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09/03/2013

Sulfateuse City.

Et puis il y a cet autre chanteur, qui m’a porté depuis tant d’années et qui m’a même donné envie d’écrire. Avant que je découvre qu’il écrivait lui-même des romans, lesquels n’ont jamais atteint (litote inside) ce qu’il a provoqué chez moi par ses chansons, ces textes ciselés que je connaissais par cœur et que j’entonnais avec d’autres dans la foule des concerts. En tapant dans mes mains avant que la fréquentation de musiciens m’apprenne que les Français avaient un singulier problème de rythme. Cet autre chanteur que j’entends dire que la Nouvelle Vague (on ne fait pas d’appellation moins appropriée) est trop auto-centrée avant de multiplier les poncifs satisfaits et faussement sympathiques en interview. Et des métaphores de patineur à glace qui donnent de logiques frissons. Et juste envie de me taire lors de mes prochaines rencontres d’auteur. Il y a cette déception de n’être plus dans le même émerveillement qu’il y a vingt ans, alors que tant le sont restés. Cette part assumée de jalousie devant ses livres qui sont encore là alors qu’ils ne le valent pas, comme des livres de chanteurs font parler alors que, parfois, ils ne valent rien. Mais cette part de rêve qui revient, également, quand – paradoxe à part – il se tait et chante. Ce parcours admirable et cette juste attitude délestée de la posture précédente. In extremis. Ouf.

18:04 Publié dans Blog | Lien permanent

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