L'étudiant.

Pendant les cours de grammaire du Moyen-âge, pour combler l’ennui, j’imaginais que Substrat et Superstrat s’alliaient, dans l’espoir d’attraper Malfrat, le N+1 de Méléagant.

Instable.

J’ai passé les vingt dernières années de ma vie à proximité d’une gare, m'a-t-on récemment fait remarquer. Il faudrait que les vingt prochaines se déroulent pas loin d’un embarcadère, pour équilibrer.

Symptômes.

Son hypocondrie n’ayant d’égale que sa mégalomanie, il se résolut à mourir, certainement, d’une maladie si rare que la médecine ne l’avait pas encore référencée. Qui porterait son nom, avec un peu de chance.

Autofictions.

On passe parfois tellement de temps à chercher dans un roman les marques autobiographiques d’un auteur qu’on connaît qu’on pourrait ne pas le voir nous faire de grands signes de la main, orné d’une langue de belle-mère et d’oreilles de Mickey.

NB: mon "Gros Robert" tarde à être référencé chez les distributeurs et, de fait, en librairie. Un peu de patience encore. Et pour ceux qui ne sont définitivement pas pressés, les premières rencontres sont programmées le 25 mai au Réalgar (St Etienne) et le 22 juin à la librairie du Tramway (Lyon). Avec, en prime, la nouvelle "Valse, Claudel" en tirage de tête et, si tout va pour le mieux, le nouveau CD 5titres "Littérature & Musique". Plus d'informations, bientôt.

Ressources humaines.

Le bonheur de la communauté virtuelle, c’est qu’on m’invite beaucoup plus à venir écouter les mots des autres qu’on se presse à lire les miens. De sorte qu’on ne peut rien dire de mes écrits quand je me force au silence sur (certains) autres. Mais tout cela est inavouable, évidemment : ça n’était pas permis, ça non plus.

 

Dégoût (et des couleurs).

« Deux sous d’violeeeeeeeeeeeette ! », hurlait le limonaire amateur. Qui ne comprit donc pas qu’on le mît en dégrisement pour ça.