05/03/2013
Dilemme.
Puisqu’il y a un temps pour tout, que faire de celui du rien ?
15:59 Publié dans Blog | Lien permanent
04/03/2013
Etat des lieux.
Le processus de création est lui-même une source infinie d’inspiration. Voir deux musiciens enfermés dans un studio à chercher la juste tonalité, la bonne structure d’un morceau, se détacher de l’émotion des paroles pour mieux la restituer après, voilà qui n’est pas donné à tout le monde, je le sais. Quand en plus, il s’agit de deux amis de trente ans, sans la dimension tendue des H1 et H2 de « Pour un oui ou pour un non », le métalangage qu’est déjà la musique prend de l’ampleur. Au final, avec une échéance prévue pour la fin mai, il y aura cinq des plus belles chansons que j’aie écrites, que Eric a composées et que Gérard aura sublimées. Je sais, depuis Miossec, que ces chansons-là, - presque - personne ne les écoutera, que j’ajouterai, comme en littérature, une unité à d’autres, qui prétendent lui être supérieures. Je sais tout ça, j’ai arrêté de croire et j’ai même l’impression, ici, de ne parler qu’à moi-même, même si les passants sont nombreux. Peu importe. J’aurais aimé déménager à Sète pour y écrire mon roman russe, je ferai autrement. Mais je ne désespère pas pour autant et mes envies sont relayées : au même titre que la parution d’un extrait dans le « Bordas » a inscrit définitivement la vie perdue du Gérard de « Tébessa » dans une forme de postérité, « l’Embuscade » et ses consoeurs laisseront une trace indélébile. C’est biiiiiiiiiiien, (silence), ça.
12:36 Publié dans Blog | Lien permanent
03/03/2013
Bientôt la fin.
Le problème avec les fins de cycle, c'est que par nature, on ne peut pas savoir où nous mènera le prochain. Vers d'autres lieux, d'autres visages, d'autres activités. Sans rien en deviner à l'avance, évidemment. Iĺ m'arrive de penser que ce à quoi j'aspire aujourd'hui me paraîtra tout à fait dérisoire demain.
16:12 Publié dans Blog | Lien permanent
02/03/2013
Les grosses têtes.
M.& Mme JIRAIPAS ont quatre enfants, François, Olympia, Chantal et Frédéric.
12:26 Publié dans Blog | Lien permanent
01/03/2013
Les prétendants.
Personne ne sait vraiment après quoi il court, mais ça n’a jamais empêché personne de courir.
16:55 Publié dans Blog | Lien permanent
28/02/2013
Exégèse.
Si je devais disparaître maintenant, avant la parution de mon recueil de nouvelles qui en inclut quelques-uns, le seul dialogue que j’aurai écrit dans mon « œuvre » (Dom Juan exclu, évidemment) tient en deux lignes du « Poignet d’Alain Larrouquis », de deux paragraphes séparés, qui plus est :
- Tu n’es pas un peu vieux pour avoir des photos comme ça dans ta chambre ?
❖
- Tu n’es pas un peu conne pour poser des questions pareilles ?
Ce qui me situe, dans l’histoire de la littérature, à équidistance de Marc Lévy et de Nathalie Sarraute, avec une forte option sur la direction à prendre.
18:37 Publié dans Blog | Lien permanent
27/02/2013
Cas de conscience.
Les domaines dans lesquels j’excelle sont ceux dont personne, encore - pas même moi, n’a entendu parler.
17:47 Publié dans Blog | Lien permanent
26/02/2013
Au coeur des hommes (et d'une fille).
La 1ère session « Littérature et Musique » s’est terminée sur des promesses esthétiques formidables, mais sur des sommes de travail à venir considérables, avec une échéance qui en plus, n’est ni discutable ni extensible. Mais il n’y a pas de problèmes pour autant : humainement, tout fonctionne et j’ai l’immense privilège d’avoir assisté de l’intérieur à la mise en place d’une harmonie, en trio. L’oncle, sa jeune nièce et l’ami de trente ans, qui peut, à ce moment-là de nos vies, se prévaloir d’une telle qualité de relation et de réalisation. Je préserve les images de Clara, elle est encore très jeune et les plus grands orchestres philarmoniques auront le temps de nous la disputer : elle ne nous appartient pas, mais Tonton est là et pour lui, c’est une chance pour elle de démarrer avec un tel projet. Elle aura le temps d’aller plus haut quand nous l’aurons gravée dans le marbre, en même temps que le trio repousse les limites de chacun, sans les lui renvoyer à la figure. La création in vivo continue de m’intriguer et j’ai conscience d’être à la bonne place, quand eux me remercient de les avoir emmenés là. Trêve de compliments, il reste à écrire les harmoniques et les compositions, que la voix aille, elle aussi, plus loin qu’elle est jamais allée, puisque le trio ne pardonne pas, puisqu’il n’y aura pas, là, vingt-et-une pistes pour la couvrir. Je ne suis pas inquiet, dans les conditions qu’on s’est fixées nous-mêmes. A un peu plus de la moitié du temps donné, d’en être là est déjà inouï.
18:04 Publié dans Blog | Lien permanent