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05/02/2013

Ethos.

A la croisée des chemins - nonobstant la nuance entre droit chemin et juste conduite - il vaut mieux désormais avoir sur soi une application Iphone délimitant le champ des possibles qu’une version, fût-elle d’origine, du Discours de la méthode.

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04/02/2013

Humeurs.

J’éprouve un jour sur deux la sensation d’être transparent. Ce qui me laisse le loisir d’être opaque le lendemain.

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03/02/2013

Mon attachement à mon art.

valse.jpgUn des dessins de Jean-Louis Pujol qui illustrera « Valse, Claudel », dans sa parution aux Editions du Réalgar, en mai prochain. Un de ceux que ni Daniel ni moi n’aurions choisi de prime abord, mais qui est du genre qui gagne, comme on dit dans Rohmer. Le petit objet de bibliophilie devrait être magnifique, et cette perspective me comble de joie, d’autant que les premiers acquéreurs pourront également doubler leur trouvaille du sublime morceau que Jean-Jacques Coulon a composé pour moi sur lequel Stéphane Pétrier, rien que ça, a posé la voix. Une telle agrégation de talents et ma maigre contribution là-dessus, ça ne devrait pas faire de mal, a priori, ni aux oreilles ni aux yeux. Sortie mondiale le 25 mai au Réalgar, à Saint-Etienne. D’ici là, les plus impatients auront lu la nouvelle seule : elle entre dans la désormais fameuse « Troisième Jouissance du Gros Robert ».

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02/02/2013

Et ta soeur?

Mais qu’est-ce qui lui a bien pris, à cet homme-là, de  nous aborder, mon ami et moi, dans les rues d’une ville qui en plus n’est pas la mienne, ce matin, pour nous glisser, sur le ton de la confidence, qu’une manifestation contre le mariage pour tous avait lieu dans l’après-midi et qu’il fallait s’y trouver nombreux ? Quelle force immanente l’a autorisé à le faire, plus encore, à décréter comme ça que nous n’étions, mon ami et moi, pas homosexuels ? Je l’ai dit mille fois, le seul engagement lié à ce blog est esthétique et philosophique, mais justement, enfin, une bonne fois pour toutes, qui peut intelligemment être contre un même droit pour tous? Soyons contre, alors, mais comme Sacha Guitry contre les femmes : tout contre. Parce que sinon, ce n’est pas seulement une question d’opinion (« chacun est libre de penser ce qu’il veut », a-t-il ajouté, se rendant compte de son peu de crédit auprès de nous), c’est une question d’égalité. Et l’antiphrase est palpable : quand on dit chacun est libre, c’est que personne ne l’est vraiment, tant qu’un des deux refuse que l’autre le soit. On dit bien chacun ses goûts quand on veut clore une discussion sur l’Art, à court d’arguments. Et de culture.

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01/02/2013

Appolino-apollinien.

Image 1.pngUn accès de curiosité malsaine m’a poussé, tout à l’heure, à faire une recherche Internet à propos d’un vieil ami disparu de la circulation depuis bien longtemps. Non que je sois – euphémisme - amateur des sites de retrouvailles entre copains d’avant (j’ai été il y a bien longtemps invité aux 30 ans de l’ancienne plus belle fille de l’école, je lui ai offert « tendre comme le souvenir » d’Apollinaire dédicacé, je me souviens quant à moi que ça avait été moyennement apprécié par son mari…) mais parce que son nom m’est revenu, comme ça, subitement. Ironie du sort : je ne saurai pas s’il est toujours vivant ou pas, s’il a fait quelque chose des vingt ans qu’il a choisi de laisser entre lui et moi, mais ce que je sais, c’est que son presqu’homonyme, à une composante de prénom près, est une star de la télé-réalité, élu récemment acteur le plus sexy du monde par Mediamass (sic), dont le labrador Spinee vient d’être opéré avec succès, ce qui lui laisse le temps, désormais, de préparer son mariage à venir. De mon ancien ami, rien, pas une trace : peut-être une des revanches du temps.

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31/01/2013

Leibnizanerie.

On n’a jamais besoin que de ce qu’on a déjà. Rapporté à toute une vie, ça fait un sacré nombre de recherches inutiles, au bout du compte. Ce qui ne nous empêche pas de nous dire qu’un meilleur ailleurs est toujours possible, de la même façon qu’on se convainc facilement que l’on a, à peine !, la moitié de l’âge que l’on a déjà, qu’il nous reste, au moins !, le double à vivre de ce que l’on vivra vraiment et, last but not least, que notre être perdurera par ce qu’il a laissé quand, déjà, le misérable petit tas de secrets qui le compose se délite doucement.

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30/01/2013

Festen 2.

Quand il convoqua tous ses proches pour leur annoncer, en définitive, qu’il était porteur du virus de la grippe, certains d’entre eux partirent déçus, mais pas un n’omit de passer à la pharmacie. Mais quand il vit, au dessert, les yeux de sa petite-fille  - qui ne venait le voir que pour lui emprunter de l’argent - briller d’un feu qui n’avait rien de ceux de l’amour, il comprit qu’il n’aurait pas raté son dimanche.

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29/01/2013

What is a man?

Hier, cet ami, dépité du retour, dans son pays natal, de la femme qu’il aime mais qu’il n’a pas suffisamment choisie, au sens gidien. Et la question des êtres de notre engeance, passionnés, absolus, maladjusted. Celle de la croisée des chemins, aussi, des allégements, des renoncements. Un sujet, le cœur des hommes, qui supporterait des milliers de thèses. Que je pose en une note, qui n’apportera rien. Mais qui situe le problème.

17:55 Publié dans Blog | Lien permanent