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12/02/2015

L'aveu.

Tu es la seule incursion métaphysique que ma rationalité m'autorise. Une sorte de souverain d'un royaume surréel, dans lequel je suis parfois invitée.    

10:57 Publié dans Blog | Lien permanent

11/02/2015

Ithaque au tac.

L’hébergeur de ce blog me signale que j’ai épuisé 95% de la mémoire en stock. Que je dois choisir d’effacer des notes, ou d’ouvrir un autre site. L’idée d’être allé au bout de la mémoire me plaît, mais celle de déménager, moins.  Je trie, j’efface des notes, celles du début (pas la première), je retrouve un historique vite oublié. C’est le mode, la nouvelle culture : quand on gagne un instant (chez l’autre), rien n’est acquis pour autant.  Ces notes que je soustrais à ce journal d’un septennat, elles se déduisent d’elles-mêmes d’un total : j’ai écrit plus de 1500 notes mais le compteur, quand j’agis ainsi, en affiche moins, c’est logique. Mais ça ne m’empêche pas de me sentir Pénélope, à défaire en espérant le retour. L’éternel retour.

16:45 Publié dans Blog | Lien permanent

10/02/2015

Lâcher des noms.

La mémoire, puisque c’est le thème, connaît parfois des permanences incroyables : je n’ai jamais oublié qu’alors que j’étais élève de Terminale, j’ai réalisé un stage de deux semaines dans un établissement scolaire de la Croix-Rousse, pour y être l’assistant du professeur d’anglais, intervenant en classes de… Première. J’y ai même animé une séance sur la chanson « New-York », de Art Garfunkel. Vingt-huit ans avant d’y aller. Mais là n’est pas la particularité du souvenir : dans ces classes dont les élèves me regardaient, goguenards, vu que j’étais parfois plus jeune qu’eux, une seule tête aimable et sympathique m’est restée, une présence évanescente, une voix très douce et un sourire sublime. Un nom, qui m’est resté. Avec l’envie, dès ce stage terminé, non de devenir professeur d’anglais, mais d’immortaliser l’instant. Mon premier portrait écrit, dans un cahier qui a disparu, depuis. Elle s’appelait Valérie Calliès, elle doit s’appeler autrement maintenant, avoir vécu une autre vie que la mienne. Je voulais lui dire que j’avais eu le Bac.

16:29 Publié dans Blog | Lien permanent

09/02/2015

#Servitudevolont@ire.

L’électronique, cette merveilleuse invention qui permet de raccourcir d’une éternité le temps de maturation, de conception et d’envoi d’une réflexion ! Ce qui rend un ami assuré de l’autre, c’est la connaissance qu’il a de son intégrité : les répondants qu’il en a c’est son bon naturel, la foi et la constance ? Soit. Mais le parce que c’était lui, parce que c’était moi, aujourd’hui, se règlerait à coups de laïkes sur leurs pages perso. Avec une avance notoire pour l’un, vu que l’autre est mort depuis 14 ans et que des quatre années –seulement - de leur équalité ne subsisteraient que les trois lettres qui composent le mot FMR.

14:35 Publié dans Blog | Lien permanent

08/02/2015

Méprise.

Avoir confondu St Georges de Reneins et St Georges d’Espéranche, hier, après  le très beau lapsus (maîtriser à la perception) de l’antépénultième note, me met à égalité, dans le quiproquo, avec le « Conte d’hiver » d’Eric Rohmer – la rue Victor Hugo est à Levallois, pas à Courbevoie – et l’idée que la mémoire est faillible autant qu’elle est inflammable.

09:27 Publié dans Blog | Lien permanent

07/02/2015

Nouvelle Vague.

Un constat d’échec, c’est déjà un constat, une lucidité. Supérieure à toutes les illusions qui se créent, partout ailleurs, dans le même temps. C’est l’acceptation d’un état, l’arrêt de toute activité, la suspension du temps, dans un entre-deux au cours duquel interagissent l’acrimonie et puis la honte (déjà dans « Au-dessus des eaux & des plaines »).  Irrépressible sentiment de honte, la sensation d’avoir agi contre l’humanité, le besoin de disparaître aux yeux du monde, d’excuser sa prétention. Et puis, pas à pas, l’assurance qui revient, la raison, aussi : le travail à fournir se dessine plus nettement, l’intention est plus juste, le schéma devient évident. Il reste l’élan à trouver, le juste milieu entre le renoncement et l’exaltation. Un signe.

13:59 Publié dans Blog | Lien permanent

06/02/2015

Lady Boom Boom.

J’avais prévu de lui dire que mon appartement n’avait pas vocation à devenir le caisson de basse de la musique électronique dont elle s’abreuve quotidiennement, que d’entendre le rythme sans la mélodie pouvait générer de graves désordres mentaux, qu’on n’a pas à subir ses choix artistiques ni même à savoir exactement à quelle heure elle rentre, quel jour elle ne travaille pas etc. J’avais prévu une diatribe morale sur le vivre ensemble – puisqu’Aristote s’appelle Charlie, ou François, maintenant – sur les droits et le devoir de chacun dans un collectif, j’avais même imaginé déposer un papillon dans sa boîte à lettres, lui réserver un de ces regards John McEnroe/Ivan Lendl que je maîtrise à la perception,  ou jouer du pathos, rappelant que si j’avais quitté le Bukowski du 3ème, à mon ancienne adresse, ça n’était pas pour me retrouver avec Laurent Garnier à la nouvelle... Et puis ma voisine du dessus, Lady Boom Boom, a sonné chez moi, hier, pour me demander si mes fenêtres étaient bien isolées, et son allure bondissante de sauterelle hollandaise - déjà entrevue sous l’écharpe, le bonnet et le vélo d’Amsterdam -  m’a laissé coi.

09:50 Publié dans Blog | Lien permanent

05/02/2015

Félin (pour l'autre).

On prêta au chat de Mishima un goût plus prononcé pour le Sheba que pour le Seppuku.

17:20 Publié dans Blog | Lien permanent