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14/04/2013

Le dimanche au soleil.

Le cinq titres "Littérature & Musique", que Gérard Védèche et Éric Hostettler sont en train de concocter, ne verra peut-être pas le jour pour la fin-mai, au moment où nous présenterons ce concept (des lectures et des chansons liées à chacun des romans) à la Galerie le Réalgar, à St. Étienne, en même temps que "Valse, Claudel". Il ne sera peut-être prêt que le 22 juin, pour la présentation du "Gros Robert", à la Librairie du Tramway, mais il sera là, enfin, veillé par plus de bonnes fées que j'aurais imaginé en croiser. Les voir élever leur niveau, chacun, au regard de ce que dit l'autre, accueillir, dans le projet, des professionnels (du chant, des percussions, du violoncelle), c'est une petite marche supplémentaire que l'on s'est offert, encore. Et du travail pour toute la première semaine de vacances.

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13/04/2013

Tout sur Robert, rien sur Aurélia?

Un point sur Aurélia, puisqu’on m’en parle. Ce roman que je me suis fixé, dont le cadre historique et la durée de narration sont dantesques, eh bien tout cela non seulement n’avance pas, mais est complètement à l’arrêt. J’ai perdu un an, pour être exact. Et je suis en permanence tenté par l’abandon, ce qui est plutôt une bonne nouvelle, puisque c’est ce qui est arrivé à ma « partie de cache-cache ». Je reprendrai l’exercice à l’été, sans doute, mais ce sera le roman, s’il voit le jour, d’un jeune quinquagénaire. Tiens, ça ne choque personne en littérature. Et d’ici là, de mes objectifs 2013, trois sont toujours en cours et se dévoileront bientôt : le « Gros Robert », « Camille » et mon projet musical « Littérature & Musique ». Seule la mise en scène de mon « Dom Juan » a capoté et j’en suis marri. Il rebondira. Et entre temps, outre un Kinder à deux auteurs, pour fin juin, une autre pièce, à veine sociale, tendue, réaliste, un poil étouffante, a vu le jour. Je l’ai proposé à celui – c’est un monologue – que j’avais en tête en l’écrivant. On verra la suite, et on inventera d’autres choses, en attendant qu’Aurélia repointe le bout de son (joli) minois.

La couverture de « Valse, Claudel ». Sortie officielle 25 mai à la galerie Le Réalgar (St Etienne)

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12/04/2013

Archives sonores.

J'étais primo-romancier, à l'époque, et je passais mon premier grand oral, à Genève, pour Lettres-Frontière, en compagnie d'Eugène Durif. Rien de remarquable dans ce que je vais dire, mais la très forte envie de ne pas laisser ces documents se perdre. Et l'occasion de redire à quel point j'avais trouvé remarquable ce roman "Regarde les hommes pleurer" (Actes Sud). 



 

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11/04/2013

De vive voix.

Une autre Confidence, ressurgie de nulle part et retrouvée, le temps d'un instant.


17:04 Publié dans Blog | Lien permanent

10/04/2013

Ou pas.

EMI_229351.jpgLes Urgences, leur lot de drames sociaux, du petit dealer dans la salle d’attente à la jeune femme effondrée à qui l’on vient d’apprendre que les résultats ne sont pas bons. L’ancien militaire, droit dans ses bottes qui n’en sont plus, atteint de la maladie d’Alzheimer qui voudrait que sa fille, qui « l’enquiquine », lui ouvre la porte parce que la nature est derrière. Des bien-lotis, socialement, qui se conduisent comme des gougniafiers, parlent fort au téléphone et voudraient une priorité, jusque devant la Mort s’il le faut. Des attentes, très longues, du personnel débordé mais souriant, qui ne peut juste pas dire à quel moment, si et où. Des personnes très jeunes, qui me font penser que je regardais les médecins comme des démiurges quand j’étais serpillo-thérapiste. Des Serpillo-thérapistes, justement, qui slaloment, nettoient les boxes (comme pour les chevaux) à peine le patient (très patient) aligné dehors, dans le couloir en U. Tout autour du U. 10 heures passées là-bas, avec la promesse de ne jamais me plaindre auprès de l’un d’entre ceux qui y travaillent. L’angoisse du scanner, le coup d’œil à l’horloge, 18h, ma vie se joue peut-être là. Ou pas. Ce sera pas, mais avec un regard encore plus acéré sur le vieillissement, sur cette fameuse dignité au cœur de la bio-éthique. Une femme de cent ans est amenée, elle a mieux vécu que quiconque ici, ça se voit sur son visage. Qu’en feront-ils ? Je ne sais pas, un interne souriant vient me dire que je peux m’en aller, maintenant, que moi, je ne passerai pas la nuit là, pas comme la jeune fille qui continue de pleurer et à qui ses parents reprochent d’avoir fumé. Un autre, me voyant habillé, me dit « Vous nous quittez déjà ? », après un tour de cadran presque complet. L’humour comme sauvegarde. D’urgence.

18:39 Publié dans Blog | Lien permanent

09/04/2013

E.R

On fait moins le fier d'avoir lu tout Desproges quand on nous emmène pour passer un scanner. A Pâques.

20:04 Publié dans Blog | Lien permanent

08/04/2013

Hypotension.

Hier, les vertiges que je subis depuis quelques jours, qui m’obligent à l’arrêt, ont manqué de me tuer, deux fois, accidentellement. Je peux dire que ce n’est pas la vie qu’on a vécue que l’on voit défiler sous ses yeux, c’est celle qu’il reste à vivre.

16:13 Publié dans Blog | Lien permanent

07/04/2013

Livresque des auteurs.

Il est plus facile d’écrire que de lire. L’auteur qui rend une rencontre passionnante, c’est celui qui parle de littérature, pas seulement de la sienne. Ou du moins qui inscrit sa littérature dans le pas de ceux qui l’ont précédé, marqué, inspiré. Dont il s’est dégagé, également, dont il a épargné l’œuvre. C’est ainsi que les livres nous échappent, parce qu’on pense qu’ils sont uniques quand ils s’enchevêtrent tous les uns les autres, sans jamais qu’on sache lequel sortir du lot sans que tout s’écroule, comme au Mikado. Les livres-piliers d’une libraire, ainsi, sont ceux que personne n’achète plus mais qui doivent s’y trouver.

18:59 Publié dans Blog | Lien permanent