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04/11/2013

Sous le pont Mirabelle.

Image 4.pngCe soir, donc, à 20h30, l’heure mythique à laquelle l’homme occidental accepte qu’on lui inflige un pont publicitaire interminable qu’il contribue lui-même de financer, je passe à la télé. Sur une petite chaîne régionale d’une région qui n’est même pas la mienne : cela fait bien longtemps que j’ai compris que nul n’est prophète en son pays, depuis, en somme, que Tébessa, 1956, roman sur la Croix-Rousse autant que sur l’Algérie, a gagné ses jalons et ses rencontres partout sauf, en dehors des premiers soubresauts, à Lyon. Ce soir, si vous savez – contrairement à moi – jongler avec les canaux de votre téléviseur, vous me verrez anoner quelques mots en compagnie de Fergessen, dont j’ai déjà beaucoup parlé et pour qui je continue d’écrire. Inutile de chercher à me dire si j’ai été bon ou pas, j’ai déjà confessé, malgré l’accueil chaleureux de tous les membres de « Culture Pop », le peu d’estime que j’ai pour ce medium qui privilégie l’immédiateté et la réplique au détriment du fond. En plus, paradoxe à part, je m’en veux presque d’avoir des facilités pour l’exercice. Il est là, mon drame : j’aimerais être aussi bon que Modiano à l’écrit, aussi mauvais à l’oral. Non, je rigole : je n’envie personne, c’est une règle. Mais si vous voulez rire, de votre côté, c’est ce soir et c’est là.

18:41 Publié dans Blog | Lien permanent

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