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22/09/2012

Hamlet it be.

Il faudrait pouvoir arrêter la métaphysique, mais la question se pose en réflectivité : que nous resterait-il, dès lors ?

15:23 Publié dans Blog | Lien permanent

21/09/2012

Ah! Si J'habitais Roanne...

Ce soir à 19 heures à la Médiathèque de Roanne, Christian Chavassieux parlera de son nouvel opus, justement intitulé "J'habitais Roanne". Les passants d'ici savent tout le bien que j'ai pensé de cet ouvrage. Mais il y a mieux: entendre Chavassieux parler de littérature est toujours un moment fort. Aussi fort que sa voix est douce. Parce que lui - contrairement à moi qui cabotine et m'impose par mon volume et ma conviction -  il parle tout doucement et crée une relation socratique avec l'assemblée. Qui finit par l'écouter en s'avouant que ce qu'il avance, elle le savait déjà mais ne se l'était jamais dit. C'est à Roanne et malheureusement je ne pourrai pas y aller. Mais si l'un ou l'une d'entre vous en avait la possibilité, qu'il ou elle n'hésite pas: ce sera un bon moment et, je me répète, je n'ai pas lu de meilleure radioscopie depuis "Présentation d'une ville" de Nizan. C'est dire.

NB- de là où je poste, impossible de rajouter une photo, mais on me dit que jamais un auteur n'a subjugué son public féminin comme il le fait, depuis C. Jérôme. À vous de vérifier.

10:15 Publié dans Blog | Lien permanent

20/09/2012

Double peine.

N'y a-t-il que moi pour faire ce type de cauchemar? Être violemment rejeté d'un groupe parce qu'au cours d'une partie géante de Scrabble sur l'escalier monumental du Federal Hall de New-York, après avoir été spolié, déjà, d'un "nietzschéen" rédhibitoire, je m'apprêtais à poser un "harassiez" -  avec lettre compte triple sur le z et mot compte triple - quand une vieille dame plutôt digne jusque là m'a piqué la place, jurant avec aplomb que c'était son tour et poussant des cris d'orfraie devant ma requête en annulation. Je me réveille en larmes devant tant d'injustice, mais tout le monde s'en fout.

15:36 Publié dans Blog | Lien permanent

19/09/2012

Closer.

J’éprouve jour après jour un peu plus de sympathie pour ces personnages qui ont fait parler d’eux-mêmes sans qu’on sache rien d’eux, au fond. C’est vrai, quoi, Alceste, ce grand timide, Dom Juan, qui n’a jamais osé aborder une fille en soirée et Casanova, qui ne couchait jamais deux fois dans le même lit par crainte des acariens!

17:01 Publié dans Blog | Lien permanent

18/09/2012

De ma fenêtre.

Cette femme présente bien, sous tous rapports : imperméable beige Burlington, jupe plissée, les cheveux blonds savamment ramassés en chignon. La cinquantaine impeccable. Et pourtant, au coin de la rue, elle ne peut se contenir : elle hurle au téléphone, interloque les passants. On n’échappe à rien de sa conversation et, de facto, de la vie qu’elle a vécue jusque-là : elle intime (sic) l’ordre à son interlocuteur de lui verser la pension alimentaire dont visiblement il ne veut pas entendre parler. Elle lui dit qu’il paiera, qu’elle le harcèlera jusqu’à sa mort s’il le faut. Qu’elle a dû, cet été – la séparation est donc récente – tout avancer pour que ses enfants mangent à leur faim. Qu’elle a besoin de bouffer elle aussi, qu’elle n’a plus aucun revenu. Les insultes fusent, « connard », « gros lard », « pervers » et je pense aux mots doux qu’ils ont dû un jour s’échanger sur l’oreiller. L’homme doit lui dire qu’il prendra un avocat, elle éructe : « garde ta salive pour quand tu devras répondre de viol sur mineur ! ». On rentre dans le sordide, non, on ne l’a jamais quitté. Je voudrais qu’elle se taise, qu’elle cesse de prendre tout le monde à partie, mais je la comprends aussi. C’est sur elle qu’elle pleure, maintenant, certainement. La séparation est le seul révélateur des amours qu’on a perdues.

12:44 Publié dans Blog | Lien permanent

17/09/2012

Travail, famille, Julie Piétri.

La notion de travail semble échapper à mes contemporains. Qu’on évoque avec eux l’étymologie du terme, peu flatteuse, ou sa perception à travers les âges (antique, chrétienne, marxiste et libérale), il y a toujours un peu de morale et de crainte qui guette quelque part. Et moi d’y itérer l’acception sociologique liée au travail qu’on fait mais qui n’est pas reconnu et qui – Lahire inside – s’efface devant un deuxième qui devient premier puisque le deuxième ne paie pas. Vous avez suivi ? J’attends qu’on me paie à rester chez moi pas par paresse, par conviction : qu’on me demande des comptes et des productions. En attendant, je produis, différemment, pour la Matrice. Je sais – puisque j’ai lu – que la productivité même d’un pays comme la France ne demanderait que deux heures de travail par jour et par personne, je sais qu’une répartition pareille résoudrait la question du chômage, mais je ne dis rien, puisqu’on ne veut pas entendre. On ne sait jamais. Le chômage, c’est comme la Mort à la campagne au XIX° siècle : si on ne calfeutre pas toutes les fenêtres là où il a frappé, il pourrait s’en prendre à nous. Oui, il y a du boulot : pas forcément là où on l’attend.

17:06 Publié dans Blog | Lien permanent

16/09/2012

Te Deum.

Si les artistes vivent deux fois plus en deux fois moins de temps, c'est pour être sûr de ne rien rater de la grande Générale. Là où les rôles ultimes sont distribués. Les autres, ceux qui spéculent ou tergiversent, devront faire la queue en coulisses pour décrocher, au mieux, le rôle du page dans le Cid.

18:28 Publié dans Blog | Lien permanent

15/09/2012

Troisième couleur.

Aujourd’hui, c’est rouge, à la Galerie Le Réalgar, à St Etienne. J’y rencontrerai Dominique Albertelli et Daniel Damart, le maître des lieux, avec plaisir. Avec en plus, dans l’après-midi, la perspective de travailler, chez le régional de l’étape, les morceaux qui seront joués à Orthez, le mois prochain. Un vrai bonheur quand les actualités se ravivent.


KIESLOWSKI - ROUGE - Bande Annonce par birdy66

13:06 Publié dans Blog | Lien permanent