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16/09/2011

La Chute du cheval.

Un peu de baume au cœur. J’ai rencontré hier des amoureux du livre et de la lecture. Ils vivent dans des sous-sols de médiathèque ou dans des petits réduits de (petite) boutique, mais ce sont de belles personnes. Qui ont du goût dans leur choix, leurs sélections et le souci des autres. J’ai pris date avec elles, vous en saurez plus bientôt. J’ai parlé d’autres auteurs de mes amis dont certains leur avaient parlé de moi, ça remet un peu d’humanité au cœur du système. Un peu comme d’habitude depuis quelques décennies, maintenant, j’attends que toutes ces semences prennent, qu’arrive le moment de la récolte. Tout en n’étant sûr de rien, puisque c’est un postulat.

Hier, pas de note, j’étais en villégiature chez mon frère choisi. Je suis arrivé quand il sellait les chevaux, pour la balade de deux de ses amis. Parce qu’il ne supporte pas la vision de l’échelle ( !), le demi-andalou qu’il possède s’est cabré. L’autre a eu peur, s’est agenouillé – si tant est qu’on puisse dire ça pour un cheval – puis s’est affaissé sur le côté, comme évanoui. J’ai eu peur d’avoir à vivre à mon âge la scène de « Stewball » qui m’a traumatisé enfant. Et puis, une fois l’Andalou écarté, l’autre s’est relevé, tranquille, a trottiné comme si de rien n’était. Il a été rebaptisé Sarah Bernhardt, depuis.

11:21 Publié dans Blog | Lien permanent

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