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30/04/2013

Avers & Revers.

Il n'y a que deux options qui s'offrent au joueur de roulette russe: apprendre la langue ou maîtriser le geste.

17:32 Publié dans Blog | Lien permanent

29/04/2013

Sagrada familia.

Je retourne quelques jours dans une ville que je connais plutôt bien, mais que j'ai délaissée depuis de très nombreuses années. Je suis à peu près sûr, néanmoins, que les travaux menés là-bas me donneront l'impression bienveillante de m'avoir attendu.

16:29 Publié dans Blog | Lien permanent

28/04/2013

Propaganda.

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17:20 Publié dans Blog | Lien permanent

27/04/2013

Revenir.

Hier, j'ai fait la route que je faisais pour aller travailler, trois années durant, au tout début du XXI°s. De quoi mesurer que si le temps semble passer plus vite qu'il ne passait il y a dix ans, il n'en est rien dans sa dimension auto-routière. J'ai hésité à me poser sur la place d'une ville que je découvrais soixante-trois ans après que Nizan y eut passé une année, celle du Front Populaire, dans le grand lycée bourgeois, qu'il a traumatisé. Le tonnerre redoublant m'a rappelé que s'il y a des lieux qui méritent qu'on y revienne, celui-là n'en valait sans doute pas la peine.

19:33 Publié dans Blog | Lien permanent

26/04/2013

Camille, final.

La voilà, en avant-première, la pochette du CD single, "Camille", qui sera vendu avec la nouvelle éditée par le Réalgar, à Saint-Etienne, le 25 mai. Ce qu'il y a de plus beau dans l'histoire, c'est le chemin, là aussi, qu'a connu ce projet, d'une collaboration improbable née sur Internet avec Jean-Jacques Coulon et le désir évoqué très vite que Stéphane Pétrier me prête sa voix. Pas parce que c'est lui, j'arrête tout de suite les interprétations qui vont suivre. Mais parce que c'est elle.

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20:37 Publié dans Blog | Lien permanent

25/04/2013

Elle fut longue, la route...

IMG_1263.JPGL'estime particulière que j’ai pour Axel Kahn n’est pas due au fait qu’il m’ait lui-même remis le prix du jury du Salon du livre d’Orthez. C’est qu’il y soit allé, comme il a répondu à l’invitation que je lui ai lancée là-bas de venir parler de bio-éthique à des personnes à qui, habituellement, on n’en parle pas. Le projet qu’il nourrit depuis longtemps commence le 7 mai, une longue route à pied de 1600km pour traverser le pays et aller à la rencontre des autres. Fuir ce printemps détestable, dit-il, sur tous les plans. Un projet pareil pour un homme de cet âge (à la santé de fer) est superbe : aller au-devant de ses pensées et de sa métaphysique, ça donne des idées. De lendemains plus calmes, d’une sagesse qu’on apprivoise. Je disais à une jeune fille que je faisais réviser ce matin que toute l’humanité était dans Proust comme elle était dans Bach. Cette même jeune fille jouera le Prélude pendant que je lirai « Camille », très bientôt… On chemine tous, pas au même rythme ni dans les mêmes directions, mais l’escale sera belle.

19:24 Publié dans Blog | Lien permanent

24/04/2013

Mon côté Michel Oliver.

Pour échapper un temps aux tensions relatives à la réalisation de tout projet artistique, je me suis réfugié en cuisine, la vraie place de l’auteur, et je me suis essayé à ma première purée gratinée. Celle que ma grand-mère me faisait, avec deux œufs et un gros morceau de beurre. Passée délicatement au grill dix minutes avant de la servir. Un régal, pour quatre, et il en reste. Le tout en entendant des mots déjà anciens, qui prennent place, des mélodies qui s’y accolent, des musiciens qui se trouvent. J’ai écrit, un jour, que je construisais ma mort par chocs émotionnels répétés : voilà que j’y ajoute une part de mon enfance, retrouvée. Comme quoi tout n’est que recommencement.

17:49 Publié dans Blog | Lien permanent

23/04/2013

Diabolo menthe.

C’est fragile, un projet artistique, soumis à des aléas dont certains sont étonnants. Intégrez une jeune fille très talentueuse et vous verrez qu’elle n’échappera pas plus que celles qui ne le sont pas aux soucis de son âge. Qu’elle enverra, comme Pauline en son temps, des SMS dès sa partition jouée, quand tous les autres présents sont encore dans l’émotion. Les mêmes qui, en Tontons flingueurs, iraient bien expliquer la vie au petit malotru qui ne soupçonne pas une seule seconde ce qu’il devra considérer plus tard comme l’ayant perdu. Anacoluthe!

18:33 Publié dans Blog | Lien permanent