27/04/2013
Revenir.
Hier, j'ai fait la route que je faisais pour aller travailler, trois années durant, au tout début du XXI°s. De quoi mesurer que si le temps semble passer plus vite qu'il ne passait il y a dix ans, il n'en est rien dans sa dimension auto-routière. J'ai hésité à me poser sur la place d'une ville que je découvrais soixante-trois ans après que Nizan y eut passé une année, celle du Front Populaire, dans le grand lycée bourgeois, qu'il a traumatisé. Le tonnerre redoublant m'a rappelé que s'il y a des lieux qui méritent qu'on y revienne, celui-là n'en valait sans doute pas la peine.
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