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06/11/2013

53'30 nuances de couleurs chaudes.

La voilà en ligne, cette émission dont je vous parlais. A la première diffusion, je m'étais accordé une note correcte, là, c'est plus difficile; des hésitations, des répétitions, et l'impossibilité de placer deux éléments que je m'étais promis de placer: une expression de droit "En fait de meubles, possession vaut titre" - ce qui, gageons-le, n'était pas facile - et surtout l'édition du "Valse, Claudel" au Réalgar. Mais la télé va vite, vous le savez, et j'ai fait le job. Avec un peu de dureté dans le regard, paraît-il. J'assume.

CULTURE POP - FERGESSEN par culturepop_mirabelle

Intéressez-vous aux autres invités, au moins au principal, le groupe Fergessen dont je parle beaucoup dans ces murs, accompagné pour l'occasion de Gérard Védèche, avec qui j'ai fait le voyage. Mais si vous êtes impatients, je commence à causer dans le poste vers 11'30 et après, sensiblement, on ne m'arrête plus, même pendant les chroniques des autres! J'avoue un petit faible pour ma sentence de 15'01.

17:50 Publié dans Blog | Lien permanent

05/11/2013

la partie de passe-passe.

Vous avez remarqué que c’est souvent l’opinion la plus répandue qui accuse celui qui ne s’y soumet pas d’intolérance et d’élitisme ? Comme si le parcours, le travail au quotidien que demandent la curiosité et l’exigence, d’un coup, étaient balayés par ce tour de passe-passe qui consiste à masquer son impéritie par la prétendue prétention de son interlocuteur. C’est ainsi, au bout de la chaîne, qu’un créationniste pourra dire de son adversaire d’un jour, évolutionniste, qu’il ne respecte pas ses convictions alors que lui le fait, et gagner, le plus souvent, la bataille immédiate de l’image et de l’opinion, puisque je vous dis qu’il y a prestidigitation. C’est fort de thé, non (je ne bois jamais de café) ?

 

14:53 Publié dans Blog | Lien permanent

04/11/2013

Sous le pont Mirabelle.

Image 4.pngCe soir, donc, à 20h30, l’heure mythique à laquelle l’homme occidental accepte qu’on lui inflige un pont publicitaire interminable qu’il contribue lui-même de financer, je passe à la télé. Sur une petite chaîne régionale d’une région qui n’est même pas la mienne : cela fait bien longtemps que j’ai compris que nul n’est prophète en son pays, depuis, en somme, que Tébessa, 1956, roman sur la Croix-Rousse autant que sur l’Algérie, a gagné ses jalons et ses rencontres partout sauf, en dehors des premiers soubresauts, à Lyon. Ce soir, si vous savez – contrairement à moi – jongler avec les canaux de votre téléviseur, vous me verrez anoner quelques mots en compagnie de Fergessen, dont j’ai déjà beaucoup parlé et pour qui je continue d’écrire. Inutile de chercher à me dire si j’ai été bon ou pas, j’ai déjà confessé, malgré l’accueil chaleureux de tous les membres de « Culture Pop », le peu d’estime que j’ai pour ce medium qui privilégie l’immédiateté et la réplique au détriment du fond. En plus, paradoxe à part, je m’en veux presque d’avoir des facilités pour l’exercice. Il est là, mon drame : j’aimerais être aussi bon que Modiano à l’écrit, aussi mauvais à l’oral. Non, je rigole : je n’envie personne, c’est une règle. Mais si vous voulez rire, de votre côté, c’est ce soir et c’est là.

18:41 Publié dans Blog | Lien permanent

03/11/2013

Supplique.

Quitter cette ville dans laquelle on voudrait vivre, dans l’absolu, dans le calme de l’étage de la petite maison donnant sur la mer pendant qu’en-dessous, empiriquement, s’agite une autre vie accolée à la mienne, mais pas dépendante. Quitter ses quais colorés, ses bateaux qui mélangent le loisir et l’activité, la corniche et le théâtre de la mer, au fonds de scène unique au monde. Quitter tout ça et revenir là où on est né, là où, certainement, on voudra que sa vie s’achève, une fois qu’elle aura été (bien) menée.  Se demander quelle est la question de la place, toujours.

18:23 Publié dans Blog | Lien permanent

02/11/2013

Méditerranée.

L'avantage de se baigner le deux novembre, c'est qu'on a la mer pour soi d'une part et que, de l'autre, les promeneurs en écharpe, sur le rivage, nous donnent une idée de la pusillanimité du monde.

17:55 Publié dans Blog | Lien permanent

01/11/2013

Toussaint.

"Et puis quoi! On sait ça, nous, les horticulteurs, qu'il n'y a pas grand chose de plus beau qu'une serre entière de chrysanthèmes tout juste en fleurs. Et que - pourvu que Maman ne m'entende pas! - c'est quasiment un crime de les mettre dans les cimetières."

19:00 Publié dans Blog | Lien permanent