'il faudrait une cérémonie (païenne) de plusieurs heures pour qu'on écoute et que j'entende les chansons qui auront marqué une vie qui leur a été consacrée. Plus sérieusement, tous les dix ans, peut-être, et un peu plus quand on avance dans l'âge, il arrive, de temps à autre, un texte dont la teneur m'émeut au possible. Quand en plus de ça, ce texte là épouse une musique qui fait le reste, on est dans un absolu qui se rapproche du Sacré de la grande soeur. Depuis hier, et après y avoir jeté un oeil tout juste distrait les semaines précédentes, je suis submergé par la beauté d'une chanson et c'est déjà beaucoup. J'ai bien tenté d'y accoler les éléments rationnels de l'auteur (de chansons) que je suis, l'usage de l'octosyllabe, qui donne un rythme imparable à la diction, des futurs qui, bien employés, renforcent la teneur émotionnelle, le petit suspens entre "quelques années" et le "de plus", la limite flirtée avec le pathos - bien évité - la métaphore éculée du temps qui passe, rien à faire et tant mieux : comme dit Nico Blondeau dans d'autres lieux, "ça serre le coeur", de bonheur. Moi qui ai passé ma vie à faire des compilations-bilans, je fais rentrer ce morceau dans mon Panthéon personnel, avec les monstres sacrés et les petites pépites d'inconnus, comme "la fin du début" (de Jacques Périer) qui sera dans le prochain album d'Eric ou, elle me vient comme ça, "J'te promets la lune", de Jeff Bodart. Ah si, quand même! Derrière le monsieur qui chante - Guillo, dont le site propose, pour 1000€, un abonnement à vie à ses concerts plus quelques présents - il y a un auteur, que je rencontrerai bientôt et un guitariste sublime, Gérard Védèche, qui n'est autre que le guitariste de "Trop Pas!". Je les remercie pour l'émotion et attends avec impatience leur projet commun. Et je partage, ici.
14:02 Publié dans Blog | Lien permanent
17/12/2011
Le cyanure, c'est pas du Doliprane, t'en prends qu'une fois par jour!
J’avais déjà chroniqué le one-man-show de Palandri, il y a quelques mois : difficile exercice de style que de reconnaître le talent sans apprécier le support. Gentiment invité par ses soins à voir la énième représentation de ce grand succès de café-théâtre qu’est « Ta Gueule ! », le duo qu’il forme avec Jacques Chambon, j’y suis allé hier, sans angoisse : après tout, ne suis-je pas celui qui écrivait, il y a quelques années, après qu’un ami m’a traîné voir « Arrête de pleurer, Pénélope ! » que si ces comédiennes faisaient carrière, je voulais bien être pendu… En fait, non, je n’ai pas dit ça, c’est Georges Pérec, sortant d’un des premiers concerts, en vedette américaine de Raymond Devos, de Johnny Halliday. Mais j'ai pensé la même chose. C’était pour dire qu’on pouvait se tromper, d’une part, et qu’il n’est pas de raison suffisante à juger le goût des autres inférieur au sien. Je l’éprouve tous les jours, ce théorème, quand on me dit d’un air gêné que telle partie de tel livre est inférieure à telle autre (quand d’autres me disent l’inverse), voire que tel livre lui-même est meilleur ou moins bon qu’un autre. J’en souris, quand la critique est sincère, je m’en agace quand elle touche à des éléments plus aléatoires : la voix d’Eric, qu’on n’aimerait pas quand on s’émeut de voix qui m’indiffèrent, par exemple. Comme quoi tout est relatif, t’sais ! Palandri, donc, dans cette pièce de Chambon, auteur comique réputé, de la famille du Kaameloot de la télé, ce qui doit en émoustiller encore. L’argument est rebattu : l’opposition de style et de nature, dans un centre de repos, un prof dépressif et cocu côtoie un voyou venu se mettre à l’abri. A partir de là, on est dans la veine comique des oppositions de style (démarche, langage, cultures) et là-dessus, rien à dire. Sinon qu’à mon avis, le jeu physique prime sur le texte et qu’à partir de là, j’y ai vu plus de mimétisme et de burlesque que de création : impossible, dans les quiproquos et dans la diction (les « oh la la, la boulette ! ») de ne pas y voir le Villeret du « Dîner de cons », voire, quelquefois, du De Funès mâtiné de Clavier, ce qui n’est pas un compliment. Dommage, parce que le texte, encore une fois, peut faire mouche quand il s’agit des profs, de la psychanalyse, de la mixité sociale plus largement. Sans doute ne faut-il pas réfléchir quand on va voir des pièces comme celles-ci, les rires de la salle en témoigneront largement : Palandri me dirait qu’à force, je vais saigner des oreilles. N’empêche : quand je vois des comédiens comme ça, j’ai toujours envie de leur faire jouer autre chose, qu’ils n’auraient pas à surjouer par le corps. C’est ainsi, ce n’est (toujours) pas ma faute. Je leur souhaite de bénéficier de mon manque de perspicacité critique pour le genre et d’avoir le même succès que ceux que j’ai cités plus haut. Palandri, par contre, je le verrais bien en Sganarelle dans mon Dom Juan. C’est à creuser.
NB:je me rends compte en relisant l'article sur le précédent spectacle que le coup de Pérec et de Pénélope, je l'avais déjà fait: ce qui témoigne, plus que de mon inanité littéraire, d'une réelle volonté que cet avis ne soit pas mal pris.
16:38 Publié dans Blog | Lien permanent
16/12/2011
Rebond.
18:55 Publié dans Blog | Lien permanent
Le comptoir de mon père.
Je passe devant ce bar moderne qui s'intitule "le comptoir de mon père" et me demande si tout cela est bien honnête ou ne relève pas, comme pour la purée Mousseline garantie à l'ancienne ou les Knacki de Herta qu'on déguste au feu de bois dans la forêt, d'une manipulation des esprits pour nous convaincre de la valeur d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, et les autres non plus, puisqu'il n'a jamais existé. Se dit-il, le gérant de l'endroit, que la seule enseigne peut suffire à mener le passant vers la réminiscence et son pendant, l'oubli (dans l'alcool). Il m'arrive parfois de penser que les choses ne se sont pas passées comme je l'avais cru, figurez-vous. Et à me demander si je ne suis pas en fait complètement con.
18:53 Publié dans Blog | Lien permanent
15/12/2011
Chinoiseries.
On m'a gentiment offert les Mémoires* de Pierre Seillant, Président pendant 41 ans de l'Elan Béarnais d'Orthez, devenu Pau-Lacq-Orthez, ce qui n'a aucun intérêt pour les gens d'ici, sauf à savoir que ce fut le club historique d'Alain Larrouquis. Ces Mémoires, organisées par Gérard Bouscarel, journaliste pendant 24 ans à La République et à l'Eclair des Pyrénées, ont le bon goût, quoique mal informé de me citer dans cet ouvrage qui fait fureur en Béarn. J'y apprends, notamment, que le héros que je me suis choisi, entre deux exploits sportifs sur la moquette (!) de la Moutète, a botté les fesses d'un joueur chinois qui avait eu le malheur de lui piquer deux fois consécutivement le ballon. Ô Tempora, Ô Mores, dirait l'autre. Il n'empêche, ça a de l'allure et ça me conforte. En ces temps, ce n'est pas rien.
* Pierre Seillant, Au coeur de l'Elan Béarnais, Editions Gascogne, 2011.
17:41 Publié dans Blog | Lien permanent