Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/09/2011

Mon Marc Lévy.

-      (...) -  Tu sais, la vie t’impose parfois des épreuves que nous saurons surmonter, Jennifer.

 -       - Oui, Michael, mais tu vois, souvent, je regarde en arrière et je doute d’avoir bien fait…

L’interrompant, Michael prit Jennifer par la taille et l’entraîna dans un long baiser vertigineux dont il avait le secret. Prise dans le tourbillon de sa passion pour lui, Jennifer pensa un moment tout quitter, cette vie dont elle ne voulait plus, la tranquille indolence dans laquelle il lui paraissait sombrer.

-       - Oh, Michael, tu es fou !

-       - De toi, oui ! Fou d’amour, décidément.

Dehors, la nuit dessinait des arabesques sur les murs de la demeure où ils s’étaient réfugiés. L’aurait-elle seulement rêvé, Jennifer, de vivre de nouveau des instants d’une telle intensité ? Il déposait sur sa peau finement dorée par l’été les marques de l’abandon dans lequel, elle le savait, elle ne manquerait pas de choir. (...)

  

Non, je n’y arrive pas. J’ai envie de les éclater avec une pelle de jardin neuve de chez Jardiland, je n’y peux rien. Alors, oui, il paraî que mes fins d’histoire sont déplaisantes. Quoique, peut-être, qui sait, le Larrouquis… Je n’y peux rien. C’est plus fort que moi et c’est surtout plus fort que ça.

23:35 Publié dans Blog | Lien permanent

19/09/2011

Therapy

Au bout de dix années de thérapie, elle avait fini par confier à son psychanalyste que deux choses la terrorisaient : les toros et les clowns. Pour la sortir du marasme dans lequel, selon lui, elle se complaisait, il l’avait inscrite au « Toro piscine » des Intervilles de sa commune. Il ne ressentit aucun étonnement quand elle lui planta une banderille dans l’échine, à la fin de la séance d’après. Juste de la douleur,  et puis plus rien.

19:18 Publié dans Blog | Lien permanent

18/09/2011

La destinée des humbles, 2.

À l'identique ou presque, dans le film de Bertrand Blier, "Mon homme", sorti en 1996, une passante glisse à Olivier Martinez qui fait la manche à contre-courant d'une foule indifférentiste (j'assume le mot!) : "remettez votre bonnet, vous allez prendre froid!". Je me souviens de ça parce que cette anonyme-là, qui le fut moins que les autres, c'était Elsa Peruchetti, l'amie du formidable Richard Perret, qui comptait dans ma vie et que j'ai perdu de vue pour de mauvaises raisons. Elsa ne m'a croisé qu'une ou deux fois et ne se rappelle sans doute pas de moi, mais je n'ai jamais oublié sa réplique, qui doit lui valoir - c'est justice - quelques micro-cachets à intervalles réguliers. De l'ordre des 13,89€ que j'ai touchés de la SACEM pour "Je connais mes limites"?

09:01 Publié dans Blog | Lien permanent

17/09/2011

La destinée des humbles*

En 1989, dans "Un monde sans pitié", d'Eric Rochant, Nathalie (Mireille Perrier) est à un arrêt de bus quand Hippo (Hippolyte Girardot), qui l'a cherchée toute la journée dans les couloirs de Normale Sup, rue d'Ulm, l'aperçoit et stoppe net sa vieille 403. Il l'invite à monter, elle hésite, elle ne connaît de lui que sa réputation d'inactif vivant de petits trafics. De séducteur, aussi. Elle est là, il lui sourit, insiste, elle ne sait pas quelle décision prendre. Tout est si décalé, dans cette version moderne et désabusée du Misanthrope: qu'allait-elle s'encombrer, cette femme à qui tout réussit, d'un parasite qui ne lui promettrait rien? Elle en est là, Nathalie, de sa réflexion, quand un homme, qui attend le bus comme elle, lui dit vertement: "Ben, allez, montez! Ça va pas vous bouffer!". J'aimerais savoir ce que ce comédien est devenu et ce que ça fait d'avoir participé, le temps d'une réplique, du mythe d'un film sottement dit générationnel.

* une belle expression, décidément. Merci.

14:27 Publié dans Blog | Lien permanent

16/09/2011

La Chute du cheval.

Un peu de baume au cœur. J’ai rencontré hier des amoureux du livre et de la lecture. Ils vivent dans des sous-sols de médiathèque ou dans des petits réduits de (petite) boutique, mais ce sont de belles personnes. Qui ont du goût dans leur choix, leurs sélections et le souci des autres. J’ai pris date avec elles, vous en saurez plus bientôt. J’ai parlé d’autres auteurs de mes amis dont certains leur avaient parlé de moi, ça remet un peu d’humanité au cœur du système. Un peu comme d’habitude depuis quelques décennies, maintenant, j’attends que toutes ces semences prennent, qu’arrive le moment de la récolte. Tout en n’étant sûr de rien, puisque c’est un postulat.

Hier, pas de note, j’étais en villégiature chez mon frère choisi. Je suis arrivé quand il sellait les chevaux, pour la balade de deux de ses amis. Parce qu’il ne supporte pas la vision de l’échelle ( !), le demi-andalou qu’il possède s’est cabré. L’autre a eu peur, s’est agenouillé – si tant est qu’on puisse dire ça pour un cheval – puis s’est affaissé sur le côté, comme évanoui. J’ai eu peur d’avoir à vivre à mon âge la scène de « Stewball » qui m’a traumatisé enfant. Et puis, une fois l’Andalou écarté, l’autre s’est relevé, tranquille, a trottiné comme si de rien n’était. Il a été rebaptisé Sarah Bernhardt, depuis.

11:21 Publié dans Blog | Lien permanent

14/09/2011

Ma nue à l'infini.

Elle est étrange, la recherche d'absolu: elle écrème par le paradigme  en même temps qu'elle condamne par la syntagme.

19:31 | Lien permanent

13/09/2011

PUB.

Image 2.png

16:22 Publié dans Blog | Lien permanent

11/09/2011

"Trop pas!" - la couv'

Merci à Véronique Frémiot, l'infographiste qui vous demande d'abord ce que vous attendez, puis fait ce qu'elle veut et qui a finalement raison! Il reste du travail avant que l'objet soit disponible (sortie décembre 2011), mais c'est un avant-goût. Et une façon de se raccrocher à ce qui va arriver, plutôt qu'à ce qui s'est passé.

Image 6.png

16:08 Publié dans Blog | Lien permanent